Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, l’Ambassadeur Kacou Gervais depuis la capitale Ethiopienne dit placer sa confiance au Panel des chefs d’Etat africains qui sera incessamment à Abidjan. Interrogé sur ONUCI-FM hier, le diplomate a invité Gbagbo à céder le pouvoir, dans le cas contraire, il quittera le palais par la force.
Un ‘’panel’’ de chefs d’Etat Africains pour intervenir dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Pour vous, quelle est la lecture que vous en faites ?
Kacou Gervais : La lecture est simple. Après toutes les dispositions qui ont été prises jusque maintenant pour obtenir le départ de M. Gbagbo après avoir perdu l’élection présidentielle, l’Union Africaine (UA) décide d’envoyer un panel de chefs d’Etat pour s’enquérir de la situation, et rechercher des solutions. Mais cette fois avec une donnée principale : parler de la décision de l’Union africaine de reconnaître M. Alassane Ouattara comme le président élu de la République de Côte d’Ivoire (…) Il s’agit simplement de se rendre à Abidjan pour, et c’est ce que tout le monde pense ici à Addis-Abeba, voir comment M. Laurent Gbagbo peut consentir et laisser sa charge à M. Alassane Ouattara pour qu’il puisse gouverner tranquillement.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
K.G : La mission a abouti .Dans la mesure où ce qui paraissait évident au départ faire l’objet de discussion. Le Président Alassane Ouattara est le président élu de la République de Côte d’Ivoire. Tous ont reconnu cela et ils le portent définitivement à la connaissance de tous les pays.
Quelles sont les chances de succès de la médiation des cinq chefs d’Etat qui sont attendus dans la capitale ivoirienne ?
K.G : On ne peut pas pressentir ni préjuger des résultats d’une telle mission. Nous avons demandé à Gbagbo depuis deux mois de quitter le pouvoir, mais il ne veut pas partir. Et nous ne pouvons pas attendre indéfinitevement et voir reporter les échéances, alors que l’élection présidentielle a eu lieu depuis le 28 Novembre 2010. Il temps pour Laurent Gbagbo de se plier à la volonté du peuple ivoirien d’abord qui a voté à 54,10% en faveur de M. Alassane Ouattara .Que M. Gbagbo comprenne qu’il ne peut plus faire de la résistance contre la volonté du peuple.
Pensez-vous que cette fois-ci sera la bonne avec le panel des chefs d’Etat africains ?
KG : Je l’espère vivement. Nous n’avons aucune raison de douter du succès d’une telle mission. Il s’agit des chefs d’Etat auxquels seront adjoints des experts désignés par l’Organisation des Nations unies. On pense que cette fois M. Gbagbo comprendra.
Si d’aventure cette mission venait à échouer ?
KG : Ecoutez, il s’agit là d’une spéculation pure. J’espère et je le répète encore que M. Gbagbo acceptera cette fois-ci de partir. Dans le cas contraire, l’option de la guerre, nous l’écartons pas. Tout à fait, l’option de la force reste toujours d’actualité.
Même au niveau de l’UA ?
KG : Oui et pourquoi pas ! Bien sûr, ce sera considéré. Au niveau de la CEDEAO exclusivement, nous prendrons dans ce cadre là nos responsabilités.
Propos retranscrits par Anzoumana Cissé
Un ‘’panel’’ de chefs d’Etat Africains pour intervenir dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Pour vous, quelle est la lecture que vous en faites ?
Kacou Gervais : La lecture est simple. Après toutes les dispositions qui ont été prises jusque maintenant pour obtenir le départ de M. Gbagbo après avoir perdu l’élection présidentielle, l’Union Africaine (UA) décide d’envoyer un panel de chefs d’Etat pour s’enquérir de la situation, et rechercher des solutions. Mais cette fois avec une donnée principale : parler de la décision de l’Union africaine de reconnaître M. Alassane Ouattara comme le président élu de la République de Côte d’Ivoire (…) Il s’agit simplement de se rendre à Abidjan pour, et c’est ce que tout le monde pense ici à Addis-Abeba, voir comment M. Laurent Gbagbo peut consentir et laisser sa charge à M. Alassane Ouattara pour qu’il puisse gouverner tranquillement.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
K.G : La mission a abouti .Dans la mesure où ce qui paraissait évident au départ faire l’objet de discussion. Le Président Alassane Ouattara est le président élu de la République de Côte d’Ivoire. Tous ont reconnu cela et ils le portent définitivement à la connaissance de tous les pays.
Quelles sont les chances de succès de la médiation des cinq chefs d’Etat qui sont attendus dans la capitale ivoirienne ?
K.G : On ne peut pas pressentir ni préjuger des résultats d’une telle mission. Nous avons demandé à Gbagbo depuis deux mois de quitter le pouvoir, mais il ne veut pas partir. Et nous ne pouvons pas attendre indéfinitevement et voir reporter les échéances, alors que l’élection présidentielle a eu lieu depuis le 28 Novembre 2010. Il temps pour Laurent Gbagbo de se plier à la volonté du peuple ivoirien d’abord qui a voté à 54,10% en faveur de M. Alassane Ouattara .Que M. Gbagbo comprenne qu’il ne peut plus faire de la résistance contre la volonté du peuple.
Pensez-vous que cette fois-ci sera la bonne avec le panel des chefs d’Etat africains ?
KG : Je l’espère vivement. Nous n’avons aucune raison de douter du succès d’une telle mission. Il s’agit des chefs d’Etat auxquels seront adjoints des experts désignés par l’Organisation des Nations unies. On pense que cette fois M. Gbagbo comprendra.
Si d’aventure cette mission venait à échouer ?
KG : Ecoutez, il s’agit là d’une spéculation pure. J’espère et je le répète encore que M. Gbagbo acceptera cette fois-ci de partir. Dans le cas contraire, l’option de la guerre, nous l’écartons pas. Tout à fait, l’option de la force reste toujours d’actualité.
Même au niveau de l’UA ?
KG : Oui et pourquoi pas ! Bien sûr, ce sera considéré. Au niveau de la CEDEAO exclusivement, nous prendrons dans ce cadre là nos responsabilités.
Propos retranscrits par Anzoumana Cissé