BOUAKE - Quatre Ghanéens et un Togolais, arrêtés fin 2010 et soupçonnés d`être des mercenaires au service du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ont été libérés mardi par l`ex-rébellion du nord ivoirien alliée à son rival Alassane Ouattara, a constaté l`AFP.
Les cinq hommes interpellés fin décembre ont été remis par les Forces nouvelles (FN) à un représentant ghanéen, en présence de représentants des Nations unies lrs d`une cérémonie qui s`est déroulée à Bouaké (centre), fief des anciens rebelles des Forces nouvelles (FN).
Le directeur de la police des FN, le commissaire Nabalassé Koné, a expliqué que leur libération faisait suite à des "instructions" de Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion contrôlant le nord depuis 2002 et Premier ministre d`Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale.
Le vice-ministre ghanéen de l`Information, James Agyenim-Boateng, avait protesté fin décembre contre l`arrestation de "prétendus mercenaires ghanéens" et affirmé qu`il s`agissait d`artisans et de maçons. Accra avait d`abord parlé de cinq Ghanéens arrêtés.
Les cinq hommes étaient accusés de se renseigner sur les FN et leur
armement, avait affirmé à l`AFP un responsable des FN sous couvert d`anonymat.
La Côte d`Ivoire traverse une crise depuis la présidentielle du 28
novembre, le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se
disputant la victoire. Les violences postélectorales ont fait 271 morts depuis
mi-décembre, selon l`ONU.
Les cinq hommes interpellés fin décembre ont été remis par les Forces nouvelles (FN) à un représentant ghanéen, en présence de représentants des Nations unies lrs d`une cérémonie qui s`est déroulée à Bouaké (centre), fief des anciens rebelles des Forces nouvelles (FN).
Le directeur de la police des FN, le commissaire Nabalassé Koné, a expliqué que leur libération faisait suite à des "instructions" de Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion contrôlant le nord depuis 2002 et Premier ministre d`Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale.
Le vice-ministre ghanéen de l`Information, James Agyenim-Boateng, avait protesté fin décembre contre l`arrestation de "prétendus mercenaires ghanéens" et affirmé qu`il s`agissait d`artisans et de maçons. Accra avait d`abord parlé de cinq Ghanéens arrêtés.
Les cinq hommes étaient accusés de se renseigner sur les FN et leur
armement, avait affirmé à l`AFP un responsable des FN sous couvert d`anonymat.
La Côte d`Ivoire traverse une crise depuis la présidentielle du 28
novembre, le chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se
disputant la victoire. Les violences postélectorales ont fait 271 morts depuis
mi-décembre, selon l`ONU.