On appelle ça avoir la mémoire courte ou avoir la mémoire sélective. Il y a vraiment de quoi être ébaubi par le comportement de Laurent Gbagbo et ses partenaires. Voir le virage de 180° pris par Blé Goudé et ses ouailles vis-à-vis du Président Blaise Compaoré est tout simplement renversant. Hier, Blé Goudé et tous les «Gbagboistes» l’adulaient et le présentaient comme le meilleur de tous les médiateurs de la crise ivoirienne. Celui-là même qui avait réussi à créer un dialogue inter ivoirien aboutissant aux accords politiques de Ouagadougou. Lesquels ont permis la sortie de crise avec en dernier ressort l’organisation de l’élection présidentielle remportée par Alassane Ouattara. Mais voilà, parce que le facilitateur n’a pas voulu baigner dans la combine de Laurent Gbagbo qui veut garder un pouvoir perdu dans les urnes, il est subitement devenu le diable. Blé Goudé qui ne tarissait pas, il n’y a pas si longtemps que ça, d’éloges à l’endroit de Blaise Compaoré, est monté au créneau pour le vilipender. Non cher Blé, Son Excellence Blaise Compaoré n’est pas le problème de la crise. Il est plutôt la solution. Blaise est la solution parce que mieux que quiconque, il connaît la situation ivoirienne.
Voisin immédiat de la Côte d’Ivoire, il suit, de sa fenêtre, depuis le début toute la crise ivoirienne. Tantôt accusé, tantôt appelé pour régler la situation, le président du Faso est au four et au moulin depuis les premières années des difficultés qui ont défiguré le pays de Félix Houphouët-Boigny. Avec l’une des plus fortes communautés étrangères vivant en terre ivoirienne, le Burkina Faso ne pouvait se détourner de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, le père du Faso s’est impliqué personnellement dans cette crise. Il y a pesé de tout son poids et permis, au moment où tous les accords coinçaient, de décanter une situation quasi inespérée avec les pourparlers inter ivoiriens de la capitale du pays des hommes intègres. Fiers des prouesses du facilitateur, Gbagbo et ses suiveurs l’avaient remercié et félicité pour avoir permis aux belligérants de se parler directement et d’aboutir à des accords.
Si l’on considère que la récente crise postélectorale est née des résultats des dernières élections, alors Compaoré, mieux que les quatre autres membres du panel, est la personnalité la mieux indiquée pour tenter de résoudre le différent. En effet, les élections sont l’un des points cruciaux des accords de Ouagadougou. Et ces accords sont supervisés en Côte d’Ivoire par un représentant du facilitateur en la personne de Badini Boureima. Ce dernier rendait compte au jour le jour au président Compaoré. Le représentant du facilitateur, comme Choi et les deux candidats (Alassane Ouattara et Gbagbo Laurent), a reçu les PV des bureaux de vote. Blaise Compaoré est donc au fait des réalités des urnes et il connaît, mieux que Zuma, Kikwete, Ould Abdel Aziz et Idriss Deby, la réalité du dossier ivoirien. Donc moins qu’un problème, le président Blaise Compaoré est la solution. Il empêchera les faucons de la Refondation de raconter des contre-vérités et autres mensonges au panel. Il sera là avec les vrais PV au moment où Ahoua Don Mello, Alcide Djédjé et autres voudront montrer des procès-verbaux falsifiés. Il dira la vérité et en mot, il empêchera Gbagbo et ses porteurs de serviette de tourner en rond. Voila pourquoi il est la solution et c’est la raison pour laquelle Blé Goudé et les autres usurpateurs du vote du peuple ivoirien ont perdu le sommeil. Rien que ça.
Koné Lassiné
Voisin immédiat de la Côte d’Ivoire, il suit, de sa fenêtre, depuis le début toute la crise ivoirienne. Tantôt accusé, tantôt appelé pour régler la situation, le président du Faso est au four et au moulin depuis les premières années des difficultés qui ont défiguré le pays de Félix Houphouët-Boigny. Avec l’une des plus fortes communautés étrangères vivant en terre ivoirienne, le Burkina Faso ne pouvait se détourner de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, le père du Faso s’est impliqué personnellement dans cette crise. Il y a pesé de tout son poids et permis, au moment où tous les accords coinçaient, de décanter une situation quasi inespérée avec les pourparlers inter ivoiriens de la capitale du pays des hommes intègres. Fiers des prouesses du facilitateur, Gbagbo et ses suiveurs l’avaient remercié et félicité pour avoir permis aux belligérants de se parler directement et d’aboutir à des accords.
Si l’on considère que la récente crise postélectorale est née des résultats des dernières élections, alors Compaoré, mieux que les quatre autres membres du panel, est la personnalité la mieux indiquée pour tenter de résoudre le différent. En effet, les élections sont l’un des points cruciaux des accords de Ouagadougou. Et ces accords sont supervisés en Côte d’Ivoire par un représentant du facilitateur en la personne de Badini Boureima. Ce dernier rendait compte au jour le jour au président Compaoré. Le représentant du facilitateur, comme Choi et les deux candidats (Alassane Ouattara et Gbagbo Laurent), a reçu les PV des bureaux de vote. Blaise Compaoré est donc au fait des réalités des urnes et il connaît, mieux que Zuma, Kikwete, Ould Abdel Aziz et Idriss Deby, la réalité du dossier ivoirien. Donc moins qu’un problème, le président Blaise Compaoré est la solution. Il empêchera les faucons de la Refondation de raconter des contre-vérités et autres mensonges au panel. Il sera là avec les vrais PV au moment où Ahoua Don Mello, Alcide Djédjé et autres voudront montrer des procès-verbaux falsifiés. Il dira la vérité et en mot, il empêchera Gbagbo et ses porteurs de serviette de tourner en rond. Voila pourquoi il est la solution et c’est la raison pour laquelle Blé Goudé et les autres usurpateurs du vote du peuple ivoirien ont perdu le sommeil. Rien que ça.
Koné Lassiné
