Monsieur le Président du Faso ;
Monsieur le Premier Ministre ;
Mesdames et Messieurs les Ministres des deux Gouvernements ;
Madame et Messieurs les Membres du Corps préfectoral ;
Messieurs les Officiers ;
Chers frères de la famille Yacouba Sylla.
Je suis très sensible à votre présence ici, ce jour. Vous tous, Chefs de village qui êtes venus de Gagnoa avec à votre tête, le Chef des Chefs ; tous les habitants de Mama et de ses environnants.
Aujourd'hui, je n'ai pas grand-chose à vous dire. Je suis venu vous présenter Blaise Compaoré qui fait l'amitié à la République de Côte d'Ivoire de venir en visite officielle et qui me fait aussi l'amitié de venir dans mon village.
Depuis mars 2007, à trois (Soro Guillaume, Gbagbo Laurent et Blaise Compaoré) , nous avons signé- c'est nous deux qui avons signé, et, lui, Guillaume Soro, a paraphé, l' Accord Politique de Ouagadougou (APO)-, mais, il y a encore des sceptiques.
Chers frères et soeurs, allez leur dire que la guerre est finie ; et qu'elle est véritablement finie. Soro est à Mama ; Compaoré est à Mama ; moi j'étais à Ferké et à Ziniaré (village natal du Président du Faso). Il ne faut pas confondre l'avenir de la paix et puis le retard qu'on met dans l'organisation des élections. Ce sont deux choses différentes. La paix est venue. On va à Samatiguila, Sinématiali, Tengréla. On va partout. La paix est venue.
Maintenant, nous sommes en train de préparer les élections. C'est comme si tu viens en voiture d'Abidjan à Gagnoa. Tu as déjà dépassé Sikensi, N'Douci, Tiassalé, Hermenkono, Divo, Lakota ; tu es au carrefour des ''Guébiés'', et puis, on dit : " il ne va pas vite ! ". Il va aller vite comment ? Il est déjà arrivé à Gagnoa. Comme on dit ici : " tchoco tchoco on va faire les élections". Puisque c'est déjà fait, c'est déjà arrivé, il ne faut pas se presser.
Mais, aujourd'hui, je suis venu vous présenter Blaise Compaoré. Il est venu nous saluer au village, réjouissons- nous pour cela. Je suis heureux et fier des dons que vous lui avez faits. C'est bien et c'est honorable ; et cela marque notre gratitude.
Monsieur le Président, chez nous, on dit que lorsque ''tu es l'étranger du rat palmiste, tu ne manges que les graines palmistes, parce que c'est ce qu'il a''. Ce n'est que le riz qu'on a. On mange le riz avec de la viande ; c'est pourquoi, on vous a donné quelques bœufs. On n'en a pas plus, sinon, on vous aurait donné plus. C'est ce que je voulais dire. Je suis vraiment content.
Mais, je voudrais vous présenter Bébéto. C'est un Burkinabè. Il est avec moi depuis 1988. Il travaille avec moi. C'est lui qui s'occupe du jardin. Et comme je l'ai cité en exemple lors de la dernière fête nationale, il est devenu une vedette.
Il s'appelle Ilboudo…. Il y a également chez moi, un autre Burkinabé du nom d'Adama .
Monsieur le Président, l'histoire de Bébéto que j'ai racontée, c'est que lorsqu'on a commencé à travailler dans la résidence, nous avons planté des arbres fruitiers.
Un jour, lorsque je suis venu ici, j'ai constaté qu'il y avait des aubergines, des piments. J'ai réuni tout le monde et j'ai demandé qui avait fait cela ? Mes frères (Ndlr : Bhété) ont cru que j'allais les gronder (réprimander) pour cela. C'est Bébéto et sa femme qui avaient cultivé ces vivriers. Je lui, alors, remis de l'argent pour le féliciter. Les autres n'avaient pas compris qu'il prenait leurs salaires pour payer les tomates, les piments et autres, de Bébéto. C'est pourquoi, j'ai raconté cela à la télévision pour donner aux Ivoiriens, le goût du travail ; le goût de l'effort.
Depuis que j'ai raconté cette histoire, Bébéto est devenu une personnalité très connue et très célèbre.
Adama, lui, s'appelle, le ''Chevalier'', parce qu'il s'occupe des chevaux.
Président, maintenant, je vous cède le micro.
