Suspendus ? Pas suspendus ? C’est aujourd’hui que le Syndicat national des enseignants du second degré(Synesci) compte se prononcer sur l’effectivité ou non des suspensions de salaires évoquées, hier, par son secrétaire général adjoint dans les colonnes du confrère Soir info. Interrogé sur le sujet, Traoré Siaka a préféré nous donner rendez-vous à la fin des investigations d’une cellule mise en place par son bureau. Cette cellule a pour mission de confirmer, sur le terrain, et auprès des institutions compétentes, la réalité des privations de salaires qui a fait l’objet de plaintes auprès des responsables du syndicat. « Nous allons nous réunir aujourd’hui pour faire le point et nous vous informerons », a promis l’adjoint de Soro Mamadou. L’école publique est l’un des secteurs les plus perturbés par la crise post-électorale imposée aux Ivoiriens par Laurent Gbagbo après sa défaite au deuxième tour de l’élection présidentielle. Pour diverses raisons, la grande majorité des formateurs n’a pas rejoint les classes depuis lors. A la mi-janvier, les syndicalistes du secondaire et du primaire ont dénoncé des velléités de sanctions financières chez la ministre de l’Education du gouvernement illégitime, à l’encontre des enseignants absents. Mais 48 heures après le virement des salaires des fonctionnaires de l’Etat, la thèse d’une sanction collective ne semble pas se confirmer. Selon nos informations, seuls quelques cas de salaires non virés sont signalés. Ce qui fait penser à des cas isolés dus à des raisons spécifiques. Quoi qu’il en soit, les syndicats n’excluent pas une réaction musclée. On verra.
Cissé Sindou
Cissé Sindou
