Bouaké, la belle et grande capitale de la Vallée du Bandama a souffert le martyr face aux velléités
belliqueuses de Laurent Gbagbo qui croyait pouvoir mettre fin à la rébellion par la force. Passé le
temps des crépitements de canons et autres effets collatéraux des combats et des bombardements, l’espoir de retrouver définitivement le sourire et l’épanouissement était réel au lendemain des Accords Politiques de Ouagadoudou et surtout, après la flamme de la paix en juillet 2007. C’est donc en chantant que la capitale du Centre s’est rendue aux urnes le 28 novembre 2010 pour fermer à jamais la douloureuse parenthèse. Hélas, son choix a été piétiné par Laurent Gbagbo et son ‘’super Yao’’ qui ont décidé de la rayer de la carte électorale de la Côte d’Ivoire. Pour autant, Bouaké ne baisse pas pavillon. Au contraire, les milliers de partisans du RHDP qui se sont exprimés en faveur du candidat Alassane Ouattara lors du second tour de la présidentielle, attendent avec impatience le départ forcé ou pacifique du dictateur de Mama pour enfin savourer la joie de la délivrance. A Bouaké ville comme en campagne, les populations restent soudées derrière Henri Konan Bédié et son jeune frère, le Président Alassane Ouattatra. Le Mandat s’est rendu dans quelques villages entre Bouaké et Sakassou.
De Bendekouassikro à Totokro en passant par Pitiessi et bien d’autres, quand on évoque le nom du
Président Alassane Ouattara, c’est la joie qui illumine immédiatement les visages marqués par les
souffrances de tous ordres engendrées par la pauvreté et ses corolaires que sont : la faim, la maladie, la malnutrition. C’est qu’ici, tous sont convaincus d’une seule chose : le Docteur Alassane Ouattara est le seul Président qu’ils reconnaissent et en qui, ils placent tous leurs espoirs. Dans une zone où le RHDP a récolté environ 90%, on comprend aisément l’impatience des populations de voir l’élu au palais. La crise perdure et cela n’est pas du tout du goût de ces braves populations qui se demandent pourquoi la force qui doit les délivrer tarde? Mais à Totokro, Pitiessi et Bendekouassikro…, la paix est une réalité vivante. Ce sont des villages symboles de cohabitation des diversités idéologiques.
C’est pourquoi, ils ont vite fait de comprendre l’attitude des Présidents Bédié et Ouattara qui ont
privilégié la voie pacifique jusque-là. Néanmoins, ‘’dites-leur qu’un mois encore dans cette situation,
c’est trop dur et trop long pour nous. On ne peut plus se soigner, on a faim, nous vivons dans le
dénuement total. Ils savent qu’avec Gbagbo, c’est la violence qui prospère. Si ça continue, ça risque de nous décourager’’, ont repris en chœur les jeunes tisserands de Pitiessi, excédés par le brigandage de Gbagbo et ses hommes. A Totokro, le chef du village, Yao Koffi, ne donne que le même son de cloche : ’’On a voté, l’élection est finie. On a un Président, maintenant, on veut bien manger et bien boire, c’est tout’’. Juste à deux kilomètres de là, le chef du village de Bendekouassikro, Kouassi Koffi André, est le symbole de la souffrance du V Baoulé. Malade depuis quelques temps, le vaillant paysan ne peut se rendre à l’hôpital. Lors de notre passage, il n’a émis qu’un vœu ardent : ’’Que le président Alassane s’installe et que la paix revienne en Côte d’Ivoire comme au temps de Nanan Houphouët-Boigny. Peut-être que je ne serai plus là pour profiter de ce moment, mais ce sera bien pour mes enfants et mes petits enfants’’, a-t-il dit avec émotion.
A l’instar de ces trois villages, de nombreuses autres localités de Bouaké continuent de croupir sous le poids de la misère. Parce qu’un dictateur, Laurent Gbagbo, en a décidé ainsi. Malgré tout, la vie suit son cours. Normal ou pas, le digne peuple baoulé, qui ne sait pas renier sa parole, est debout, derrière le Président Alassane et son gouvernement. Même si l’impatience semble gagner quelques cœurs, l’attachement au RHDP demeure plus fort que tout.
