Philippe Attey, ancien Directeur général de la Sotra veut-il manger à deux râteliers? En tout cas, l'homme, nommé ministre de l'Industrie et du développement du secteur privé dans le Gouvernement de l'ex-président Laurent Gbagbo, est très accroché à son ancien poste.
En effet, depuis la première semaine du mois de décembre 2010, il est au ministère de l'Industrie et du développement du secteur privé. Un ministère où les challenges sont énormes et les défis nombreux à relever à cause du gros tissu industriel dont regorge la Côte d'Ivoire dans la sous-région. Les enjeux sont si importants qu'un ministre qui a en charge le portefeuille d'un tel département ne saurait surfer sur une autre activité. Mais Philippe Attey a décidé de ''garder'' son poste de Directeur de Directeur général de la Sotra, malgré l'incompatibilité qui en résulte avec sa fonction de ministre. De source digne de foi, M. Attey veut continuer à faire la pluie et le beau temps au sein de la Sotra. Des travailleurs n'ont pas manqué de nous interpeller sur les actes posés par l'ancien Directeur général qui, selon des indiscrétions, a confié que le cumul de poste n'en n'est pas un car il aurait la caution de l'ex-président Laurent Gbagbo. Donc c'est Gbagbo qui lui aurait demandé de demeurer à son poste. Vraiment paradoxal car un ministre du Gouvernement Aké N'Gbo, en l'occurence Désiré Dallo (Economie et Finances) qui était Directeur général du Port autonome de San Pedro, a selon nos sources, pris de la distance vis-à-vis de ses anciennes fonctions. Arguant qu'il suit les injonctions de son président Gbagbo qui lui a demandé de se consacrer exclusivement à son ministère. A preuve, on ne le voit même plus dans ses anciens locaux. Ce qui n'est pas le cas de Philippe Attey qui continue de se rendre à la Sotra pour présider certaines réunions.
Attey l'omnipotent
Du point de vue légal, cela est interdit car il y a une incompatibilité entre sa fonction antérieure de DG et la présente. Du point de vue éthique, sa présence à son ancien poste est malséante et non bénéfique aux nouveaux défis qu'il doit relever. Cela est de notoriété, ses fréquentes apparitions dans l'entreprise ne sont pas du goût de plusieurs syndicalistes. Il ne veut pas lâcher prise alors qu'après sa désignation comme ministre, une réunion d'urgence du conseil d'administration, en date du 15 décembre 2010, a approuvé la nomination d'un Directeur général par intérim, en la personne d'Armand Yapi Yapi, anciennement Secrétaire général de la Sotra (mêmes attributs qu'un Directeur général adjoint). Les nouvelles prérogatives de Yapi Yapi sont d'assurer le fonctionnement normal de l'entreprise. Et mettre fin à l'incompatibilité de la fonction de ministre et de Directeur général dont jouit Philippe Attey. Mais tout cela n'a pas altéré l'ardeur de l'ex-Dg de la Sotra qui, malgré la présence d'un Directeur général intérimaire n'en a rien à cirer. Cela est d'autant plus vrai que dans les textes, c'est bien quelqu'un qui est chargé de la gestion quotidienne de l'entreprise mais dans les faits, c'est Philippe Attey qui est toujours le '' big boss''. Le jeudi dernier justement, à en croire un des syndicalistes, il a pris part à la réunion dénommée '' Dialogue direct''. Celle-ci rassemble d'un côté la Direction générale et de l'autre côté, les représentants de syndicats. Philippe Attey a informé les syndicalistes sur l'avenir de l'entreprise et sur les décisions prises. Il a même promis aux travailleurs qu'ils seront payés au plus tard le 28 janvier avec en prime le paiement des gratifications étalées sur 4 mois (février, mars, avril, mai). L'ancien directeur général de la Sotra de sources crédibles, a même procédé à des nominations postérieures à sa nomination. Et c'est avec cela que les refondateurs veulent diriger la Côte d'Ivoire.
