Dans sa logique suicidaire de confiscation du pouvoir, Laurent Gbagbo, l'homme que Dieu a envoyé sur terre pour " libérer toute l'Afrique ", selon Simone Gbagbo, vient de franchir une autre étape qui démontre clairement qu'il ne cédera jamais le pouvoir à celui que le peuple de Côte d'Ivoire a choisi.
En effet, après avoir, pour contourner les effets de la perte de signature sur les comptes de la Côte d'Ivoire à la Bceao, pris le 25 janvier un décret de réquisition de la direction nationale ainsi que les Agences nationales de la Bceao, Laurent Gbagbo vient de créer " sa Commission bancaire " à lui, pour contourner celle de l'Uemoa. Organe de surveillance et de contrôle des banques et établissements financiers, la Commission bancaire l'Uemoa a été créée le 1er octobre 1990 par une convention entre les Etats-membres. Sa mission est de contrôler sur pièce et sur place auprès des banques et établissements financiers, de prendre des mesures administratives en cas de non respect des dispositions applicables (mise en garde, procédures disciplinaires, etc) prend des sanctions disciplinaires selon la gravité des infractions constatées (retrait d'agrément, blâmes, interdiction partielle ou totale des opérations, etc). La Commission bancaire de l'Uemoa qui est présidée par le gouverneur de la Bceao est un organe qui se réunit au moins une fois par trimestre. Eh bien, c'est une copie de cet organe que Laurent Gbagbo vient de se doter, dans sa logique de contourner l'Uemoa. La décision a été prise le 31 janvier 2011 par arrêté du ministre de l'Economie et des finances du gouvernement sans visa d'Aké N'Gbo.
A l'article de 4 de cet arrêté, l'on peut lire, " La Commission bancaire de l'Union monétaire ouest africaine cesse d'exercer ses fonctions sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire, à la date de signature du présent arrêté ". Comme on le voit, sans regarder derrière et sans savoir où sa course folle va le conduire, Laurent Gbagbo continue d'engager et de trainer la Côte d'Ivoire et son peuple résigné, dans une aventure périlleuse. Interrogé sur les conséquences d'une telle mesure, un haut cadre de la Bceao nationale a déclaré : " Il faut arrêter ce monsieur avant qu'il ne finisse par faire s'écrouler toute l'économie du pays… "
Daniel Sovy
En effet, après avoir, pour contourner les effets de la perte de signature sur les comptes de la Côte d'Ivoire à la Bceao, pris le 25 janvier un décret de réquisition de la direction nationale ainsi que les Agences nationales de la Bceao, Laurent Gbagbo vient de créer " sa Commission bancaire " à lui, pour contourner celle de l'Uemoa. Organe de surveillance et de contrôle des banques et établissements financiers, la Commission bancaire l'Uemoa a été créée le 1er octobre 1990 par une convention entre les Etats-membres. Sa mission est de contrôler sur pièce et sur place auprès des banques et établissements financiers, de prendre des mesures administratives en cas de non respect des dispositions applicables (mise en garde, procédures disciplinaires, etc) prend des sanctions disciplinaires selon la gravité des infractions constatées (retrait d'agrément, blâmes, interdiction partielle ou totale des opérations, etc). La Commission bancaire de l'Uemoa qui est présidée par le gouverneur de la Bceao est un organe qui se réunit au moins une fois par trimestre. Eh bien, c'est une copie de cet organe que Laurent Gbagbo vient de se doter, dans sa logique de contourner l'Uemoa. La décision a été prise le 31 janvier 2011 par arrêté du ministre de l'Economie et des finances du gouvernement sans visa d'Aké N'Gbo.
A l'article de 4 de cet arrêté, l'on peut lire, " La Commission bancaire de l'Union monétaire ouest africaine cesse d'exercer ses fonctions sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire, à la date de signature du présent arrêté ". Comme on le voit, sans regarder derrière et sans savoir où sa course folle va le conduire, Laurent Gbagbo continue d'engager et de trainer la Côte d'Ivoire et son peuple résigné, dans une aventure périlleuse. Interrogé sur les conséquences d'une telle mesure, un haut cadre de la Bceao nationale a déclaré : " Il faut arrêter ce monsieur avant qu'il ne finisse par faire s'écrouler toute l'économie du pays… "
Daniel Sovy