Le coût de la vie augmente alors que les revenus stagnent. Et pourtant, il faut bien se nourrir .La popote, un casse-tête chinois pour les travailleurs en cette période de crise post-électorale qui secoue la Côte d'Ivoire depuis près de quatre mois. Chacun y va de ses moyens, à sa cadence. Nous avons rencontré trois catégories de familles. Comment se nourrissent-elles ?
Mais avant, ces trois catégories se présentent comme suit: la famille à revenu faible, celle aisée, et la moyenne. En cette crise post-électorale, il va s'en dire que la gestion quotidienne des porte-feuilles ne sera pas du tout identique pour elles. A noter que l'accent est mis sur la popote et tout ce qui est en rapport avec la nourriture.
Famille à revenu faible
Chez Z.Gaston, maçon de son état où nous nous sommes rendu dans la commune d'Abobo-Baoulé le 23 janvier dernier, le budget quotidien est de 4000 Fcfa qui se repartit comme suit ,1000 Fcfa sont réservés pour le petit déjeuner .Mais selon lui, cela n'est pas régulier à cause de la crise post-électorale, car la famille est nombreuse et arrive difficilement à suivre cette cadence. Inutile de rappeler que les goûter et autres petits repas de la journée sont quasi inexistants dans cette famille. Pour la fille aînée de Z.G, la famille étant financièrement limitée, elle va privilégier la quantité à qualité. " Nous consommons beaucoup de riz .Il faudrait que je sois claire sur cette situation que nous vivons. La sauce qui l'accompagne est diversifiée, même si elle est n'est pas garnie de viande ou de poisson. Tout compte fait, nous ne mettons pas un point d'honneur à la manière de nous nourrir chaque jour ", a ajouté Mme Z. Gaston. Pour elle, l'essentiel, c'est d'avoir le ventre plein et le côté diététique importe peu. Ainsi, cette période de crise post-électorale où tout a augmenté sur le marché, souvent le riz préparé avec du piment et de l'huile suffit en fin de compte. Les dépenses de la famille Z.G en matière de nourriture se chiffrent à 120 000 Fcfa dans le mois.
Famille à revenu moyen
Du côté du quartier Adjoufou, la situation est différente chez S.Armand, chef d'équipe à la Sir. Ici la famille parce que moins nombreuse, arrive tant bien que mal à gérer son budget quotidien .Dans cette famille, le petit déjeuner est fixé à 500 Fcfa par jour. Selon S.A, tout juste le pain et les œufs, car avec cette crise post-électorale le lait, le sucre et autres sont devenus très chers sur le marché. La popote quotidienne s'élève à 5000 Fcfa. La famille S.Armand est très prudente dans ses dépenses .Pour Mme Armand, les goûter ne sont pas quotidiens ,car selon elle ,sa famille y accorde moins d'intérêt .Néanmoins, elle fait particulièrement attention à ce qu'elle mange. Selon S Armand la nourriture est variée (riz, foutou et attiéké) et la qualité fait partie de ses habitudes .Les dépenses mensuelles s'élèvent à 150 000 Fcfa.
Famille à revenu élevé
Chez les N. Félix, chef du personnel dans une structure de la place habitant dans la commune de Yopougon-millionaire, l'aisance financière se sent dans les dépenses quotidiennes. Petit déjeuner, déjeuner, goûter les après-midis et dîner. Bien sûr, un accent est mis sur la qualité. Aussi, à table, on a l'entrée, le plat de résistante et le dessert. Le tout accompagné d'une bouteille de vin pour faciliter la digestion.Ces détails traduisent le poids de la bourse de cette famille. Les dépenses quotidiennes s'élèvent à 8000 Fcfa, petit déjeuner y compris. Les emplettes se font généralement au super marché .Ce qui revient à dire qu'au cas échéant les dépenses peuvent atteindre dix mille (10 000 Fcfa) sans compter celles liées aux distractions, parties de bouffes dans les restaurants .La famille N. Félix malgré cette crise post-électorale, n’éprouve aucune peine à joindre les deux bouts. Son budget est d'environ 240 000 Fcfa dans le mois. " Je demande à nos politiciens de s'accorder pour que nous puissions nous retrouver dans nos dépenses. Sinon c'est grave ", a-t-il plaidé.
