La ville de Bondoukou a connu hier mardi 1 février 2011, dans la matinée, de violents affrontements qui ont opposé des jeunes se réclamant du Rhdp et les Forces de défense et de sécurité (Fds) venus lever les barricades posées par ces manifestants sur les principales artères de la ville. Le bilan de ces heurts est lourd: un mort- c’est le premier manifestant qui trouve la mort à Bondoukou- et sept blessés dont un élément des Fds. C’est par dizaine que les manifestants se sont rendus tôt le matin au collège moderne et dans les deux lycées publics de la ville pour y déloger les élèves. Ces manifestants n`ont pas eu de mal à parvenir à leurs fins, car la veille, les élèves avaient subi des actes de violence de la part des mêmes manifestants. Cette fois, la jeunesse Rhdp a été prise en chasse par les Fds. Mais ces jeunes qui tiennent, coûte que coûte à faire respecter le mot d’ordre de désobéissance civile lancé
par leurs leaders (Alassane Ouattara et Soro Guillaume), ont posé des barricades sur les principales artères de la ville. Les éléments des Fds ont procédé à leur enlèvement puisque ces barricades « ne pouvaient demeurer sur la voie publique », ont fait observer les forces de l`ordre. Mais c’était sans compter avec la détermination des manifestants, qui ont opposé une résistance farouche, contraignant les Fds à utiliser les bombes lacrymogènes pour disperser la foule. Peine perdue, car parmi les manifestants du jour, se trouvaient de ‘vrais caïds’, dont des jeunes mécaniciens et ferronniers, habitués aux « durs travaux »,dit-on. Il s’en est alors suivi un affrontement violent, qui a entrainé la mort par balle du jeune Ouattara Sidiki, âgé de 20 ans. Six autres blessés dont trois par balles. Parmi ceux-ci, deux cas jugés graves par les services hospitaliers, mais dont la vie est hors de danger. Ils ont été évacués
sur Abidjan pour des soins. L’un des blessés a d’ailleurs perdu un œil atteint par un fragment de bombe lacrymogène tandis que le second a une double fracture au pied, causée par balle. Le septième blessé est un élément des Fds, qui a reçu un coup de machette sur la tête. Notons que les manifestants ont rassemblé puis brûlé les affaires trouvées aux domiciles de deux éléments des Fds. Le secrétaire général du conseil départemental de Bondoukou dirigé par le FPI, Yébarth Marcel, a lui aussi vu son domicile visité-sans dommage- par des manifestants déchaînés. Depuis 14 h, le calme est revenu dans la ville de Bondoukou. Rappelons que l’école a rouvert il n`y a deux semaines, après sept semaines de fermeture.
Yosan Ange Ménélik
Correspondant régional
par leurs leaders (Alassane Ouattara et Soro Guillaume), ont posé des barricades sur les principales artères de la ville. Les éléments des Fds ont procédé à leur enlèvement puisque ces barricades « ne pouvaient demeurer sur la voie publique », ont fait observer les forces de l`ordre. Mais c’était sans compter avec la détermination des manifestants, qui ont opposé une résistance farouche, contraignant les Fds à utiliser les bombes lacrymogènes pour disperser la foule. Peine perdue, car parmi les manifestants du jour, se trouvaient de ‘vrais caïds’, dont des jeunes mécaniciens et ferronniers, habitués aux « durs travaux »,dit-on. Il s’en est alors suivi un affrontement violent, qui a entrainé la mort par balle du jeune Ouattara Sidiki, âgé de 20 ans. Six autres blessés dont trois par balles. Parmi ceux-ci, deux cas jugés graves par les services hospitaliers, mais dont la vie est hors de danger. Ils ont été évacués
sur Abidjan pour des soins. L’un des blessés a d’ailleurs perdu un œil atteint par un fragment de bombe lacrymogène tandis que le second a une double fracture au pied, causée par balle. Le septième blessé est un élément des Fds, qui a reçu un coup de machette sur la tête. Notons que les manifestants ont rassemblé puis brûlé les affaires trouvées aux domiciles de deux éléments des Fds. Le secrétaire général du conseil départemental de Bondoukou dirigé par le FPI, Yébarth Marcel, a lui aussi vu son domicile visité-sans dommage- par des manifestants déchaînés. Depuis 14 h, le calme est revenu dans la ville de Bondoukou. Rappelons que l’école a rouvert il n`y a deux semaines, après sept semaines de fermeture.
Yosan Ange Ménélik
Correspondant régional