C’est surprenant, mais c’est ainsi : le développement d’un pays, sa progression vers une plus grande richesse s’accompagnent bien souvent, de l’apparition de maladies nouvelles. Sédentarité, adoption de nouveaux comportements alimentaires, tabagisme… Tous ces changements dans les modes de vie représentent une forme de rançon du progrès. Ils concourent à l’émergence de nouvelles affections, chroniques et mortelles, comme les maladies cardiovasculaires. C’est ce que les spécialistes appellent la transition épidémiologique.
Voici les explications du Pr Abdelhamid Aberkane chef du service de Réanimation médicale au CHU de Constantine. Un homme qui a du phénomène une vision doublement autorisée : après avoir été aux responsabilités comme ministre, il est aujourd’hui confronté à la réalité d’un terrain en pleine évolution.
L’espérance de vie en Algérie, est passée de 52 ans en 1962 à 75 ans aujourd’hui. Ce changement radical s’est traduit par un vieillissement de la population, et l’alourdissement de toutes les pathologies liées à l’âge.
Affections cardiovasculaires, diabète, obésité, maladies respiratoires chroniques…
Pour Abdelhamid Aberkane, la transition épidémiologique se caractérise en premier lieu par une moindre incidence des maladies infectieuses, et cela grâce au développement des vaccinations.
La période est donc marquée par le passage de la lutte contre les maladies infectieuses, à l’apparition de pathologies dégénératives liées au vieillissement, et aux comportements.
L’Algérie est aujourd’hui confrontée à une véritable « épidémie » d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus du myocarde.
C’est un fardeau extrêmement lourd en ce moment, en Algérie. L’hypertension artérielle, premier facteur de risque d’AVC, n’est pas assez prise en charge dans notre pays. Le tabagisme ne cesse de progresser, et avec les changements alimentaires l’incidence du diabète a considérablement augmenté ces dernières années.
Hypertension, diabète, tabagisme, mauvaise hygiène alimentaire… Voilà le cocktail détonnant auquel doivent faire face la plupart des pays sur le chemin du développement.
www.destinationsante.com
Voici les explications du Pr Abdelhamid Aberkane chef du service de Réanimation médicale au CHU de Constantine. Un homme qui a du phénomène une vision doublement autorisée : après avoir été aux responsabilités comme ministre, il est aujourd’hui confronté à la réalité d’un terrain en pleine évolution.
L’espérance de vie en Algérie, est passée de 52 ans en 1962 à 75 ans aujourd’hui. Ce changement radical s’est traduit par un vieillissement de la population, et l’alourdissement de toutes les pathologies liées à l’âge.
Affections cardiovasculaires, diabète, obésité, maladies respiratoires chroniques…
Pour Abdelhamid Aberkane, la transition épidémiologique se caractérise en premier lieu par une moindre incidence des maladies infectieuses, et cela grâce au développement des vaccinations.
La période est donc marquée par le passage de la lutte contre les maladies infectieuses, à l’apparition de pathologies dégénératives liées au vieillissement, et aux comportements.
L’Algérie est aujourd’hui confrontée à une véritable « épidémie » d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus du myocarde.
C’est un fardeau extrêmement lourd en ce moment, en Algérie. L’hypertension artérielle, premier facteur de risque d’AVC, n’est pas assez prise en charge dans notre pays. Le tabagisme ne cesse de progresser, et avec les changements alimentaires l’incidence du diabète a considérablement augmenté ces dernières années.
Hypertension, diabète, tabagisme, mauvaise hygiène alimentaire… Voilà le cocktail détonnant auquel doivent faire face la plupart des pays sur le chemin du développement.
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