Les populations d'Agnibilékrou n'ont pas fini de pleurer leurs martyrs tombés sous les balles assassines de la soldatesque de Secré KouaKou, que déjà des personnes tapies dans l'ombre s'agitent pour discréditer le Maire, le Pr Kouacou Djah Guillaume, l'envoyé du Président de la République dans la Capitale du Djuablin, lors des obsèques des trois manifestants tombés au champ d'honneur. Pour ce qui est du choix du Maire, seul le Président Alassane Ouattara peut en donner les raisons objectives.
Toutefois, ce choix peut s'expliquer par la présence assidue du maire Kouacou Djah sur le terrain politique. Depuis une dizaine d'années qu'il tient les rênes du pouvoir municipal, il anime sans coup férir la vie politique de son parti, le PDCI/RDA, dans sa commune. Et ce n'est pas la moindre des choses.
Il est par ailleurs, Président du RHDP à Agnibilékrou qu'il anime avec intelligence avec Ally Ouattara, le vice-président, délégué départemental du RDR. Au second tour des présidentielles, après que le Président eut appelé à voter pour son frère Alassane Ouattara, il fut nommé respectivement co-directeur et Sous-directeur Régional de la campagne du Président Ouattara. A Agnibilékrou, Pr Kouacou Djah fut l'un des principaux animateurs de la Campagne du président démocratiquement élu à l'instar des cadres et autres élus.
Mais ce n'est pas de la forfanterie que de dire que la victoire est venue principalement de la Commune où le président Ouattara a fait le plein de voix. D'où vient donc le fait que des aigris contestent son choix pour avoir été l'émissaire du Dr Alassane Ouattara ? En acceptant cette mission, il n'avait nullement l'intention de voler la vedette d'autres personnes qui auraient pu être choisies elles-aussi par le Dr Alassane Ouattara.
Si telle avait été sa volonté, sans aucun doute que le Maire n'aurait élevé ni la voix ni la moindre protestation. Et, pourtant son choix constitue un problème majeur pour quelques personnes qui se livrent à des attaques en règle contre lui, parce qu'elles n'admettent pas le principe de son choix.
Mais, c'est de bonne guerre dans nos régions où toute ascension sociale est mal reçue par les uns et les autres. Au point de précipiter le promu dans les profondeurs abyssales. Cette pratique ressemble bien à la politique de la terre brûlée .Concernant les fonds débloqués par le Président Alassane Ouattara, le Maire n'a jamais fait mystère sur les chapitres de dépenses .Encore aurait- il fallu qu'ils demandassent la répartition des dons à l'envoyé du Président, si telle était réellement la volonté de ces hommes masqués?
Mais comme la malveillance et les mensonges sont des règles d'or dans notre microcosme politique, ils n'ont trouvé mieux qu'à se répandre dans les journaux pour réaliser leur dessein funeste. En réalité, le Maire n'a pas géré unilatéralement la somme débloquée. Tous ceux qui ont effectué le déplacement dans le Djuablin savent la répartition des dons puisque les chapitres de dépenses ont été portés à la connaissance de tous ceux se sont investis dans les différentes étapes de toutes cérémonies. Bien malin pourrait dire le contraire.
Au-delà du montant, la conservation et l'entretien des corps ainsi que les dépenses d'autres genres ont été effectués par le Maire. Mais par décence, il n'a pas voulu le porter à la connaissance du grand public. Toutefois, compte tenu de l'acharnement de quelques personnes qui ont monté en épingle une affaire qui n'en est pas une, voici les chapitres des dépenses, pour leur propre gouverne :
-Linceul pour les défunts: 25 000x3=75 000 FCFA
-Caveau (3 tombes cimentées) : 170 000 FCFA
-Victimes décédées : 200 000x3= 600 000 FCFA
-Sacrifices pour la cérémonie du 7è jour, le dimanche, remis aux dignitaires musulmans: 400 000 FCFA
-Locations chaises+bâches : 83 000 FCFA
-Location 3 bâchées (pour les corps) : 10 000 FCFA
-Rituel traditionnel à la Cour royale : 150 000 FCFA
-Sonorisation de la mosquée : 20 000 FCFA
-Blessés : 50 000x9= 450 000 FCFA
-Frais du blessé hospitalisé au Ghana : 150 000 FCFA
-Restauration du RHDP : 50 000 FCFA
-Soutien à monsieur N'Guessan Benoît pour la veillée de prière pour le jeune baoulé: 100 000 FCFA
-Tous frais hospitaliers pour le blessé d'Abidjan : 530 000 FCFA
-Certificats médicaux (pour les blessés d'Agnibilékrou)+certificat genre de morts= 200 000 FCFA
-Don du Président Alassane Ouattara à la mosquée (pour les Imans lors de la cérémonie du septième jour)= 50 000 FCFA
-TOTAL = 3 038 000 FCFA
Le week-end dernier n'a pas été de tout repos pour le professeur Kouacou Djah Guillaume, maire d'Agnibilékrou, l'envoyé du Président de la République, son excellence Alassane Dramane Ouattara, et la forte délégation qui l'a accompagné dans la capitale du Djuablin, pour assister aux obsèques des trois jeunes " marcheurs " tombés sous les balles assassines de la garde rapprochée de Kouakou Secré, ministre du gouvernement illégal de Laurent Gbagbo, qui s'est illustrée de fort triste manière, le lundi 24 janvier, à Agnibilékrou.
