Depuis la proclamation des résultats le 02 décembre 2010, la Côte d’Ivoire notre pays est comme ces deux femmes de la bible dans "Le Jugement de Salomon" dans 1 Rois chapitre 3 V 16-28. Deux femmes qui, réclamant le même bébé sont allées voir le roi Salomon, pour que celui-ci leur rende justice. L’une d’entre elles, par inadvertance avait écrasé le sien pendant la nuit. Devant ce dilemme puisque toutes les deux avaient des arguments solides, le roi leur proposa de couper le bébé en deux pour que chacune d’elles, puisse en avoir une part. Mais, la véritable mère du bébé supplia le roi de n’en rien faire mais de le donner plutôt à sa rivale; qui, elle, n’était pas contre la solution de couper le bébé en deux pour qu’aucune d’elles ne puisse le garder. C’est ainsi, que l’on découvrit que, celle qui était prête à offrir le fruit de ses entrailles en sacrifice en le donnant à cette femme au lieu de le voir mourir; était la véritable mère de celui-ci. Le roi lui fit donc justice en lui rendant son bébé.
Ouattara-Gbagbo : ce qui les oppose
En effet, depuis deux mois, la Côte d’Ivoire se retrouve à sa tête avec deux présidents de la République. L’un, Alassane Ouattara, reconnu par la CEI, la communauté internationale, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’Union Européenne, l’ONU, l’UEMOA et l’autre, Laurent Gbagbo, légitimé par le Conseil constitutionnel. Le premier, en tant que Haut fonctionnaire a occupé des postes dans des Institutions prestigieuses telles que la BCEAO, le FMI ; a été le Premier Ministre de Félix Houphouët-Boigny tandis que le second est historien, Professeur-Chercheur et « l’opposant légendaire » de Félix Houphouët-Boigny. Alassane Ouattara ou ADO est un homme élevé à l’occidental : pragmatique, rigoureux avec un sens élevé du devoir tandis que Laurent Gbagbo, est un fonceur, un tribun et considéré comme l’épouvantail des occidentaux qui s’en méfient comme de la peste. Et, dans cette bataille entre ces deux géants, tout le monde : les Ivoiriens, la communauté internationale, l’Afrique est en train d’y perdre son latin. Car à dire vrai, tous deux possèdent de solides arguments qui compliquent encore plus la tâche des uns et des autres. Tous deux font vaciller, pencher les pronostics d’un côté comme l’autre, déchaînent les passions, créent la polémique.
La geurre des tranchées
Laurent Gbagbo bien que, ne régnant que sur 40% du territoire a derrière lui, une partie de l’armée, des miliciens et des jeunes patriotes prêts à mourir pour lui. De plus, c’est encore lui, qui, pour le moment a la main mise sur la capitale économique, Abidjan ; centre névralgique de l’économie ivoirienne, les deux ports (Abidjan et San-Pédro).Quant à Alassane Ouattara et ses alliés du RHDP, UPCI et les Forces armées des Forces nouvelles ; ils détiennent 60% du territoire mais le hic, c’est qu’ils sont pour les têtes pensantes séquestrées dans ce qu‘il est convenu d’appeler aujourd’hui, le plus petit Etat du monde : L’hôtel du Golf. Certes, Laurent Gbagbo et son entourage croulent sous le poids des sanctions: économiques, financières, matérielles et diplomatiques mais, il est encore debout, dirige le pays de main ferme, défie la communauté internationale, les Présidents africains pendant que, Alassane Ouattara, retranché à l’hôtel du Golf est le maître absolu de l’extérieur ; c`est-à-dire tout ce qui concerne la diplomatie, les affaires étrangères et l’économie externe. Bien que, Laurent Gbagbo ait avec l’intervention de l’ECOMOG, une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête, il ne donne aucun signe de faiblesse. Au contraire, il n’arrête pas d’attaquer et de contre-attaquer. Et, quand une sanction tombe de l’extérieur (Occident, Afrique), le camp intérieur (Abidjan) réplique aussitôt. A un décret répond un autre décret. A un communiqué du gouvernement Guillaume Soro répond celui du gouvernement Aké M’Gbo. Vice-versa. Faisant ainsi monter les enchères et le mercure avec comme point culminant, la nationalisation de la BCEAO-CI, la réquisition de son personnel et de toutes les agences nationales, le paiement immédiat de la vignette alors qu’elle court jusqu’en mars 2011 ; l’interdiction de la vente du cacao, la démission de Dacoury Tabley, gouverneur en exercice de la BCEAO, l’installation de Aly Coulibaly en tant qu’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, etc... C’est dans tout ce charivari que, l’Union Africaine lors de la 16ème session du Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine qui, s’est déroulée à Addis-Abeba le 28 Janvier, a décidé d’envoyer un panel de 5 Chefs d’États. Des "missionnaires" qui auront pour rôle de ramener la paix en Côte d’Ivoire en faisant accepter le verdict des urnes par les deux camps. Bien avant ce panel, on a eu droit à la médiation des Présidents Béninois, Cap-verdien et Sierra-Léonais. Puis, ce fut au tour de Raila Odinga, le Premier Kenyan ensuite le Président Malawite. Aujourd’hui, sur décision des Chefs d’État africains, c’est au tour de ce panel de venir tenter sa chance. Faire fléchir au moins l’un des deux candidats pour ouvrir la porte aux négociations. Mais avant même que, ce panel ne se soit prononcé sur quoi que ce soit ; que déjà, il est « récusé » par le camp LMP, qui pose un préalable avant tout début de négociation. Car, il est hors de question pour eux, d’adhérer à cette feuille de route qui dit que, « Alassane Ouattara est le président élu de la Côte d’Ivoire ». De l’autre côté, on « veut connaître le contenu de la feuille de route du panel des Chefs d’ États ».
