Pour avoir pris le contre-pied des allégations du Front populaire ivoirien (Fpi), relativement au climat qui a prévalu durant le scrutin présidentiel du 28 novembre dernier, les préfets des zones Centre, Nord et Ouest viennent d'être suspendus par Laurent Gbagbo.
Pour avoir indiqué dans une déclaration que l'élection présidentielle du 28 novembre dernier s'est bien déroulée dans les zones Centre, Nord et Ouest (Cno), le corps préfectoral de ces différentes zones a été suspendu par Laurent Gbagbo. L'information a été donnée, hier, par Aka Konin, préfet du département de Bouaké. « C'est avec beaucoup de surprises que nous avons appris que, dans des bureaux de vote, des femmes ont été tuées et que des électeurs ont été empêchés de voter. Ce n'est pas le préfet qui organise les élections mais, en tant que représentant de l'Etat, on a quand-même notre droit de regard et c'est ce que nous avons vu et constaté que nous avons écrit. Et, pour avoir écrit ce que j'ai vu et constaté, on vient de m'appeler pour me dire que je suis suspendu. Mais, moi je suis très heureux parce qu'on me suspend pour avoir dit la vérité », a révélé Aka Konin, préfet du département de Bouaké. Au total, ce sont 15 autorités préfectorales des zones Cno dont 14 préfets et un secrétaire général de préfecture qui sont concernés par la mesure de suspension d'Emile Guiriéoulou, ministre de l'Intérieur du gouvernement illégitime d'Aké N'Gbo. « Cette décision est nulle et de nul effet parce que les préfets ne répondent plus de Laurent Gbagbo et de son gouvernement », a déclaré Félicien Sékongo, le porte-parole des Forces nouvelles, après sa rencontre avec les jeunes de Bouaké. « Cela ne me gêne pas », a toutefois rassuré, Aka Konin, devant les femmes baoulé du département de Bouaké qui sont massivement venues, hier matin, à la préfecture lui apporter leur soutien. Elles ont témoigné le même soutien au président de la République, Alassane Ouattara et au Premier ministre, Guillaume Soro. « Merci parce que vous avez, à travers vos différentes actions, veillé à ce que l'élection présidentielle se déroule sans heurts. Mieux, vous avez, à l'instar du corps préfectoral dans les zones Cno, fait un point exhaustif sur la situation qui a prévalu dans l'ensemble des zones et que les élections se sont déroulées de façon satisfaisante. Une prise de position qui nous va droit au cœur car, nous voyons en vous un homme de sincérité et de grandeur », ont assuré ces femmes baoulé dans la motion qu'elles ont adressée au préfet de Bouaké.
Denis Koné à Bouaké
Pour avoir indiqué dans une déclaration que l'élection présidentielle du 28 novembre dernier s'est bien déroulée dans les zones Centre, Nord et Ouest (Cno), le corps préfectoral de ces différentes zones a été suspendu par Laurent Gbagbo. L'information a été donnée, hier, par Aka Konin, préfet du département de Bouaké. « C'est avec beaucoup de surprises que nous avons appris que, dans des bureaux de vote, des femmes ont été tuées et que des électeurs ont été empêchés de voter. Ce n'est pas le préfet qui organise les élections mais, en tant que représentant de l'Etat, on a quand-même notre droit de regard et c'est ce que nous avons vu et constaté que nous avons écrit. Et, pour avoir écrit ce que j'ai vu et constaté, on vient de m'appeler pour me dire que je suis suspendu. Mais, moi je suis très heureux parce qu'on me suspend pour avoir dit la vérité », a révélé Aka Konin, préfet du département de Bouaké. Au total, ce sont 15 autorités préfectorales des zones Cno dont 14 préfets et un secrétaire général de préfecture qui sont concernés par la mesure de suspension d'Emile Guiriéoulou, ministre de l'Intérieur du gouvernement illégitime d'Aké N'Gbo. « Cette décision est nulle et de nul effet parce que les préfets ne répondent plus de Laurent Gbagbo et de son gouvernement », a déclaré Félicien Sékongo, le porte-parole des Forces nouvelles, après sa rencontre avec les jeunes de Bouaké. « Cela ne me gêne pas », a toutefois rassuré, Aka Konin, devant les femmes baoulé du département de Bouaké qui sont massivement venues, hier matin, à la préfecture lui apporter leur soutien. Elles ont témoigné le même soutien au président de la République, Alassane Ouattara et au Premier ministre, Guillaume Soro. « Merci parce que vous avez, à travers vos différentes actions, veillé à ce que l'élection présidentielle se déroule sans heurts. Mieux, vous avez, à l'instar du corps préfectoral dans les zones Cno, fait un point exhaustif sur la situation qui a prévalu dans l'ensemble des zones et que les élections se sont déroulées de façon satisfaisante. Une prise de position qui nous va droit au cœur car, nous voyons en vous un homme de sincérité et de grandeur », ont assuré ces femmes baoulé dans la motion qu'elles ont adressée au préfet de Bouaké.
Denis Koné à Bouaké
