Annoncée samedi dernier, l’arrivée à Abidjan d’une délégation de députés UMP, parti dirigé par le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, n’a pu se réaliser. Selon une source diplomatique occidentale, la non-venue en terre ivoirienne de ces députés UMP, est liée à un ordre provenant de l’Elysée, présidence française.
Nicolas Sarkozy s’est radicalement opposé à ce voyage sur Abidjan. Au motif qu’il n’en était pas officiellement informé. Il s’en serait ouvert à la direction de l’UMP qui aurait rétorqué qu’elle n’en savait rien non plus. Face à la pression de Sarkozy et de la direction de l’UMP, les députés Jean-François Mancel (député UMP de l’Oise, rapporteur général du budget au ministère des Affaires étrangères, ancien secrétaire général du RPR), Cécile Dumoulin (député UMP de Manta la Jolie, adjoint au maire) et Yves Censi (député UMP de l’Aveyron, vice-président de la commission
des finances de l’Assemblée nationale, spécialiste de l’Afrique) ont produit, la mort dans l’âme, un communiqué qu’ils ont transmis à l’AFP, samedi. Dans lequel ils renoncent à leur voyage sur la Côte d’Ivoire. Parce que, disent-ils, le cabinet du Président Laurent Gbagbo en a fait «une information intempestive» et a publié «un programme de travail qui paraissait déséquilibré». Ces députés UMP ont visiblement donné l’impression que la présidence ivoirienne voulait faire de la récupération de ce voyage. Argument tout à fait fallacieux.
Jointe hier par téléphone, une source proche de la présidence ivoirienne s’est dite surprise de ce communiqué. «Ce n’est pas nous qui avons sollicité ce voyage. Ces députés UMP ont voulu venir à Abidjan pour s’informer sur la réalité de la crise.
Puisque l’Elysée et les médias français ne donnent pas la vraie information sur la crise à l’opinion française. Nous avons simplement pris des dispositions pratiques pour faciliter leur arrivée en Côte d’Ivoire et signaler leur venue à l’opinion ivoirienne à travers la presse. Il n’y avait rien à cacher».
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Nicolas Sarkozy s’est radicalement opposé à ce voyage sur Abidjan. Au motif qu’il n’en était pas officiellement informé. Il s’en serait ouvert à la direction de l’UMP qui aurait rétorqué qu’elle n’en savait rien non plus. Face à la pression de Sarkozy et de la direction de l’UMP, les députés Jean-François Mancel (député UMP de l’Oise, rapporteur général du budget au ministère des Affaires étrangères, ancien secrétaire général du RPR), Cécile Dumoulin (député UMP de Manta la Jolie, adjoint au maire) et Yves Censi (député UMP de l’Aveyron, vice-président de la commission
des finances de l’Assemblée nationale, spécialiste de l’Afrique) ont produit, la mort dans l’âme, un communiqué qu’ils ont transmis à l’AFP, samedi. Dans lequel ils renoncent à leur voyage sur la Côte d’Ivoire. Parce que, disent-ils, le cabinet du Président Laurent Gbagbo en a fait «une information intempestive» et a publié «un programme de travail qui paraissait déséquilibré». Ces députés UMP ont visiblement donné l’impression que la présidence ivoirienne voulait faire de la récupération de ce voyage. Argument tout à fait fallacieux.
Jointe hier par téléphone, une source proche de la présidence ivoirienne s’est dite surprise de ce communiqué. «Ce n’est pas nous qui avons sollicité ce voyage. Ces députés UMP ont voulu venir à Abidjan pour s’informer sur la réalité de la crise.
Puisque l’Elysée et les médias français ne donnent pas la vraie information sur la crise à l’opinion française. Nous avons simplement pris des dispositions pratiques pour faciliter leur arrivée en Côte d’Ivoire et signaler leur venue à l’opinion ivoirienne à travers la presse. Il n’y avait rien à cacher».
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