Le peuple pris en ‘’Otage’’
Et, pendant ce temps, le peuple pris en étau entre le marteau et l’enclume souffre. Et, pendant ce temps, le peuple meurt. Et, pendant ce temps, les entreprises, les usines, les commerces, les hôtels ferment à tour de bras. Et, pendant ce temps, le chômage augmente à une allure folle. Et, pendant ce temps, les écoles sont fermées ou fonctionnent à moitié. Et, pendant ce temps, les épidémies telles que le choléra, la fièvre jaune se répandent. Et, pendant ce temps, les hôpitaux ne reçoivent plus les subventions nécessaires. Et, pendant ce temps, la misère bat des records. Et, pendant ce temps, ils sont nombreux les Ivoiriens qui vont se réfugier dans d’autres pays voisins. Et, pendant ce temps, les droits de l’homme ont pris du plomb dans l’aile. Et, pendant ce temps, les Ivoiriens appellent à l’aide toutes les divinités de la terre. Tant le ciel semble obscur. Alors, face à toute cette misère morale, économique, financière, matérielle et spirituelle ; pourquoi ne pas marquer un arrêt. Un arrêt salutaire et se demander jusqu’où, nous sommes tous prêts à aller. Comme le roi Salomon face à ce dilemme, que voulons-nous ? Le sacrifice ultime ou la mort ? C’est-à-dire le partage de pouvoir avec une Côte d’Ivoire réunifiée avec tous ses enfants ou l’ECOMOG et ce que cela suppose d’effets collatéraux? De plus, il est indéniable que, Alassane Ouattara aussi bien que Laurent Gbagbo, détiennent tous deux, une armée (les FDS pour l’un et les Fafn pour l’autre) à même d’ouvrir les hostilités. C’est à dire, déclencher une guerre civile. On peut dès lors, se poser la question de savoir pourquoi, aucun des deux ne veut franchir le rubicond ? Tout simplement parce qu’aucun des deux protagonistes ne désirent se lancer dans une guerre civile dont on ne connaît pas l’issue et qui, risque non seulement de les emporter tous deux mais réduire à néant tout ce pourquoi, ils se sont tant battus et ont tant lutté envers et contre tout pendant toutes ces années: l’accession au pouvoir !
Comportez-vous comme
le roi Salomon
Dans ce cas, que risquent-ils à ce qu’il y ait partage du pouvoir ? Il est vrai que, Alassane Ouattara a déjà accepté le principe en offrant 25% des postes de son gouvernement au camp Gbagbo mais pourquoi ne pas aller plus loin ? En effet, que perd-t-il à proposer la primature à un homme issu de LMP ? Peut-être, qu’il y perdra un peu d’orgueil et ne respectera pas le deal conclu entre lui et le RHDP à qui, devrait en principe revenir le poste de Premier Ministre. Quant à Laurent Gbagbo, étant entendu que, tous sont contre lui, et qu’il est la pierre d’achoppement pourquoi, n’accepterait-il pas comme la véritable mère de l’enfant, de le sauver en le donnant à l’autre? Dire, « je ne suis pas d’accord mais j’accepte de partir pour le bien de mon peuple ». Parce que le contraire, signifie la mort qui, dans notre cas est peut-être la guerre civile. En faisant, ce choix douloureux, cette femme a fait l’option de la vie et non et de la mort ! De la vie et non de la destruction ! De la vie et non du chaos ! Par son acte, elle a fait le choix, de la bonté sur l’égoïsme, de l’humilité sur l’orgueil, de l’amour avec grand "A" sur l’égocentrisme, le nombrilisme. Par cet acte salvateur, c’est toute la Côte d’Ivoire qui gagne ! Le Peuple Ivoirien qui gagne ! La paix qui gagne ! L’avenir de l’Éburnie qui gagne ! L’économie ivoirienne qui gagne ! La cohésion sociale qui gagne ! Ce n’est qu’à ce prix seul, que l’on saura comme ces deux femmes qui est le véritable "père" de la Côte d’Ivoire. Celui qui est prêt à se sacrifier pour que cette nation vive et renaisse de ses cendres ou celui qui est prêt à la voir anéantie pour qu’aucun des deux ne puisse en profiter.