MASS DOMI, sur la route de Sakassou
massoueudomi@yahoo.fr
belliqueuses de Laurent Gbagbo qui croyait pouvoir mettre fin à la rébellion par la force. Passé le
temps des crépitements de canons et autres effets collatéraux des combats et des bombardements, l’espoir de retrouver définitivement le sourire et l’épanouissement était réel au lendemain des Accords Politiques de Ouagadoudou et surtout, après la flamme de la paix en juillet 2007. C’est donc en chantant que la capitale du Centre s’est rendue aux urnes le 28 novembre 2010 pour fermer à jamais la douloureuse parenthèse. Hélas, son choix a été piétiné par Laurent Gbagbo et son ‘’super Yao’’ qui ont décidé de la rayer de la carte électorale de la Côte d’Ivoire. Pour autant, Bouaké ne baisse pas pavillon. Au contraire, les milliers de partisans du RHDP qui se sont exprimés en faveur du candidat Alassane Ouattara lors du second tour de la présidentielle, attendent avec impatience le départ forcé ou pacifique du dictateur de Mama pour enfin savourer la joie de la délivrance. A Bouaké ville comme en campagne, les populations restent soudées derrière Henri Konan Bédié et son jeune frère, le Président Alassane Ouattatra. Le Mandat s’est rendu dans quelques villages entre Bouaké et Sakassou.
De Bendekouassikro à Totokro en passant par Pitiessi et bien d’autres, quand on évoque le nom du
Président Alassane Ouattara, c’est la joie qui illumine immédiatement les visages marqués par les
souffrances de tous ordres engendrées par la pauvreté et ses corolaires que sont : la faim, la maladie, la malnutrition. C’est qu’ici, tous sont convaincus d’une seule chose : le Docteur Alassane Ouattara est le seul Président qu’ils reconnaissent et en qui, ils placent tous leurs espoirs. Dans une zone où le RHDP a récolté environ 90%, on comprend aisément l’impatience des populations de voir l’élu au palais. La crise perdure et cela n’est pas du tout du goût de ces braves populations qui se demandent pourquoi la force qui doit les délivrer tarde? Mais à Totokro, Pitiessi et Bendekouassikro…, la paix est une réalité vivante. Ce sont des villages symboles de cohabitation des diversités idéologiques.
C’est pourquoi, ils ont vite fait de comprendre l’attitude des Présidents Bédié et Ouattara qui ont
privilégié la voie pacifique jusque-là. Néanmoins, ‘’dites-leur qu’un mois encore dans cette situation,
c’est trop dur et trop long pour nous. On ne peut plus se soigner, on a faim, nous vivons dans le
dénuement total. Ils savent qu’avec Gbagbo, c’est la violence qui prospère. Si ça continue, ça risque de nous décourager’’, ont repris en chœur les jeunes tisserands de Pitiessi, excédés par le brigandage de Gbagbo et ses hommes. A Totokro, le chef du village, Yao Koffi, ne donne que le même son de cloche : ’’On a voté, l’élection est finie. On a un Président, maintenant, on veut bien manger et bien boire, c’est tout’’. Juste à deux kilomètres de là, le chef du village de Bendekouassikro, Kouassi Koffi André, est le symbole de la souffrance du V Baoulé. Malade depuis quelques temps, le vaillant paysan ne peut se rendre à l’hôpital. Lors de notre passage, il n’a émis qu’un vœu ardent : ’’Que le président Alassane s’installe et que la paix revienne en Côte d’Ivoire comme au temps de Nanan Houphouët-Boigny. Peut-être que je ne serai plus là pour profiter de ce moment, mais ce sera bien pour mes enfants et mes petits enfants’’, a-t-il dit avec émotion.
A l’instar de ces trois villages, de nombreuses autres localités de Bouaké continuent de croupir sous le poids de la misère. Parce qu’un dictateur, Laurent Gbagbo, en a décidé ainsi. Malgré tout, la vie suit son cours. Normal ou pas, le digne peuple baoulé, qui ne sait pas renier sa parole, est debout, derrière le Président Alassane et son gouvernement. Même si l’impatience semble gagner quelques cœurs, l’attachement au RHDP demeure plus fort que tout.
MASS DOMI, sur la route de Sakassou
massoueudomi@yahoo.fr
