Adé Mensah, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci) a fait, hier, à la bourse du travail, le point de la grève de 48 h lancée par son mouvement récemment.
Les salaires de fonctionnaires qui observent la désobéissance civile seront-ils suspendus ? « Nous attendons d’enregistrer des plaintes de fonctionnaires avant de nous prononcer. Si la suspension de salaires de certains travailleurs est effective, nous aviserons ». C’est la brève réponse d’Adé Mensah, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’ Ivoire (Ugtci), donnée à ce sujet, hier à Treichville. Faisant allusion aux menaces qui planent de part et d’autre sur les travailleurs, le leader syndical analyse que les deux protagonistes de la crise doivent les libérer, surtout ceux qui sont dans les établissements parapublics. C’est-à dire ceux qui ne perçoivent pas leurs salaires du trésor public, mais plutôt directement par les entreprises où ils exercent. La rencontre visait surtout à réexpliquer la position de l’Ugtci au sujet de la crise post-électorale en cours dans le pays. «Nos adhérents sont issus de partis politiques différents. Nous nous positionnons donc en médiateur pour éviter que la situation s’aggrave». Cette précision fait suite, aux dires de l’homme fort de la centrale, à certaines interprétations « maladroites » de la récente grève de solidarité du mouvement. Interprétations qui lui ont valu des menaces par voie de téléphone. Le but de la grève, suivie par de « nombreux sympathisants», était d’assurer la sécurité des travailleurs en cette période trouble. Elle n’a rien de commun au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par le Rhdp. C’est pourquoi il se réjouit de l’aménagement des horaires du couvre-feu qui apparaissent, de loin, comme une réponse aux questions soulevées par l’Ugtci. Par ailleurs, Adé Mensah a banalisé la fronde annoncée au sein de la centrale avant de renouveler son attachement aux préoccupations des structures affiliées. Son absence à la rencontre, initiée par le ministre Kahé Eric, un proche de Laurent Gbagbo, le 22 janvier dernier, trouve justification dans le non-respect de la procédure : « nous sommes prêts à l’accueillir à la bourse du travail ».
Nesmon De Laure
Les salaires de fonctionnaires qui observent la désobéissance civile seront-ils suspendus ? « Nous attendons d’enregistrer des plaintes de fonctionnaires avant de nous prononcer. Si la suspension de salaires de certains travailleurs est effective, nous aviserons ». C’est la brève réponse d’Adé Mensah, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’ Ivoire (Ugtci), donnée à ce sujet, hier à Treichville. Faisant allusion aux menaces qui planent de part et d’autre sur les travailleurs, le leader syndical analyse que les deux protagonistes de la crise doivent les libérer, surtout ceux qui sont dans les établissements parapublics. C’est-à dire ceux qui ne perçoivent pas leurs salaires du trésor public, mais plutôt directement par les entreprises où ils exercent. La rencontre visait surtout à réexpliquer la position de l’Ugtci au sujet de la crise post-électorale en cours dans le pays. «Nos adhérents sont issus de partis politiques différents. Nous nous positionnons donc en médiateur pour éviter que la situation s’aggrave». Cette précision fait suite, aux dires de l’homme fort de la centrale, à certaines interprétations « maladroites » de la récente grève de solidarité du mouvement. Interprétations qui lui ont valu des menaces par voie de téléphone. Le but de la grève, suivie par de « nombreux sympathisants», était d’assurer la sécurité des travailleurs en cette période trouble. Elle n’a rien de commun au mot d’ordre de désobéissance civile lancé par le Rhdp. C’est pourquoi il se réjouit de l’aménagement des horaires du couvre-feu qui apparaissent, de loin, comme une réponse aux questions soulevées par l’Ugtci. Par ailleurs, Adé Mensah a banalisé la fronde annoncée au sein de la centrale avant de renouveler son attachement aux préoccupations des structures affiliées. Son absence à la rencontre, initiée par le ministre Kahé Eric, un proche de Laurent Gbagbo, le 22 janvier dernier, trouve justification dans le non-respect de la procédure : « nous sommes prêts à l’accueillir à la bourse du travail ».
Nesmon De Laure