Dans l'attente des explications
Mais comme l'ont indiqué d'autres syndicalistes, des nominations seraient à intérêt financier, considérations ethniques et caractère sentimental. Vrai ou faux ? Le concerné devrait véritablement éclairer la lanterne des travailleurs au sujet de sa présence dans les locaux de la Sotra , à Vridi. Aujourd'hui, cette confusion de rôle fragilise considérablement l'entreprise et la met à mal, elle qui tire le diable par la queue. L'on révèle aussi que des agents de la Sotra qui travaillent désormais avec Philippe Attey au ministère de l'Industrie et du développement du secteur privé continuent d'émarger à la Société des transports abidjanais. Sous l'impuissance du Directeur général par intérim, Armand Yapi Yapi dont les pouvoirs sont annihilés par le ministre Attey. D'où la création d'un profond malaise au sein de l'entreprise. Et la décision de Désiré Dallo de suspendre, par le biais d'un communiqué, tous les conseils d'administration n'est pas faite pour favoriser les contrôles au niveau de la gestion des entreprises. En effet, le communiqué paru dans le quotidien '' Fraternité Matin'' du 21 décembre 2010 est une note circulaire aux Présidents de conseil d'administration des sociétés d'Etat et sociétés à participation financière publique majoritaire. Il leur est demandé de suspendre toute réunion de conseil d'administration. Un sésame qui favorise la gabegie au sein de la Sotra car il n'y a plus d'organes de contrôles des sociétés à cause de la suspension des conseils d'administration. Ce qui laisse la porte ouverte à toutes sortes d'abus surtout à caractère financier. La vérité est là, implacable. Philippe Attey est donc présent de corps et d'esprit. Toute chose qui dénote du bicéphalisme qui prévaut à la tête de la Direction générale de la Sotra. Ainsi , en plus d'être dans un gouvernement non reconnu par la communauté internationale, l'ex-Directeur général de la Sotra brave l'autorité de son mentor. Attey est parti mais sans être parti en réalité. Toutes nos tentatives pour joindre le cabinet ministériel de Philippe Attey pour en savoir davantage, sont restées infructueuses.
OG
En effet, depuis la première semaine du mois de décembre 2010, il est au ministère de l'Industrie et du développement du secteur privé. Un ministère où les challenges sont énormes et les défis nombreux à relever à cause du gros tissu industriel dont regorge la Côte d'Ivoire dans la sous-région. Les enjeux sont si importants qu'un ministre qui a en charge le portefeuille d'un tel département ne saurait surfer sur une autre activité. Mais Philippe Attey a décidé de ''garder'' son poste de Directeur de Directeur général de la Sotra, malgré l'incompatibilité qui en résulte avec sa fonction de ministre. De source digne de foi, M. Attey veut continuer à faire la pluie et le beau temps au sein de la Sotra. Des travailleurs n'ont pas manqué de nous interpeller sur les actes posés par l'ancien Directeur général qui, selon des indiscrétions, a confié que le cumul de poste n'en n'est pas un car il aurait la caution de l'ex-président Laurent Gbagbo. Donc c'est Gbagbo qui lui aurait demandé de demeurer à son poste. Vraiment paradoxal car un ministre du Gouvernement Aké N'Gbo, en l'occurence Désiré Dallo (Economie et Finances) qui était Directeur général du Port autonome de San Pedro, a selon nos sources, pris de la distance vis-à-vis de ses anciennes fonctions. Arguant qu'il suit les injonctions de son président Gbagbo qui lui a demandé de se consacrer exclusivement à son ministère. A preuve, on ne le voit même plus dans ses anciens locaux. Ce qui n'est pas le cas de Philippe Attey qui continue de se rendre à la Sotra pour présider certaines réunions.