Pour le moins qu'on puisse dire, la présence du maire d'Agnibilékrou, ainsi que celle de la forte délégation du RHDP en provenance de Tanda, Bondoukou et d'Abengourou ont été très appréciées par les populations qui ont vu en cela une marque d'estime et de considération du Président Alassane Dramane ouattara pour les victimes de la soldatesque de Laurent Gbagbo. Et elles l'ont signifié à l'envoyé du Président Alassane Ouattara qui s'est rendu successivement aux domiciles des parents des défunts Sidibé Karim, Kouassi Kouakou Gomez et Siaka Oauattara pour leur apporter le soutien et la compassion du Dr Alassane Dramane Ouattara, aux familles éplorées. Partout, le message de l'envoyé du président était le même : " le crime ne restera pas impuni. Les auteurs de ces crimes seront recherchés et sanctionnés selon la rigueur de la loi ".
Les parents des jeunes marcheurs n'ont pas tari d'éloges à l'endroit des militants du RHDP, qui leur ont apporté réconfort et soutien financier à l'occasion du décès des jeunes militants du RHDP. Puis, ils ont exprimé leur profonde gratitude au Président de la République pour son appui " financier et la considération qu'il éprouve pour eux en faisant venir auprès d'eux son représentant". Avec une dose d'espérance, ils ont promis prier constamment pour le Président Alassane Ouattara pour qu'il puisse disposer réellement des leviers du pouvoir ". Flash back sur les événements survenus le lundi noir.
Selon les informations fournies par les responsables locaux du RHDP, les jeunes qui ont connu ce triste sort avaient érigé des barricades, dès 6heures, dans la capitale du Djuablin dans le cadre de " l'opération ville morte ". C'était dans une ambiance bon enfant. Ils levaient et les remettaient selon les supplications des passants.
Mais sous le coup de 11 heures, les événements vont prendre une allure vertigineuse. Le commandant de brigade de la gendarmerie d'Agnibilékrou informe deux jeunes du RHDP de ce que Secré Richard, ministre du gouvernement illégal de Laurent Gbagbo, rallierait Agnibilékrou, dans l'après-midi, en partance pour Abidjan.
Ces jeunes lui demandent de s'adresser à la haute direction du RHDP de la localité. Comme prévu, le véhicule du ministre illégal du président sortant arrive dans l'après midi à Assuamé, au premier corridor, et sa garde rapprochée fait feu de tout bois. Sans sommation. Les jeunes se dispersent dans la nature. Sur ces entrefaits, le véhicule de Secré Richard franchit la barricade d'Assuamé, accompagné du commandant de brigade de Koun-Fao, escorté par trois gendarmes à motos. Ils contournent les barricades et ressortent par la voie de Takikro.
Les échanges entre le directoire local et le commandant de brigade d'Agnibilékrou achoppent sur la levée des barricades. Les choses, dès lors, s'enveniment. C'est en ce moment précis que des hommes en armes descendent des deux cargos qui encadraient la double cabine de couleur blanche de Secré Kouakou, pour se livrer à une chasse à l'homme. A la hauteur des bureaux du contrôle financier, les hommes en armes, et la garde rapprochée de Secré Richard réquisitionnent un grumier stationné pour ouvrir leur passage non sans brûler trois motos garés sur les accotements. Ces hommes en armes qui s'exprimaient en langue anglaise procèdent à des tirs de " kalach " dans la ville en semant la mort et la désolation. Bilan, une dizaine de blessés et trois morts. Les jeunes militants qui soupçonnaient le préfet d'Agnibilékrou de collusion d'avec le président du Conseil Général de Bondoukou se saisissent de lui, afin de lui faire subir le même sort que les trois jeunes décédés. Une frange de jeunes militants du RHDP s'y oppose et sauve ainsi le préfet du trépas. Dans leur colère, ils se rendent et mettent le feu aux archives qui partent en fumée.
