Le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unis (Onu) et le 16 ème sommet de l’Union africaine (UA) ont tous deux appelé à «la levée immédiate du blocus du Golf Hôtel d’Abidjan». Cet appel n’a pas encore connu un début d’application. C’est du moins le constat que nous avons fait hier mercredi 2 février 2011, lorsque nous nous sommes rendus sur les lieux.
Il est 13 h 30 mn, ce mercredi 2 février. La Riviera, le quartier dans lequel se trouve l’hôtel du Golf est plongé dans un silence de cimetière. A notre arrivée à l’ambassade des Etat-Unis, nous constatons que, des bois et des briques sont dressés comme barricade pour empêcher toute personne d’accéder à l’hôtel où est retranché Alassane Ouattara et son gouvernement. Néanmois nous pousserons notre visite jusqu’au cheick-point. Des agents de police en poste nous font remarquer que, tout accès au Golf Hôtel est interdit. « Monsieur, nous n’avons pas reçu des consignes que des journalistes devaient aller au Golf. Nous ne pouvons pas vous laisser passer », nous a indiqué cet élément des Crs qui, avec ses autres collaborateurs Fds veillent au grain. D’ailleurs, la non-levée du blocus du Golf Hôtel était bien visible puisque les taxis communément appelés wôro wôro et les véhicules des particuliers étaient obligés d’emprunter l’axe collège Delafosse-Marie Thérèse Houphouët-Boigny pour atteindre Cocody. Deux chars étaient positionnés devant la résidence de l’épouse du premier président ivoirien. Il ressort donc, de notre investigation que, le blocus du Golf n’a pas été levé. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait recommandé la fin de l’état de siège dans son communiqué du 28 janvier 2011: «le Groupe conclura son travail dans un délai qui ne dépassera pas un mois, et ses conclusions, telles qu’elles seront entérinées par le Conseil, seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes avec lesquelles elles auront été négociées. Exige la levée immédiate du blocus de l’Hôtel du Golf et l’arrêt de tous actes de violence et exactions contre la population civile, ainsi que les appels ayant pour effet l’incitation à la haine et à la violence, d’où qu’elles viennent». Ce même appel avait été lancé par le Conseil de sécurité de l’Onu dans sa résolution relative à l’envoi en Côte d’Ivoire de 2000 casques bleus en ces termes : «le Conseil Exige de toutes les parties qu’elles s’acquittent scrupuleusement de l’obligation à elles faites de respecter la sécurité de l’Onuci et des autres membres du personnel des Nations unies et fassent en sorte que la liberté de circulation de l’Onuci et des Forces françaises qui l’appuient soit pleinement respectée, avec accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire ivoirien, y compris à tous les organes administratifs et gouvernementaux, et demande instamment la levée immédiate du blocus de l’hôtel du Golf».
T.Abdoulaye
Il est 13 h 30 mn, ce mercredi 2 février. La Riviera, le quartier dans lequel se trouve l’hôtel du Golf est plongé dans un silence de cimetière. A notre arrivée à l’ambassade des Etat-Unis, nous constatons que, des bois et des briques sont dressés comme barricade pour empêcher toute personne d’accéder à l’hôtel où est retranché Alassane Ouattara et son gouvernement. Néanmois nous pousserons notre visite jusqu’au cheick-point. Des agents de police en poste nous font remarquer que, tout accès au Golf Hôtel est interdit. « Monsieur, nous n’avons pas reçu des consignes que des journalistes devaient aller au Golf. Nous ne pouvons pas vous laisser passer », nous a indiqué cet élément des Crs qui, avec ses autres collaborateurs Fds veillent au grain. D’ailleurs, la non-levée du blocus du Golf Hôtel était bien visible puisque les taxis communément appelés wôro wôro et les véhicules des particuliers étaient obligés d’emprunter l’axe collège Delafosse-Marie Thérèse Houphouët-Boigny pour atteindre Cocody. Deux chars étaient positionnés devant la résidence de l’épouse du premier président ivoirien. Il ressort donc, de notre investigation que, le blocus du Golf n’a pas été levé. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait recommandé la fin de l’état de siège dans son communiqué du 28 janvier 2011: «le Groupe conclura son travail dans un délai qui ne dépassera pas un mois, et ses conclusions, telles qu’elles seront entérinées par le Conseil, seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes avec lesquelles elles auront été négociées. Exige la levée immédiate du blocus de l’Hôtel du Golf et l’arrêt de tous actes de violence et exactions contre la population civile, ainsi que les appels ayant pour effet l’incitation à la haine et à la violence, d’où qu’elles viennent». Ce même appel avait été lancé par le Conseil de sécurité de l’Onu dans sa résolution relative à l’envoi en Côte d’Ivoire de 2000 casques bleus en ces termes : «le Conseil Exige de toutes les parties qu’elles s’acquittent scrupuleusement de l’obligation à elles faites de respecter la sécurité de l’Onuci et des autres membres du personnel des Nations unies et fassent en sorte que la liberté de circulation de l’Onuci et des Forces françaises qui l’appuient soit pleinement respectée, avec accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire ivoirien, y compris à tous les organes administratifs et gouvernementaux, et demande instamment la levée immédiate du blocus de l’hôtel du Golf».
T.Abdoulaye