Il a failli y perdre la vie. Anon Léopold Florent le préfet de la région du Moyen Comoé, préfet du département d’Abengourou a été violemment agressé dans la matinée du lundi 24 janvier dernier à son domicile par des manifestants se réclamant du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). L’administrateur civil a été sorti des griffes de ses agresseurs aux environs de 10h 20 mn. Au centre hospitalier régional (Chr) d’Abengourou où il a été admis, l’autorité administrative a reçus les soins appropriés. Cela fait, et encore sous le choc, il a volontiers accepté de donner sa version de faits sur cette folle journée qui certainement, sera inoubliable pour lui. « Ce matin 24 janvier je m’apprêtais à aller au travail quand j’ai vu de nombreux manifestants se réclamant du Rhdp passer devant ma résidence. Ils s’en sont pris au portail du collège moderne situé en face, puis ils ont
finalement escaladé la clôture de ma résidence. Ils ont expliqué leur présence à mon domicile par le fait que j’aurais invité Mian Augustin le SG de la Fesci pour venir les combattre. A ce niveau je voudrais préciser que Mian Augustin est originaire d’Abengourou. Il est venu à la fête des ignames d’Abengourou qui s’est tenue le 21 janvier, et à cette occasion il a appris que j’organisais une rencontre relativement à la situation scolaire. Donc après sa cérémonie rituelle, il est venu à ladite réunion et a demandé à prendre la parole. Dans ses propos Mian a demandé à ceux qui troublent l’école d’arrêter leurs agissements. Parce que selon lui, si les élèves du Rhdp s’organisent et que ceux de La majorité présidentielle (Lmp) s’organisent à leur tour, il risque d’avoir un affrontement. Au terme de la réunion, nous avons donc lancé un appel à la reprise des cours et nous avons instruit les forces de
défense et de sécurité de faire en sorte que le lundi 24 janvier, les cours puissent reprendre. Ce matin 24 janvier donc, au motif que le préfet a invité Mian Augustin, qui aurait fait enlever l’un des manifestants du Rhdp, ils sont venus à ma résidence. A 9h 30, sa Majesté Nanan Boa Kouassi III, le roi de l’Indénié est venu rencontrer les manifestants pour leur faire comprendre que le préfet n’avait rien à voir dans cette affaire. Malheureusement, quand il s’est retiré, ils ont cassé toute la résidence qu’ils ont également pillée. J’ai été littéralement agressé. Vous le remarquez de vous-même. J’ai dû, à l’aide de quelques agents de sécurité, sortir du domicile pour me retrouver à l’hôpital. Je précise que ces jeunes gens étaient armés d’armes blanches, de cailloux et autres objets contondants. Ils sont montés au premier niveau où j’étais et m’ont agressé. Le commandant de compagnie Madou Yéo
qui était avec moi a, lui aussi pris des coups », a-t-il relaté
Zéphirin NANGO
(A Abengourou)
finalement escaladé la clôture de ma résidence. Ils ont expliqué leur présence à mon domicile par le fait que j’aurais invité Mian Augustin le SG de la Fesci pour venir les combattre. A ce niveau je voudrais préciser que Mian Augustin est originaire d’Abengourou. Il est venu à la fête des ignames d’Abengourou qui s’est tenue le 21 janvier, et à cette occasion il a appris que j’organisais une rencontre relativement à la situation scolaire. Donc après sa cérémonie rituelle, il est venu à ladite réunion et a demandé à prendre la parole. Dans ses propos Mian a demandé à ceux qui troublent l’école d’arrêter leurs agissements. Parce que selon lui, si les élèves du Rhdp s’organisent et que ceux de La majorité présidentielle (Lmp) s’organisent à leur tour, il risque d’avoir un affrontement. Au terme de la réunion, nous avons donc lancé un appel à la reprise des cours et nous avons instruit les forces de
défense et de sécurité de faire en sorte que le lundi 24 janvier, les cours puissent reprendre. Ce matin 24 janvier donc, au motif que le préfet a invité Mian Augustin, qui aurait fait enlever l’un des manifestants du Rhdp, ils sont venus à ma résidence. A 9h 30, sa Majesté Nanan Boa Kouassi III, le roi de l’Indénié est venu rencontrer les manifestants pour leur faire comprendre que le préfet n’avait rien à voir dans cette affaire. Malheureusement, quand il s’est retiré, ils ont cassé toute la résidence qu’ils ont également pillée. J’ai été littéralement agressé. Vous le remarquez de vous-même. J’ai dû, à l’aide de quelques agents de sécurité, sortir du domicile pour me retrouver à l’hôpital. Je précise que ces jeunes gens étaient armés d’armes blanches, de cailloux et autres objets contondants. Ils sont montés au premier niveau où j’étais et m’ont agressé. Le commandant de compagnie Madou Yéo
qui était avec moi a, lui aussi pris des coups », a-t-il relaté
Zéphirin NANGO
(A Abengourou)