ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo n`a pas honoré le paiement, prévu fin janvier, d`environ 30 millions de dollars d`intérêts d`un emprunt de 2,4 milliards USD à des créanciers privés, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Le gouvernement n`a pas honoré ce remboursement sur sa dette, car il a été "contraint de suspendre toute opération en attendant que les sanctions de l`Union européenne et de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) soient levées", a déclaré à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la quasi-totalité de la communauté internationale a reconnu Alassane Ouattara président élu, et presse Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.
Le pouvoir en place est l`objet de sanctions visant à l`étrangler financièrement: l`UE a gelé ses avoirs en Europe et l`Uémoa lui a retiré la gestion des comptes ivoiriens à la banque centrale ouest-africaine (BCEAO), les confiant à M. Ouattara.
Pour les intérêts de l`emprunt, la Côte d`Ivoire devait rembourser la somme de 30 M USD fin décembre mais avait bénéficé d`un délai de grâce jusqu`à fin janvier.
L`emprunt de 2,4 mds USD (1,8 md d`euros), à un groupe de créanciers composé à l`origine essentiellement de banques et d`une durée de 23 ans, est issu de nombreuses négociations avec le pays, dans le cadre du programme de redressement de la Côte d`Ivoire mis en place avec l`aide du Fonds monétaire international (FMI).
Une première échance de remboursement avait été honorée fin juin 2010.
Le gouvernement n`a pas honoré ce remboursement sur sa dette, car il a été "contraint de suspendre toute opération en attendant que les sanctions de l`Union européenne et de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) soient levées", a déclaré à l`AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la quasi-totalité de la communauté internationale a reconnu Alassane Ouattara président élu, et presse Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.
Le pouvoir en place est l`objet de sanctions visant à l`étrangler financièrement: l`UE a gelé ses avoirs en Europe et l`Uémoa lui a retiré la gestion des comptes ivoiriens à la banque centrale ouest-africaine (BCEAO), les confiant à M. Ouattara.
Pour les intérêts de l`emprunt, la Côte d`Ivoire devait rembourser la somme de 30 M USD fin décembre mais avait bénéficé d`un délai de grâce jusqu`à fin janvier.
L`emprunt de 2,4 mds USD (1,8 md d`euros), à un groupe de créanciers composé à l`origine essentiellement de banques et d`une durée de 23 ans, est issu de nombreuses négociations avec le pays, dans le cadre du programme de redressement de la Côte d`Ivoire mis en place avec l`aide du Fonds monétaire international (FMI).
Une première échance de remboursement avait été honorée fin juin 2010.