La ville d’Agnibilékrou (56 km au nord d’Abengourou) était toujours paralysée hier 25 janvier au deuxième jour du début des manifestations du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) dans la région du Moyen-Comoé. Si aucune victime n’a été enregistrée ce jour, quatre (4) manifestants ont par contre trouvé la mort le 24 janvier en milieu d’après-midi dans la capitale du Djuablin. Sur les circonstances de ces décès, des sources concordantes indiquent que c’est très tôt le matin que les militants du Rhdp ont érigés des barricades sur les artères de la ville pour empêcher toute circulation et toute activité. Les choses semblaient se dérouler sans heurt majeur, lorsqu’aux environs de 15 le cortège du ministre Sécré Richard du gouvernement Aké N’Gboh, en provenance de Bondoukou, se signale à l’entrée de la cité. Notamment dans le village d’Assuamé où un premier corridor est
érigé par les manifestants. A ce niveau, le président du conseil général de Bondoukou réussit difficilement et avec l’appui des sa garde rapprochée, à franchir le barrage. Convaincus que d’autres barrages sont érigés au centre-ville, les hommes du cortège du ministre Sécré Richard décident de forcer le passage. Et cela, en libérant des coups de feu en l’air. A la hauteur de la station ‘’ Shell ‘’ non loin de la gare de la compagnie UTAGNI, des insurgés tiennent un barrage là. Les hommes en armes du ministre ouvrent à nouveau le feu pour obtenir le passage. C’est la débandade au sein des militants du Rhdp qui courent dans tous les sens. Certains d’entre eux seront malheureusement touchés par les balles. Deux infortunés manifestants seront tués sur le coup. Les autres sont évacués à l’hôpital de ville. Hélas, deux autres trouvent la mort au sein de la structure sanitaire. En représailles, les militants du
Rhdp s’en prennent au siège du Front populaire ivoirien (Fpi) qu’ils incendient. Un peu plus tard, ce sont les locaux de la sous-préfecture qui sont attaqués. Ils sont saccagés. Dans la foulée M. Niamké Basile le préfet d’Agnibilékrou est molesté par les manifestants. En définitive le sous-préfet et le préfet ont trouvé refuge à la cour royale d’Agnibilékrou où siège Nanan Agnini Bilé II. Aux environs de 15 h, au moment nous mettions sous presse hier, la tension reste tendue dans la ville.
Zéphirin NANGO
(Dans le Moyen Comoé
érigé par les manifestants. A ce niveau, le président du conseil général de Bondoukou réussit difficilement et avec l’appui des sa garde rapprochée, à franchir le barrage. Convaincus que d’autres barrages sont érigés au centre-ville, les hommes du cortège du ministre Sécré Richard décident de forcer le passage. Et cela, en libérant des coups de feu en l’air. A la hauteur de la station ‘’ Shell ‘’ non loin de la gare de la compagnie UTAGNI, des insurgés tiennent un barrage là. Les hommes en armes du ministre ouvrent à nouveau le feu pour obtenir le passage. C’est la débandade au sein des militants du Rhdp qui courent dans tous les sens. Certains d’entre eux seront malheureusement touchés par les balles. Deux infortunés manifestants seront tués sur le coup. Les autres sont évacués à l’hôpital de ville. Hélas, deux autres trouvent la mort au sein de la structure sanitaire. En représailles, les militants du
Rhdp s’en prennent au siège du Front populaire ivoirien (Fpi) qu’ils incendient. Un peu plus tard, ce sont les locaux de la sous-préfecture qui sont attaqués. Ils sont saccagés. Dans la foulée M. Niamké Basile le préfet d’Agnibilékrou est molesté par les manifestants. En définitive le sous-préfet et le préfet ont trouvé refuge à la cour royale d’Agnibilékrou où siège Nanan Agnini Bilé II. Aux environs de 15 h, au moment nous mettions sous presse hier, la tension reste tendue dans la ville.
Zéphirin NANGO
(Dans le Moyen Comoé