Tout se passe comme si la mise en place du panel composé de cinq chefs d’Etat décidée par l’Union africaine (UA) pour évaluer pendant un mois la situation en Côte d’Ivoire avait jeté un émoi dans les rangs de l’ONU et de la CEDEAO. On a l’impression qu’ils ont peur que quelque chose qu’ils cachent soit découvert. Pour cela, ils couvrent leurs actes du sceau du sacré, de la parole d’Evangile que nul n’a le droit de remettre en cause. A peine le panel annoncé que des voix s’élèvent déjà pour tenter d’orienter sa mission dans un sens qui n’est pas forcément le bon. Tenez, c’est Ban Ki-moon qui, présent à Addis-Abeba, a déclaré que recompter les voix serait «une grave injustice». Envers qui ? Il ne le dit point. En quoi recompter des voix pour découvrir la vérité serait-il un acte d’injustice?
Comme si cela ne suffisait pas, c’est M. Alain Leroy, secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, en marge du sommet de l’UA a déclaré, dimanche, dans les couloirs de la conférence à l’AFP que «la question du partage du pouvoir ne se pose pas» en Côte d’Ivoire. Pour lui, c’est Ouattara qui a gagné et c’est à lui de faire son gouvernement et de décider du degré de l’ouverture qu’il veut bien accorder aux autres partis politiques. Et Choï, qui s’est invité à Addis, de soutenir que «la signification de toute élection serait remise en question si nous acceptions un partage du pouvoir». Il a dit «nous», comme si c’est l’ONU qui a financé et organisé les élections en Côte d’Ivoire. De quoi se mêle-t-il, est-on tenté de dire. Car, en vérité, ce n’est même pas à l’ONU de décider, si oui ou non, il y aura un partage de pouvoir. C’est une question éminemment ivoiro-ivoirienne. Jusqu’à preuve du contraire, la Côte d’Ivoire n’est pas sous tutelle de l’ONU pour que ce soit elle qui décide s’il doit y avoir un partage de pouvoir ou pas. Et puis, en Côte d’Ivoire, le débat, ce n’est pas la question du partage de pouvoir. Le débat, c’est qui a gagné.
Mais, l’ONU ne s’arrête pas là. Elle menace même de recourir à la force si cela était nécessaire pour que son poulain puisse s’installer au palais présidentiel. «Le Sud-Coréen Y.J. Choi, principal représentant de l'Onu en Côte d'Ivoire, a prévenu, pour sa part, que les milliers de casques bleus déployés dans le pays étaient prêtss à se battre si nécessaire. "Même si notre mission est de protéger, nous avons des équipements supérieurs et nous pourrons toujours riposter", a-t-il dit», rapporte l’agence Reuters. Quant à Jean Ping, le président de la commission de l’Union africaine, il ne s’est nullement gêné pour affirmer que le Panel Chefs d’Etat vient tout simplement pour aider Alassane Ouattara à exercer le pouvoir.
La CEDEAO, le bras séculier nègre du complot n’est pas en reste. Dans un communiqué précipité rendu public dimanche dans la soirée, l’organisation sous-régionale affirme qu’il est «hors de question» de reconnaître le président Laurent Gbagbo. "La décision qu'ils ont prise est d'entreprendre une fois de plus une initiative pacifique pour faire partir Gbagbo, pas pour légitimer Gbagbo. C'est hors de question", a dit James Victor Gbeho, président de la Commission de la Cedeao. Cela pue simplement la haine. Une aversion pour quelqu’un qu’on veut par tous les moyens écarter du pouvoir au profit d’une marionnette à la solde de l’Occident. Pourquoi une telle frilosité ? Pourquoi ne veut-il pas reconnaître quelqu’un qui a gagné les élections ? Manifestement, le président Laurent Gbagbo et tout son gouvernement doivent encore retrousser les manches pour que la mission du panel des Chefs d’Etat ne soit pas détournée de son objectif.
Coulibaly Zié Oumar
Comme si cela ne suffisait pas, c’est M. Alain Leroy, secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, en marge du sommet de l’UA a déclaré, dimanche, dans les couloirs de la conférence à l’AFP que «la question du partage du pouvoir ne se pose pas» en Côte d’Ivoire. Pour lui, c’est Ouattara qui a gagné et c’est à lui de faire son gouvernement et de décider du degré de l’ouverture qu’il veut bien accorder aux autres partis politiques. Et Choï, qui s’est invité à Addis, de soutenir que «la signification de toute élection serait remise en question si nous acceptions un partage du pouvoir». Il a dit «nous», comme si c’est l’ONU qui a financé et organisé les élections en Côte d’Ivoire. De quoi se mêle-t-il, est-on tenté de dire. Car, en vérité, ce n’est même pas à l’ONU de décider, si oui ou non, il y aura un partage de pouvoir. C’est une question éminemment ivoiro-ivoirienne. Jusqu’à preuve du contraire, la Côte d’Ivoire n’est pas sous tutelle de l’ONU pour que ce soit elle qui décide s’il doit y avoir un partage de pouvoir ou pas. Et puis, en Côte d’Ivoire, le débat, ce n’est pas la question du partage de pouvoir. Le débat, c’est qui a gagné.
Mais, l’ONU ne s’arrête pas là. Elle menace même de recourir à la force si cela était nécessaire pour que son poulain puisse s’installer au palais présidentiel. «Le Sud-Coréen Y.J. Choi, principal représentant de l'Onu en Côte d'Ivoire, a prévenu, pour sa part, que les milliers de casques bleus déployés dans le pays étaient prêtss à se battre si nécessaire. "Même si notre mission est de protéger, nous avons des équipements supérieurs et nous pourrons toujours riposter", a-t-il dit», rapporte l’agence Reuters. Quant à Jean Ping, le président de la commission de l’Union africaine, il ne s’est nullement gêné pour affirmer que le Panel Chefs d’Etat vient tout simplement pour aider Alassane Ouattara à exercer le pouvoir.
La CEDEAO, le bras séculier nègre du complot n’est pas en reste. Dans un communiqué précipité rendu public dimanche dans la soirée, l’organisation sous-régionale affirme qu’il est «hors de question» de reconnaître le président Laurent Gbagbo. "La décision qu'ils ont prise est d'entreprendre une fois de plus une initiative pacifique pour faire partir Gbagbo, pas pour légitimer Gbagbo. C'est hors de question", a dit James Victor Gbeho, président de la Commission de la Cedeao. Cela pue simplement la haine. Une aversion pour quelqu’un qu’on veut par tous les moyens écarter du pouvoir au profit d’une marionnette à la solde de l’Occident. Pourquoi une telle frilosité ? Pourquoi ne veut-il pas reconnaître quelqu’un qui a gagné les élections ? Manifestement, le président Laurent Gbagbo et tout son gouvernement doivent encore retrousser les manches pour que la mission du panel des Chefs d’Etat ne soit pas détournée de son objectif.
Coulibaly Zié Oumar