Le Président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) au Burkina Faso, Me Herman Yaméogo s’est prononcé sur la crise ivoirienne. Selon lui, la position du N°1 de l’Onu Ban Ki-Moon est suspecte.
L’homme politique Herman Yaméogo soutient que la vérité va éclater si la proposition du recomptage des voix est acceptée. Pour le parlementaire du pays des hommes intègres l’attitude du Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon est troublante car elle vise à s’éloigner de la perspective de résolution de la crise- post électorale : « Ban Ki-Moon a eu la réaction du noyé qui s’accroche à un brin de paille. Il ne voudrait pas ce recomptage qui va dévoiler le pot aux roses. Mais de là, à se rabattre sur le caractère injuste du recomptage, c’est lamentable ! Car qui peut, honnêtement, s’opposer à une mesure aussi élémentaire destinée à éclairer les décisions à prendre » ? Et, Me Herman Yaméogo d’ajouter que, le sud coréen a fait une sortie totalement décalée qui le décrédibilise encore plus. Il a démontré que Laurent Gbagbo est dans son droit car dira-t-il « la communauté internationale a été embarquée dans une entreprise foireuse par des politiques qui pensaient que, de la même manière qu’ils foulent sans conséquence au pied les constitutions de bien de pays africains, pour y réaliser des putschs électoraux et placer ceux qu’ils voulaient à la tête des Etas, ils pouvaient ensemble et de concert en bande organisée, faire la même chose en terre éburnéenne. C’est le bide honteux». Avant de rappeler que, le leader ivoirien est un politique qui a gravi toute les marches du pouvoir: « Nicolas Sarkozy et Ban Ki-Moon ont oublié qu’ils avaient affaire à un homme vissé à la tête d’un Etat, en parfaite symbiose avec une armée patriotique, un peuple mobilisé et non à des opposants malmenés, sans le sou. Un homme, qui n’est pas, leur en déplaise, arrivé accidentellement au pouvoir et qui incarne une cause ». L’avocat burkinabé, a aussi, reconnu la noblesse du combat qu’il mène : «la dimension du combat de Laurent Gbagbo est africaine. Elle s’attache à sensibiliser tous les africains à la nécessité d’engager le véritable combat libérateur qui passe par la reprise en main des richesses du continent. La dimension est mondiale et s’attache à l’atteinte portée au droit international par des nations gardiennes de fait de l’ordre public international en tant que membres permanents du Conseil de sécurité ». Poursuivant il a noté que, la crise ivoirienne interpelle tous les citoyens du monde soucieux de la primauté du droit. Pour lui l’aboutissement de ce combat est déterminant pour le continent noir. Notamment pour la Côte d’Ivoire et le monde « Ce serait un virage vers la mise à l’écran des richesses du pays, la captation de sa souveraineté nationale et pour l’Afrique, ce serait une nouvelle ère d’exploitation avec plus de mépris et de néantisation de l’homme noir », a déploré le Président de l’Undd. Non sans prévenir que, ce serait « la voie royale pour la corrosion du droit, sa domestication par des forces mafieuses, politiques, médiatiques, financières. Ce serait l’amorce d’un processus d’insécurisation du monde car, si le droit qui est la poutre maîtresse de toute collectivité humaine organisée, est corrompu, c’est toute la collectivité qui le sera ». Pour conclure, Me Herman Yaméogo a précisé que, la décision prise à Addis-Abeba le réjouit car elle recadre les va-t-en guerre, démasque l’imposture de la communauté internationale, fait droit contre Ban Ki-Moon.
JM Tokré
L’homme politique Herman Yaméogo soutient que la vérité va éclater si la proposition du recomptage des voix est acceptée. Pour le parlementaire du pays des hommes intègres l’attitude du Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon est troublante car elle vise à s’éloigner de la perspective de résolution de la crise- post électorale : « Ban Ki-Moon a eu la réaction du noyé qui s’accroche à un brin de paille. Il ne voudrait pas ce recomptage qui va dévoiler le pot aux roses. Mais de là, à se rabattre sur le caractère injuste du recomptage, c’est lamentable ! Car qui peut, honnêtement, s’opposer à une mesure aussi élémentaire destinée à éclairer les décisions à prendre » ? Et, Me Herman Yaméogo d’ajouter que, le sud coréen a fait une sortie totalement décalée qui le décrédibilise encore plus. Il a démontré que Laurent Gbagbo est dans son droit car dira-t-il « la communauté internationale a été embarquée dans une entreprise foireuse par des politiques qui pensaient que, de la même manière qu’ils foulent sans conséquence au pied les constitutions de bien de pays africains, pour y réaliser des putschs électoraux et placer ceux qu’ils voulaient à la tête des Etas, ils pouvaient ensemble et de concert en bande organisée, faire la même chose en terre éburnéenne. C’est le bide honteux». Avant de rappeler que, le leader ivoirien est un politique qui a gravi toute les marches du pouvoir: « Nicolas Sarkozy et Ban Ki-Moon ont oublié qu’ils avaient affaire à un homme vissé à la tête d’un Etat, en parfaite symbiose avec une armée patriotique, un peuple mobilisé et non à des opposants malmenés, sans le sou. Un homme, qui n’est pas, leur en déplaise, arrivé accidentellement au pouvoir et qui incarne une cause ». L’avocat burkinabé, a aussi, reconnu la noblesse du combat qu’il mène : «la dimension du combat de Laurent Gbagbo est africaine. Elle s’attache à sensibiliser tous les africains à la nécessité d’engager le véritable combat libérateur qui passe par la reprise en main des richesses du continent. La dimension est mondiale et s’attache à l’atteinte portée au droit international par des nations gardiennes de fait de l’ordre public international en tant que membres permanents du Conseil de sécurité ». Poursuivant il a noté que, la crise ivoirienne interpelle tous les citoyens du monde soucieux de la primauté du droit. Pour lui l’aboutissement de ce combat est déterminant pour le continent noir. Notamment pour la Côte d’Ivoire et le monde « Ce serait un virage vers la mise à l’écran des richesses du pays, la captation de sa souveraineté nationale et pour l’Afrique, ce serait une nouvelle ère d’exploitation avec plus de mépris et de néantisation de l’homme noir », a déploré le Président de l’Undd. Non sans prévenir que, ce serait « la voie royale pour la corrosion du droit, sa domestication par des forces mafieuses, politiques, médiatiques, financières. Ce serait l’amorce d’un processus d’insécurisation du monde car, si le droit qui est la poutre maîtresse de toute collectivité humaine organisée, est corrompu, c’est toute la collectivité qui le sera ». Pour conclure, Me Herman Yaméogo a précisé que, la décision prise à Addis-Abeba le réjouit car elle recadre les va-t-en guerre, démasque l’imposture de la communauté internationale, fait droit contre Ban Ki-Moon.
JM Tokré