Une inhumation digne des grands martyrs. C'est après la prière de 13 heures du vendredi dernier que le cortège funèbre s'est ébranlé vers le cimetière municipal. Jeunes, enfants, adultes et vieux ont effectué le déplacement pour assister à l'inhumation des trois jeunes qui sont devenus le symbole de la lutte contre le braquage électoral. Comme l'a répété, auparavant, l'envoyé du Président Ouattara, en l'occurrence le Pr Kouacou Djah, " les jeunes ne sont pas morts vainement. Ils se sont battus pour une cause juste. Donc, c'est une mort noble ". C'est peu dire quand on a vu une foule déferlante qui s'est recueillie dans le silence et la méditation. Sur la tombe de ces jeunes qui sont tombés sous les balles assassines de la soldatesque de Laurent Gbagbo qui ruminait une vengeance morbide contre les militants du RHDP, depuis que ceux-ci ont fait subir par deux fois l'affront à leur mentor.
Auparavant, l'envoyé du Président Alassane Dramane Ouattara, s'est ensuite rendu aux domiciles des parents des blessés de la barbarie de la soldatesque pour les consoler et remettre l'appui financier du Président de la République. A chacun d'entre eux, il leur a remis 50OOOO CFA, et souhaité un prompt rétablissement de la part du Dr Alassane Dramane Ouattara. A qui, ils ont exprimé leur reconnaissance et leur détermination à reprendre la lutte pour qu'il retrouve la plénitude de son pouvoir. Le maire d'Agnibilékrou a assisté également à la réunion convoquée le lendemain, par le roi du Djuablin qui, pour la circonstance, a prôné la réconciliation et la paix des cœurs.Le souverain a demandé pour la circonstance pardon à tous ceux qui ont connu l'adversité et des meurtrissures.
Au pas de course, il a respectivement rencontré les délégations du RHDP en provenance de Bondoukou, Tanda et Abengourou à qui il a adressé le message d'espoir du Dr Alassane Ouattara. A noter que le directoire du RHDP d'Agnibilékrou était présent à toutes les cérémonies.
Par JJ Ciceron
Toutefois, ce choix peut s'expliquer par la présence assidue du maire Kouacou Djah sur le terrain politique. Depuis une dizaine d'années qu'il tient les rênes du pouvoir municipal, il anime sans coup férir la vie politique de son parti, le PDCI/RDA, dans sa commune. Et ce n'est pas la moindre des choses.
Il est par ailleurs, Président du RHDP à Agnibilékrou qu'il anime avec intelligence avec Ally Ouattara, le vice-président, délégué départemental du RDR. Au second tour des présidentielles, après que le Président eut appelé à voter pour son frère Alassane Ouattara, il fut nommé respectivement co-directeur et Sous-directeur Régional de la campagne du Président Ouattara. A Agnibilékrou, Pr Kouacou Djah fut l'un des principaux animateurs de la Campagne du président démocratiquement élu à l'instar des cadres et autres élus.
Mais ce n'est pas de la forfanterie que de dire que la victoire est venue principalement de la Commune où le président Ouattara a fait le plein de voix. D'où vient donc le fait que des aigris contestent son choix pour avoir été l'émissaire du Dr Alassane Ouattara ? En acceptant cette mission, il n'avait nullement l'intention de voler la vedette d'autres personnes qui auraient pu être choisies elles-aussi par le Dr Alassane Ouattara.
Si telle avait été sa volonté, sans aucun doute que le Maire n'aurait élevé ni la voix ni la moindre protestation. Et, pourtant son choix constitue un problème majeur pour quelques personnes qui se livrent à des attaques en règle contre lui, parce qu'elles n'admettent pas le principe de son choix.
Mais, c'est de bonne guerre dans nos régions où toute ascension sociale est mal reçue par les uns et les autres. Au point de précipiter le promu dans les profondeurs abyssales. Cette pratique ressemble bien à la politique de la terre brûlée .Concernant les fonds débloqués par le Président Alassane Ouattara, le Maire n'a jamais fait mystère sur les chapitres de dépenses .Encore aurait- il fallu qu'ils demandassent la répartition des dons à l'envoyé du Président, si telle était réellement la volonté de ces hommes masqués?
