L’Ong germanistes d’Afrique demande à Laurent Gbagbo d’honorer, ses engagements afin que les salaires du personnel des établissements scolaires privés puissent être payés.
Jamais, un travailleur ne souffre autant en Côte d’Ivoire. Le cas des enseignants des établissements scolaires privés doit interpeler plus d’un. Ces derniers ont, en général, pour le même diplôme et le même travail, moins du tiers (1 /3) quelquefois même moins du quart (1/4) des salaires de leurs collègues du public. Sous le regard complice et coupable de Laurent Gbagbo, Président sortant qui se proclame aujourd’hui encore représentant de l’Etat. En plus de cela, ils doivent travailler dans des conditions précaires et subir toutes les humeurs de même que toutes les pressions et humiliations de toutes parts. Ces miettes pourtant, ne peuvent même pas être payées par les fondateurs, même les plus honnêtes, par la faute de Laurent Gbagbo. En effet, ‘‘le christ de Mama’’, qui s’accroche aussi fort a la tête de l’Etat et se réjouit tant chaque fin du mois d’avoir payé les salaires, ne paye pas les frais d’écolage des élèves du public qu’il envoie dans les établissements privés. Pourtant ceux-ci sont bel et bien les élèves de l’Etat qu’il devrait accueillir dans les établissements publics et qu’il ne peut pas, parce qu’incapable, depuis les 10 années passées au pouvoir, de construire la moindre classe publique. Drôle de manière d’aimer la jeunesse ivoirienne ! Il est donc parent d’élèves et doit payer aux établissements privés, les frais de scolarité qu’il leur doit au nom des élèves.
Ce sont ces frais de scolarité que l’on appelle subventions de l’Etat, par abus ou par ignorance et que Gbagbo ne paye malheureusement pas d’ailleurs depuis plusieurs années. Cela fait que les pauvres fondateurs sont confrontés à deux mauvais payeurs a la fois :
1) Les parents d’élèves privés
2) Laurent Gbagbo, le parent des élèves du public.
Dépourvus de moyens financiers donc, ces fondateurs se trouvent dans l’incapacité de payer les salaires, lorsqu’ils n’ont pas de ressources financières provenant d’activités parallèles diverses. Ils regardent alors bon gré mal gré, impuissants, leurs personnels mourir de faim ou par manque de 500 FCFA devant lui permettre de payer sa plus petite ordonnance médicale. Des travailleurs n’ont même pas pu faire une seule des deux fêtes de fin d’année parce que, ni avant, ni après, ni même maintenant, ils n’ont pu avoir de salaire par la faute de Gbagbo Laurent.
Devant un tableau aussi sombre, la joie de Gbagbo ne fait que nous étonner, nous inquiéter même et nous poser les questions suivantes :
Gbagbo ignore-t-il tous ces faits ? Ou simplement, considère-t-il que le personnel des établissements scolaires privés sont des esclaves qu’il doit utiliser pour encadrer ces élèves sans contrepartie ? Ou alors, ceux-ci ne sont à ses yeux que des mendiants à qui, lui Gbagbo doit donner quelques miettes ?
Dans le cas contraire, Gbagbo doit reverser dans les plus brefs délais les fonds destinés aux établissements scolaires privés et qui doivent servir à payer les salaires de ceux qui lui ont rendu un grand service en encadrant, à sa demande expresse, ces élèves parce que ne pouvant pas les prendre en charge lui-même.
Claude Daniel Djè Konan
Professeur d’allemand,
Président Fondateurs de
l’ONG Germanistes d’Afrique
Jamais, un travailleur ne souffre autant en Côte d’Ivoire. Le cas des enseignants des établissements scolaires privés doit interpeler plus d’un. Ces derniers ont, en général, pour le même diplôme et le même travail, moins du tiers (1 /3) quelquefois même moins du quart (1/4) des salaires de leurs collègues du public. Sous le regard complice et coupable de Laurent Gbagbo, Président sortant qui se proclame aujourd’hui encore représentant de l’Etat. En plus de cela, ils doivent travailler dans des conditions précaires et subir toutes les humeurs de même que toutes les pressions et humiliations de toutes parts. Ces miettes pourtant, ne peuvent même pas être payées par les fondateurs, même les plus honnêtes, par la faute de Laurent Gbagbo. En effet, ‘‘le christ de Mama’’, qui s’accroche aussi fort a la tête de l’Etat et se réjouit tant chaque fin du mois d’avoir payé les salaires, ne paye pas les frais d’écolage des élèves du public qu’il envoie dans les établissements privés. Pourtant ceux-ci sont bel et bien les élèves de l’Etat qu’il devrait accueillir dans les établissements publics et qu’il ne peut pas, parce qu’incapable, depuis les 10 années passées au pouvoir, de construire la moindre classe publique. Drôle de manière d’aimer la jeunesse ivoirienne ! Il est donc parent d’élèves et doit payer aux établissements privés, les frais de scolarité qu’il leur doit au nom des élèves.
Ce sont ces frais de scolarité que l’on appelle subventions de l’Etat, par abus ou par ignorance et que Gbagbo ne paye malheureusement pas d’ailleurs depuis plusieurs années. Cela fait que les pauvres fondateurs sont confrontés à deux mauvais payeurs a la fois :
1) Les parents d’élèves privés
2) Laurent Gbagbo, le parent des élèves du public.
Dépourvus de moyens financiers donc, ces fondateurs se trouvent dans l’incapacité de payer les salaires, lorsqu’ils n’ont pas de ressources financières provenant d’activités parallèles diverses. Ils regardent alors bon gré mal gré, impuissants, leurs personnels mourir de faim ou par manque de 500 FCFA devant lui permettre de payer sa plus petite ordonnance médicale. Des travailleurs n’ont même pas pu faire une seule des deux fêtes de fin d’année parce que, ni avant, ni après, ni même maintenant, ils n’ont pu avoir de salaire par la faute de Gbagbo Laurent.
Devant un tableau aussi sombre, la joie de Gbagbo ne fait que nous étonner, nous inquiéter même et nous poser les questions suivantes :
Gbagbo ignore-t-il tous ces faits ? Ou simplement, considère-t-il que le personnel des établissements scolaires privés sont des esclaves qu’il doit utiliser pour encadrer ces élèves sans contrepartie ? Ou alors, ceux-ci ne sont à ses yeux que des mendiants à qui, lui Gbagbo doit donner quelques miettes ?
Dans le cas contraire, Gbagbo doit reverser dans les plus brefs délais les fonds destinés aux établissements scolaires privés et qui doivent servir à payer les salaires de ceux qui lui ont rendu un grand service en encadrant, à sa demande expresse, ces élèves parce que ne pouvant pas les prendre en charge lui-même.
Claude Daniel Djè Konan
Professeur d’allemand,
Président Fondateurs de
l’ONG Germanistes d’Afrique