Marie-Laure AYÉ
Ouattara-Gbagbo : ce qui les oppose
En effet, depuis deux mois, la Côte d’Ivoire se retrouve à sa tête avec deux présidents de la République. L’un, Alassane Ouattara, reconnu par la CEI, la communauté internationale, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’Union Européenne, l’ONU, l’UEMOA et l’autre, Laurent Gbagbo, légitimé par le Conseil constitutionnel. Le premier, en tant que Haut fonctionnaire a occupé des postes dans des Institutions prestigieuses telles que la BCEAO, le FMI ; a été le Premier Ministre de Félix Houphouët-Boigny tandis que le second est historien, Professeur-Chercheur et « l’opposant légendaire » de Félix Houphouët-Boigny. Alassane Ouattara ou ADO est un homme élevé à l’occidental : pragmatique, rigoureux avec un sens élevé du devoir tandis que Laurent Gbagbo, est un fonceur, un tribun et considéré comme l’épouvantail des occidentaux qui s’en méfient comme de la peste. Et, dans cette bataille entre ces deux géants, tout le monde : les Ivoiriens, la communauté internationale, l’Afrique est en train d’y perdre son latin. Car à dire vrai, tous deux possèdent de solides arguments qui compliquent encore plus la tâche des uns et des autres. Tous deux font vaciller, pencher les pronostics d’un côté comme l’autre, déchaînent les passions, créent la polémique.
La geurre des tranchées
Laurent Gbagbo bien que, ne régnant que sur 40% du territoire a derrière lui, une partie de l’armée, des miliciens et des jeunes patriotes prêts à mourir pour lui. De plus, c’est encore lui, qui, pour le moment a la main mise sur la capitale économique, Abidjan ; centre névralgique de l’économie ivoirienne, les deux ports (Abidjan et San-Pédro).Quant à Alassane Ouattara et ses alliés du RHDP, UPCI et les Forces armées des Forces nouvelles ; ils détiennent 60% du territoire mais le hic, c’est qu’ils sont pour les têtes pensantes séquestrées dans ce qu‘il est convenu d’appeler aujourd’hui, le plus petit Etat du monde : L’hôtel du Golf. Certes, Laurent Gbagbo et son entourage croulent sous le poids des sanctions: économiques, financières, matérielles et diplomatiques mais, il est encore debout, dirige le pays de main ferme, défie la communauté internationale, les Présidents africains pendant que, Alassane Ouattara, retranché à l’hôtel du Golf est le maître absolu de l’extérieur ; c`est-à-dire tout ce qui concerne la diplomatie, les affaires étrangères et l’économie externe. Bien que, Laurent Gbagbo ait avec l’intervention de l’ECOMOG, une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête, il ne donne aucun signe de faiblesse. Au contraire, il n’arrête pas d’attaquer et de contre-attaquer. Et, quand une sanction tombe de l’extérieur (Occident, Afrique), le camp intérieur (Abidjan) réplique aussitôt. A un décret répond un autre décret. A un communiqué du gouvernement Guillaume Soro répond celui du gouvernement Aké M’Gbo. Vice-versa. Faisant ainsi monter les enchères et le mercure avec comme point culminant, la nationalisation de la BCEAO-CI, la réquisition de son personnel et de toutes les agences nationales, le paiement immédiat de la vignette alors qu’elle court jusqu’en mars 2011 ; l’interdiction de la vente du cacao, la démission de Dacoury Tabley, gouverneur en exercice de la BCEAO, l’installation de Aly Coulibaly en tant qu’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, etc... C’est dans tout ce charivari que, l’Union Africaine lors de la 16ème session du Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine qui, s’est déroulée à Addis-Abeba le 28 Janvier, a décidé d’envoyer un panel de 5 Chefs d’États. Des "missionnaires" qui auront pour rôle de ramener la paix en Côte d’Ivoire en faisant accepter le verdict des urnes par les deux camps. Bien avant ce panel, on a eu droit à la médiation des Présidents Béninois, Cap-verdien et Sierra-Léonais. Puis, ce fut au tour de Raila Odinga, le Premier Kenyan ensuite le Président Malawite. Aujourd’hui, sur décision des Chefs d’État africains, c’est au tour de ce panel de venir tenter sa chance. Faire fléchir au moins l’un des deux candidats pour ouvrir la porte aux négociations. Mais avant même que, ce panel ne se soit prononcé sur quoi que ce soit ; que déjà, il est « récusé » par le camp LMP, qui pose un préalable avant tout début de négociation. Car, il est hors de question pour eux, d’adhérer à cette feuille de route qui dit que, « Alassane Ouattara est le président élu de la Côte d’Ivoire ». De l’autre côté, on « veut connaître le contenu de la feuille de route du panel des Chefs d’ États ».
