La confiscation du pouvoir ne l’a pas suffi. Laurent Gbagbo et son clan se transforment en véritables bandits pour braquer l’agence nationale de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ils viennent de commettre un véritable crime économique.
“L’Institut d’émission commun au Bénin, au Burkina Faso, à la Côte d`Ivoire, à la Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo, est un établissement public international régi par les dispositions du Traité de l`UMOA du 20 janvier 2007, des Statuts et du Protocole relatif aux privilèges et immunités de la Banque Centrale qui y sont annexés et en font partie intégrante. Aux termes de ces textes, « les locaux de la Banque Centrale sont inviolables » ». Cet extrait du communiqué du Gouverneur par intérim, Jean-Baptiste M. P. COMPAORE, montre que l’acte posé mercredi dernier par les hommes de main de Gbagbo à l’agence nationale de la BCEAO est un véritable cambriolage. En tant que tel, Laurent Gbagbo et ses hommes ont agi comme des bandits de grand chemin. Ce, en violation flagrante des engagements internationaux pris par l`Etat de Côte d`Ivoire, en particulier, à travers le Traité de l’UMOA, dont il prétend être Président. Son clan et lui expliquent leurs actes depuis sa confiscation du pouvoir d’Etat par la « lutte pour l’indépendance » des Africains. Ce que rejettent les Africains. « En braquant la BCEAO, Laurent Gbagbo n’as rien de défenseur de l’Afrique. C’est plutôt un « chef de bandits » qui défend ses intérêts personnels et non ceux de l’Afrique », selon une source diplomatique africaine. En réalité, l’ex-Président ne fait aucune lutte pour l’Afrique. Celui qui lutte pour le continent peut-il détruire les instruments d’union que les Africains se sont donnés pour devenir forts et autonomes ? Assurément non ! En effet, après l’enrichissement illicite durant dix bonnes années, Laurent Gbagbo et ses hommes suivent désormais les traces du tristement célèbre Sia Popo, auteur du premier cambriolage historique de l’agence nationale de la BCEAO, à Abidjan. Mercredi dernier, Désiré Dallo, ministre de l’Economie et des Finances du gouvernement illégal du Professeur Aké N’Gbo, est allé, appuyés par les hommes en uniformes, cambrioler l’agence nationale de la Banque centrale sur instruction de son maître à penser, Laurent Gbagbo. On annonce qu’il aurait emporté près de 50 milliards.
Le Gouverneur par intérim de la BCEAO rassure
Face à ce comportement de cambrioleur, la BCEAO rassure. « Le Gouverneur par intérim de la BCEAO informe le système bancaire et les agents économiques que les dispositions sont en cours pour qu`en accord avec le Président en exercice de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement et le Conseil des Ministres de l`Union, en relation avec le Président Alassane OUATTARA, les réponses appropriées soient apportées dans les meilleurs délais à cette situation sans précédent dans l`Union ». A Dakar, la direction de la banque a déjà pris des mesures élémentaires. Les codes d’accès aux données informatiques ont été verrouillés depuis mercredi dernier. Ces nouvelles dispositions sont en vigueur pour permettre de sécuriser un tant soit peu les agences de la BCEAO en Côte d’Ivoire. Cependant, le monde financier ivoirien est inquiet quant à l’approvisionnement des banques commerciales. « Il est clair que d’ici la semaine prochaine, les banques commerciales auront des problèmes d’approvisionnement en liquidité », précise un banquier qui a requis l’anonymat. Si rien n’est rapidement fait, le système bancaire ivoirien « risque de connaître de graves perturbations », conclut nos sources.
FULBERT BILE
“L’Institut d’émission commun au Bénin, au Burkina Faso, à la Côte d`Ivoire, à la Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo, est un établissement public international régi par les dispositions du Traité de l`UMOA du 20 janvier 2007, des Statuts et du Protocole relatif aux privilèges et immunités de la Banque Centrale qui y sont annexés et en font partie intégrante. Aux termes de ces textes, « les locaux de la Banque Centrale sont inviolables » ». Cet extrait du communiqué du Gouverneur par intérim, Jean-Baptiste M. P. COMPAORE, montre que l’acte posé mercredi dernier par les hommes de main de Gbagbo à l’agence nationale de la BCEAO est un véritable cambriolage. En tant que tel, Laurent Gbagbo et ses hommes ont agi comme des bandits de grand chemin. Ce, en violation flagrante des engagements internationaux pris par l`Etat de Côte d`Ivoire, en particulier, à travers le Traité de l’UMOA, dont il prétend être Président. Son clan et lui expliquent leurs actes depuis sa confiscation du pouvoir d’Etat par la « lutte pour l’indépendance » des Africains. Ce que rejettent les Africains. « En braquant la BCEAO, Laurent Gbagbo n’as rien de défenseur de l’Afrique. C’est plutôt un « chef de bandits » qui défend ses intérêts personnels et non ceux de l’Afrique », selon une source diplomatique africaine. En réalité, l’ex-Président ne fait aucune lutte pour l’Afrique. Celui qui lutte pour le continent peut-il détruire les instruments d’union que les Africains se sont donnés pour devenir forts et autonomes ? Assurément non ! En effet, après l’enrichissement illicite durant dix bonnes années, Laurent Gbagbo et ses hommes suivent désormais les traces du tristement célèbre Sia Popo, auteur du premier cambriolage historique de l’agence nationale de la BCEAO, à Abidjan. Mercredi dernier, Désiré Dallo, ministre de l’Economie et des Finances du gouvernement illégal du Professeur Aké N’Gbo, est allé, appuyés par les hommes en uniformes, cambrioler l’agence nationale de la Banque centrale sur instruction de son maître à penser, Laurent Gbagbo. On annonce qu’il aurait emporté près de 50 milliards.
Le Gouverneur par intérim de la BCEAO rassure
Face à ce comportement de cambrioleur, la BCEAO rassure. « Le Gouverneur par intérim de la BCEAO informe le système bancaire et les agents économiques que les dispositions sont en cours pour qu`en accord avec le Président en exercice de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement et le Conseil des Ministres de l`Union, en relation avec le Président Alassane OUATTARA, les réponses appropriées soient apportées dans les meilleurs délais à cette situation sans précédent dans l`Union ». A Dakar, la direction de la banque a déjà pris des mesures élémentaires. Les codes d’accès aux données informatiques ont été verrouillés depuis mercredi dernier. Ces nouvelles dispositions sont en vigueur pour permettre de sécuriser un tant soit peu les agences de la BCEAO en Côte d’Ivoire. Cependant, le monde financier ivoirien est inquiet quant à l’approvisionnement des banques commerciales. « Il est clair que d’ici la semaine prochaine, les banques commerciales auront des problèmes d’approvisionnement en liquidité », précise un banquier qui a requis l’anonymat. Si rien n’est rapidement fait, le système bancaire ivoirien « risque de connaître de graves perturbations », conclut nos sources.
FULBERT BILE