Mais comme la malveillance et les mensonges sont des règles d'or dans notre microcosme politique, ils n'ont trouvé mieux qu'à se répandre dans les journaux pour réaliser leur dessein funeste. En réalité, le Maire n'a pas géré unilatéralement la somme débloquée. Tous ceux qui ont effectué le déplacement dans le Djuablin savent la répartition des dons puisque les chapitres de dépenses ont été portés à la connaissance de tous ceux se sont investis dans les différentes étapes de toutes cérémonies. Bien malin pourrait dire le contraire.
Au-delà du montant, la conservation et l'entretien des corps ainsi que les dépenses d'autres genres ont été effectués par le Maire. Mais par décence, il n'a pas voulu le porter à la connaissance du grand public. Toutefois, compte tenu de l'acharnement de quelques personnes qui ont monté en épingle une affaire qui n'en est pas une, voici les chapitres des dépenses, pour leur propre gouverne :
-Linceul pour les défunts: 25 000x3=75 000 FCFA
-Caveau (3 tombes cimentées) : 170 000 FCFA
-Victimes décédées : 200 000x3= 600 000 FCFA
-Sacrifices pour la cérémonie du 7è jour, le dimanche, remis aux dignitaires musulmans: 400 000 FCFA
-Locations chaises+bâches : 83 000 FCFA
-Location 3 bâchées (pour les corps) : 10 000 FCFA
-Rituel traditionnel à la Cour royale : 150 000 FCFA
-Sonorisation de la mosquée : 20 000 FCFA
-Blessés : 50 000x9= 450 000 FCFA
-Frais du blessé hospitalisé au Ghana : 150 000 FCFA
-Restauration du RHDP : 50 000 FCFA
-Soutien à monsieur N'Guessan Benoît pour la veillée de prière pour le jeune baoulé: 100 000 FCFA
-Tous frais hospitaliers pour le blessé d'Abidjan : 530 000 FCFA
-Certificats médicaux (pour les blessés d'Agnibilékrou)+certificat genre de morts= 200 000 FCFA
-Don du Président Alassane Ouattara à la mosquée (pour les Imans lors de la cérémonie du septième jour)= 50 000 FCFA
-TOTAL = 3 038 000 FCFA
Le week-end dernier n'a pas été de tout repos pour le professeur Kouacou Djah Guillaume, maire d'Agnibilékrou, l'envoyé du Président de la République, son excellence Alassane Dramane Ouattara, et la forte délégation qui l'a accompagné dans la capitale du Djuablin, pour assister aux obsèques des trois jeunes " marcheurs " tombés sous les balles assassines de la garde rapprochée de Kouakou Secré, ministre du gouvernement illégal de Laurent Gbagbo, qui s'est illustrée de fort triste manière, le lundi 24 janvier, à Agnibilékrou.
Pour le moins qu'on puisse dire, la présence du maire d'Agnibilékrou, ainsi que celle de la forte délégation du RHDP en provenance de Tanda, Bondoukou et d'Abengourou ont été très appréciées par les populations qui ont vu en cela une marque d'estime et de considération du Président Alassane Dramane ouattara pour les victimes de la soldatesque de Laurent Gbagbo. Et elles l'ont signifié à l'envoyé du Président Alassane Ouattara qui s'est rendu successivement aux domiciles des parents des défunts Sidibé Karim, Kouassi Kouakou Gomez et Siaka Oauattara pour leur apporter le soutien et la compassion du Dr Alassane Dramane Ouattara, aux familles éplorées. Partout, le message de l'envoyé du président était le même : " le crime ne restera pas impuni. Les auteurs de ces crimes seront recherchés et sanctionnés selon la rigueur de la loi ".
Les parents des jeunes marcheurs n'ont pas tari d'éloges à l'endroit des militants du RHDP, qui leur ont apporté réconfort et soutien financier à l'occasion du décès des jeunes militants du RHDP. Puis, ils ont exprimé leur profonde gratitude au Président de la République pour son appui " financier et la considération qu'il éprouve pour eux en faisant venir auprès d'eux son représentant". Avec une dose d'espérance, ils ont promis prier constamment pour le Président Alassane Ouattara pour qu'il puisse disposer réellement des leviers du pouvoir ". Flash back sur les événements survenus le lundi noir.