Le peuple pris en ‘’Otage’’
Et, pendant ce temps, le peuple pris en étau entre le marteau et l’enclume souffre. Et, pendant ce temps, le peuple meurt. Et, pendant ce temps, les entreprises, les usines, les commerces, les hôtels ferment à tour de bras. Et, pendant ce temps, le chômage augmente à une allure folle. Et, pendant ce temps, les écoles sont fermées ou fonctionnent à moitié. Et, pendant ce temps, les épidémies telles que le choléra, la fièvre jaune se répandent. Et, pendant ce temps, les hôpitaux ne reçoivent plus les subventions nécessaires. Et, pendant ce temps, la misère bat des records. Et, pendant ce temps, ils sont nombreux les Ivoiriens qui vont se réfugier dans d’autres pays voisins. Et, pendant ce temps, les droits de l’homme ont pris du plomb dans l’aile. Et, pendant ce temps, les Ivoiriens appellent à l’aide toutes les divinités de la terre. Tant le ciel semble obscur. Alors, face à toute cette misère morale, économique, financière, matérielle et spirituelle ; pourquoi ne pas marquer un arrêt. Un arrêt salutaire et se demander jusqu’où, nous sommes tous prêts à aller. Comme le roi Salomon face à ce dilemme, que voulons-nous ? Le sacrifice ultime ou la mort ? C’est-à-dire le partage de pouvoir avec une Côte d’Ivoire réunifiée avec tous ses enfants ou l’ECOMOG et ce que cela suppose d’effets collatéraux? De plus, il est indéniable que, Alassane Ouattara aussi bien que Laurent Gbagbo, détiennent tous deux, une armée (les FDS pour l’un et les Fafn pour l’autre) à même d’ouvrir les hostilités. C’est à dire, déclencher une guerre civile. On peut dès lors, se poser la question de savoir pourquoi, aucun des deux ne veut franchir le rubicond ? Tout simplement parce qu’aucun des deux protagonistes ne désirent se lancer dans une guerre civile dont on ne connaît pas l’issue et qui, risque non seulement de les emporter tous deux mais réduire à néant tout ce pourquoi, ils se sont tant battus et ont tant lutté envers et contre tout pendant toutes ces années: l’accession au pouvoir !
Comportez-vous comme
le roi Salomon
Dans ce cas, que risquent-ils à ce qu’il y ait partage du pouvoir ? Il est vrai que, Alassane Ouattara a déjà accepté le principe en offrant 25% des postes de son gouvernement au camp Gbagbo mais pourquoi ne pas aller plus loin ? En effet, que perd-t-il à proposer la primature à un homme issu de LMP ? Peut-être, qu’il y perdra un peu d’orgueil et ne respectera pas le deal conclu entre lui et le RHDP à qui, devrait en principe revenir le poste de Premier Ministre. Quant à Laurent Gbagbo, étant entendu que, tous sont contre lui, et qu’il est la pierre d’achoppement pourquoi, n’accepterait-il pas comme la véritable mère de l’enfant, de le sauver en le donnant à l’autre? Dire, « je ne suis pas d’accord mais j’accepte de partir pour le bien de mon peuple ». Parce que le contraire, signifie la mort qui, dans notre cas est peut-être la guerre civile. En faisant, ce choix douloureux, cette femme a fait l’option de la vie et non et de la mort ! De la vie et non de la destruction ! De la vie et non du chaos ! Par son acte, elle a fait le choix, de la bonté sur l’égoïsme, de l’humilité sur l’orgueil, de l’amour avec grand "A" sur l’égocentrisme, le nombrilisme. Par cet acte salvateur, c’est toute la Côte d’Ivoire qui gagne ! Le Peuple Ivoirien qui gagne ! La paix qui gagne ! L’avenir de l’Éburnie qui gagne ! L’économie ivoirienne qui gagne ! La cohésion sociale qui gagne ! Ce n’est qu’à ce prix seul, que l’on saura comme ces deux femmes qui est le véritable "père" de la Côte d’Ivoire. Celui qui est prêt à se sacrifier pour que cette nation vive et renaisse de ses cendres ou celui qui est prêt à la voir anéantie pour qu’aucun des deux ne puisse en profiter.
Marie-Laure AYÉ