Bakou Norbert
Mais avant, ces trois catégories se présentent comme suit: la famille à revenu faible, celle aisée, et la moyenne. En cette crise post-électorale, il va s'en dire que la gestion quotidienne des porte-feuilles ne sera pas du tout identique pour elles. A noter que l'accent est mis sur la popote et tout ce qui est en rapport avec la nourriture.
Famille à revenu faible
Chez Z.Gaston, maçon de son état où nous nous sommes rendu dans la commune d'Abobo-Baoulé le 23 janvier dernier, le budget quotidien est de 4000 Fcfa qui se repartit comme suit ,1000 Fcfa sont réservés pour le petit déjeuner .Mais selon lui, cela n'est pas régulier à cause de la crise post-électorale, car la famille est nombreuse et arrive difficilement à suivre cette cadence. Inutile de rappeler que les goûter et autres petits repas de la journée sont quasi inexistants dans cette famille. Pour la fille aînée de Z.G, la famille étant financièrement limitée, elle va privilégier la quantité à qualité. " Nous consommons beaucoup de riz .Il faudrait que je sois claire sur cette situation que nous vivons. La sauce qui l'accompagne est diversifiée, même si elle est n'est pas garnie de viande ou de poisson. Tout compte fait, nous ne mettons pas un point d'honneur à la manière de nous nourrir chaque jour ", a ajouté Mme Z. Gaston. Pour elle, l'essentiel, c'est d'avoir le ventre plein et le côté diététique importe peu. Ainsi, cette période de crise post-électorale où tout a augmenté sur le marché, souvent le riz préparé avec du piment et de l'huile suffit en fin de compte. Les dépenses de la famille Z.G en matière de nourriture se chiffrent à 120 000 Fcfa dans le mois.
Famille à revenu moyen
Du côté du quartier Adjoufou, la situation est différente chez S.Armand, chef d'équipe à la Sir. Ici la famille parce que moins nombreuse, arrive tant bien que mal à gérer son budget quotidien .Dans cette famille, le petit déjeuner est fixé à 500 Fcfa par jour. Selon S.A, tout juste le pain et les œufs, car avec cette crise post-électorale le lait, le sucre et autres sont devenus très chers sur le marché. La popote quotidienne s'élève à 5000 Fcfa. La famille S.Armand est très prudente dans ses dépenses .Pour Mme Armand, les goûter ne sont pas quotidiens ,car selon elle ,sa famille y accorde moins d'intérêt .Néanmoins, elle fait particulièrement attention à ce qu'elle mange. Selon S Armand la nourriture est variée (riz, foutou et attiéké) et la qualité fait partie de ses habitudes .Les dépenses mensuelles s'élèvent à 150 000 Fcfa.
Famille à revenu élevé
Chez les N. Félix, chef du personnel dans une structure de la place habitant dans la commune de Yopougon-millionaire, l'aisance financière se sent dans les dépenses quotidiennes. Petit déjeuner, déjeuner, goûter les après-midis et dîner. Bien sûr, un accent est mis sur la qualité. Aussi, à table, on a l'entrée, le plat de résistante et le dessert. Le tout accompagné d'une bouteille de vin pour faciliter la digestion.Ces détails traduisent le poids de la bourse de cette famille. Les dépenses quotidiennes s'élèvent à 8000 Fcfa, petit déjeuner y compris. Les emplettes se font généralement au super marché .Ce qui revient à dire qu'au cas échéant les dépenses peuvent atteindre dix mille (10 000 Fcfa) sans compter celles liées aux distractions, parties de bouffes dans les restaurants .La famille N. Félix malgré cette crise post-électorale, n’éprouve aucune peine à joindre les deux bouts. Son budget est d'environ 240 000 Fcfa dans le mois. " Je demande à nos politiciens de s'accorder pour que nous puissions nous retrouver dans nos dépenses. Sinon c'est grave ", a-t-il plaidé.
Bakou Norbert