Je vous remercie.
Monsieur le Premier Ministre ;
Mesdames et Messieurs les Ministres des deux Gouvernements ;
Madame et Messieurs les Membres du Corps préfectoral ;
Messieurs les Officiers ;
Chers frères de la famille Yacouba Sylla.
Je suis très sensible à votre présence ici, ce jour. Vous tous, Chefs de village qui êtes venus de Gagnoa avec à votre tête, le Chef des Chefs ; tous les habitants de Mama et de ses environnants.
Aujourd'hui, je n'ai pas grand-chose à vous dire. Je suis venu vous présenter Blaise Compaoré qui fait l'amitié à la République de Côte d'Ivoire de venir en visite officielle et qui me fait aussi l'amitié de venir dans mon village.
Depuis mars 2007, à trois (Soro Guillaume, Gbagbo Laurent et Blaise Compaoré) , nous avons signé- c'est nous deux qui avons signé, et, lui, Guillaume Soro, a paraphé, l' Accord Politique de Ouagadougou (APO)-, mais, il y a encore des sceptiques.
Chers frères et soeurs, allez leur dire que la guerre est finie ; et qu'elle est véritablement finie. Soro est à Mama ; Compaoré est à Mama ; moi j'étais à Ferké et à Ziniaré (village natal du Président du Faso). Il ne faut pas confondre l'avenir de la paix et puis le retard qu'on met dans l'organisation des élections. Ce sont deux choses différentes. La paix est venue. On va à Samatiguila, Sinématiali, Tengréla. On va partout. La paix est venue.
Maintenant, nous sommes en train de préparer les élections. C'est comme si tu viens en voiture d'Abidjan à Gagnoa. Tu as déjà dépassé Sikensi, N'Douci, Tiassalé, Hermenkono, Divo, Lakota ; tu es au carrefour des ''Guébiés'', et puis, on dit : " il ne va pas vite ! ". Il va aller vite comment ? Il est déjà arrivé à Gagnoa. Comme on dit ici : " tchoco tchoco on va faire les élections". Puisque c'est déjà fait, c'est déjà arrivé, il ne faut pas se presser.
Mais, aujourd'hui, je suis venu vous présenter Blaise Compaoré. Il est venu nous saluer au village, réjouissons- nous pour cela. Je suis heureux et fier des dons que vous lui avez faits. C'est bien et c'est honorable ; et cela marque notre gratitude.
Monsieur le Président, chez nous, on dit que lorsque ''tu es l'étranger du rat palmiste, tu ne manges que les graines palmistes, parce que c'est ce qu'il a''. Ce n'est que le riz qu'on a. On mange le riz avec de la viande ; c'est pourquoi, on vous a donné quelques bœufs. On n'en a pas plus, sinon, on vous aurait donné plus. C'est ce que je voulais dire. Je suis vraiment content.
Mais, je voudrais vous présenter Bébéto. C'est un Burkinabè. Il est avec moi depuis 1988. Il travaille avec moi. C'est lui qui s'occupe du jardin. Et comme je l'ai cité en exemple lors de la dernière fête nationale, il est devenu une vedette.
Il s'appelle Ilboudo…. Il y a également chez moi, un autre Burkinabé du nom d'Adama .
Monsieur le Président, l'histoire de Bébéto que j'ai racontée, c'est que lorsqu'on a commencé à travailler dans la résidence, nous avons planté des arbres fruitiers.
Un jour, lorsque je suis venu ici, j'ai constaté qu'il y avait des aubergines, des piments. J'ai réuni tout le monde et j'ai demandé qui avait fait cela ? Mes frères (Ndlr : Bhété) ont cru que j'allais les gronder (réprimander) pour cela. C'est Bébéto et sa femme qui avaient cultivé ces vivriers. Je lui, alors, remis de l'argent pour le féliciter. Les autres n'avaient pas compris qu'il prenait leurs salaires pour payer les tomates, les piments et autres, de Bébéto. C'est pourquoi, j'ai raconté cela à la télévision pour donner aux Ivoiriens, le goût du travail ; le goût de l'effort.
Depuis que j'ai raconté cette histoire, Bébéto est devenu une personnalité très connue et très célèbre.
Adama, lui, s'appelle, le ''Chevalier'', parce qu'il s'occupe des chevaux.
Président, maintenant, je vous cède le micro.
Je vous remercie.