Selon les informations fournies par les responsables locaux du RHDP, les jeunes qui ont connu ce triste sort avaient érigé des barricades, dès 6heures, dans la capitale du Djuablin dans le cadre de " l'opération ville morte ". C'était dans une ambiance bon enfant. Ils levaient et les remettaient selon les supplications des passants.
Mais sous le coup de 11 heures, les événements vont prendre une allure vertigineuse. Le commandant de brigade de la gendarmerie d'Agnibilékrou informe deux jeunes du RHDP de ce que Secré Richard, ministre du gouvernement illégal de Laurent Gbagbo, rallierait Agnibilékrou, dans l'après-midi, en partance pour Abidjan.
Ces jeunes lui demandent de s'adresser à la haute direction du RHDP de la localité. Comme prévu, le véhicule du ministre illégal du président sortant arrive dans l'après midi à Assuamé, au premier corridor, et sa garde rapprochée fait feu de tout bois. Sans sommation. Les jeunes se dispersent dans la nature. Sur ces entrefaits, le véhicule de Secré Richard franchit la barricade d'Assuamé, accompagné du commandant de brigade de Koun-Fao, escorté par trois gendarmes à motos. Ils contournent les barricades et ressortent par la voie de Takikro.
Les échanges entre le directoire local et le commandant de brigade d'Agnibilékrou achoppent sur la levée des barricades. Les choses, dès lors, s'enveniment. C'est en ce moment précis que des hommes en armes descendent des deux cargos qui encadraient la double cabine de couleur blanche de Secré Kouakou, pour se livrer à une chasse à l'homme. A la hauteur des bureaux du contrôle financier, les hommes en armes, et la garde rapprochée de Secré Richard réquisitionnent un grumier stationné pour ouvrir leur passage non sans brûler trois motos garés sur les accotements. Ces hommes en armes qui s'exprimaient en langue anglaise procèdent à des tirs de " kalach " dans la ville en semant la mort et la désolation. Bilan, une dizaine de blessés et trois morts. Les jeunes militants qui soupçonnaient le préfet d'Agnibilékrou de collusion d'avec le président du Conseil Général de Bondoukou se saisissent de lui, afin de lui faire subir le même sort que les trois jeunes décédés. Une frange de jeunes militants du RHDP s'y oppose et sauve ainsi le préfet du trépas. Dans leur colère, ils se rendent et mettent le feu aux archives qui partent en fumée.
Une inhumation digne des grands martyrs. C'est après la prière de 13 heures du vendredi dernier que le cortège funèbre s'est ébranlé vers le cimetière municipal. Jeunes, enfants, adultes et vieux ont effectué le déplacement pour assister à l'inhumation des trois jeunes qui sont devenus le symbole de la lutte contre le braquage électoral. Comme l'a répété, auparavant, l'envoyé du Président Ouattara, en l'occurrence le Pr Kouacou Djah, " les jeunes ne sont pas morts vainement. Ils se sont battus pour une cause juste. Donc, c'est une mort noble ". C'est peu dire quand on a vu une foule déferlante qui s'est recueillie dans le silence et la méditation. Sur la tombe de ces jeunes qui sont tombés sous les balles assassines de la soldatesque de Laurent Gbagbo qui ruminait une vengeance morbide contre les militants du RHDP, depuis que ceux-ci ont fait subir par deux fois l'affront à leur mentor.
Auparavant, l'envoyé du Président Alassane Dramane Ouattara, s'est ensuite rendu aux domiciles des parents des blessés de la barbarie de la soldatesque pour les consoler et remettre l'appui financier du Président de la République. A chacun d'entre eux, il leur a remis 50OOOO CFA, et souhaité un prompt rétablissement de la part du Dr Alassane Dramane Ouattara. A qui, ils ont exprimé leur reconnaissance et leur détermination à reprendre la lutte pour qu'il retrouve la plénitude de son pouvoir. Le maire d'Agnibilékrou a assisté également à la réunion convoquée le lendemain, par le roi du Djuablin qui, pour la circonstance, a prôné la réconciliation et la paix des cœurs.Le souverain a demandé pour la circonstance pardon à tous ceux qui ont connu l'adversité et des meurtrissures.
Au pas de course, il a respectivement rencontré les délégations du RHDP en provenance de Bondoukou, Tanda et Abengourou à qui il a adressé le message d'espoir du Dr Alassane Ouattara. A noter que le directoire du RHDP d'Agnibilékrou était présent à toutes les cérémonies.
Par JJ Ciceron