Attey l'omnipotent
Du point de vue légal, cela est interdit car il y a une incompatibilité entre sa fonction antérieure de DG et la présente. Du point de vue éthique, sa présence à son ancien poste est malséante et non bénéfique aux nouveaux défis qu'il doit relever. Cela est de notoriété, ses fréquentes apparitions dans l'entreprise ne sont pas du goût de plusieurs syndicalistes. Il ne veut pas lâcher prise alors qu'après sa désignation comme ministre, une réunion d'urgence du conseil d'administration, en date du 15 décembre 2010, a approuvé la nomination d'un Directeur général par intérim, en la personne d'Armand Yapi Yapi, anciennement Secrétaire général de la Sotra (mêmes attributs qu'un Directeur général adjoint). Les nouvelles prérogatives de Yapi Yapi sont d'assurer le fonctionnement normal de l'entreprise. Et mettre fin à l'incompatibilité de la fonction de ministre et de Directeur général dont jouit Philippe Attey. Mais tout cela n'a pas altéré l'ardeur de l'ex-Dg de la Sotra qui, malgré la présence d'un Directeur général intérimaire n'en a rien à cirer. Cela est d'autant plus vrai que dans les textes, c'est bien quelqu'un qui est chargé de la gestion quotidienne de l'entreprise mais dans les faits, c'est Philippe Attey qui est toujours le '' big boss''. Le jeudi dernier justement, à en croire un des syndicalistes, il a pris part à la réunion dénommée '' Dialogue direct''. Celle-ci rassemble d'un côté la Direction générale et de l'autre côté, les représentants de syndicats. Philippe Attey a informé les syndicalistes sur l'avenir de l'entreprise et sur les décisions prises. Il a même promis aux travailleurs qu'ils seront payés au plus tard le 28 janvier avec en prime le paiement des gratifications étalées sur 4 mois (février, mars, avril, mai). L'ancien directeur général de la Sotra de sources crédibles, a même procédé à des nominations postérieures à sa nomination. Et c'est avec cela que les refondateurs veulent diriger la Côte d'Ivoire.
Dans l'attente des explications
Mais comme l'ont indiqué d'autres syndicalistes, des nominations seraient à intérêt financier, considérations ethniques et caractère sentimental. Vrai ou faux ? Le concerné devrait véritablement éclairer la lanterne des travailleurs au sujet de sa présence dans les locaux de la Sotra , à Vridi. Aujourd'hui, cette confusion de rôle fragilise considérablement l'entreprise et la met à mal, elle qui tire le diable par la queue. L'on révèle aussi que des agents de la Sotra qui travaillent désormais avec Philippe Attey au ministère de l'Industrie et du développement du secteur privé continuent d'émarger à la Société des transports abidjanais. Sous l'impuissance du Directeur général par intérim, Armand Yapi Yapi dont les pouvoirs sont annihilés par le ministre Attey. D'où la création d'un profond malaise au sein de l'entreprise. Et la décision de Désiré Dallo de suspendre, par le biais d'un communiqué, tous les conseils d'administration n'est pas faite pour favoriser les contrôles au niveau de la gestion des entreprises. En effet, le communiqué paru dans le quotidien '' Fraternité Matin'' du 21 décembre 2010 est une note circulaire aux Présidents de conseil d'administration des sociétés d'Etat et sociétés à participation financière publique majoritaire. Il leur est demandé de suspendre toute réunion de conseil d'administration. Un sésame qui favorise la gabegie au sein de la Sotra car il n'y a plus d'organes de contrôles des sociétés à cause de la suspension des conseils d'administration. Ce qui laisse la porte ouverte à toutes sortes d'abus surtout à caractère financier. La vérité est là, implacable. Philippe Attey est donc présent de corps et d'esprit. Toute chose qui dénote du bicéphalisme qui prévaut à la tête de la Direction générale de la Sotra. Ainsi , en plus d'être dans un gouvernement non reconnu par la communauté internationale, l'ex-Directeur général de la Sotra brave l'autorité de son mentor. Attey est parti mais sans être parti en réalité. Toutes nos tentatives pour joindre le cabinet ministériel de Philippe Attey pour en savoir davantage, sont restées infructueuses.
OG
