De violents affrontements ont éclaté lundi dans l`après-midi à Abidjan entre manifestants et forces de l`ordre à Abobo, quartier d`Abidjan pro-Ouattara.
Selon des témoins interrogés par l’agence chinoise de presse, les affrontements qui ont paralysé les activités et la circulation dans les quartiers Abobo-derrière rails et Abobo gare auraient fait des morts, par balles et un mort égorgé, sans précision exacte sur les identités des victimes, plusieurs blessés; le commissariat du 14ème arrondissement aurait également été incendié. A en croire ceux-ci, les forces de l`ordre sont intervenues pour empêcher un regroupement des jeunes pro-Ouattara qui entendaient protester contre le « prolongement excessif » du couvre-feu dans cette commune d`Abidjan. L`intervention a pris la tournure d`un affrontement entre policiers et manifestants qui s`opposaient à la décision de ceux- ci. La police a dû user de tirs à balles réelles pour disperser la foule qui grossissait, mais ces tirs ont envenimé la situation. La colère est montée d`un cran au sein des manifestants qui ont érigé des barricades et saccagé les commissariats de police du 21ème et 14ème arrondissement d’Abobo. Les affrontements se sont poursuivis et intensifiés toute l`après-midi, avec l`arrivée des renforts tant du côté des manifestants que des forces de l`ordre. Une autre version a été donnée par d’autres témoins, qui disent qu’aux environs de 13h30 mn, des individus en cagoule et à bord d’un véhicule de type 4x4, ont ouvert le feu sur le commissariat du 21ème arrondissement sis à Abobo Derrière-rail. La riposte des éléments des FDS ne s’est pas fait attendre. Des tirs ont commencé à retentir, obligeant les commerces à fermer. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on enregistre des affrontements entre populations civiles armées et forces de défense et de sécurité à Bagdad, le nom donné à la commune d’Abobo. Pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens, le gouvernement Aké Ngbo a instauré, à la suite de violences meurtrières mi-décembre, un couvre-feu régulièrement renouvelé dans les communes d`Abobo et Anyama, des quartiers d’Abidjan favorables à Ouattara. La situation était toujours tendue en début de soirée, malgré la présence d’un hélicoptère dans le ciel abobolais et l’entrée en scène de la gendarmerie nationale.
O.Dion avec xinhua et M.O
Selon des témoins interrogés par l’agence chinoise de presse, les affrontements qui ont paralysé les activités et la circulation dans les quartiers Abobo-derrière rails et Abobo gare auraient fait des morts, par balles et un mort égorgé, sans précision exacte sur les identités des victimes, plusieurs blessés; le commissariat du 14ème arrondissement aurait également été incendié. A en croire ceux-ci, les forces de l`ordre sont intervenues pour empêcher un regroupement des jeunes pro-Ouattara qui entendaient protester contre le « prolongement excessif » du couvre-feu dans cette commune d`Abidjan. L`intervention a pris la tournure d`un affrontement entre policiers et manifestants qui s`opposaient à la décision de ceux- ci. La police a dû user de tirs à balles réelles pour disperser la foule qui grossissait, mais ces tirs ont envenimé la situation. La colère est montée d`un cran au sein des manifestants qui ont érigé des barricades et saccagé les commissariats de police du 21ème et 14ème arrondissement d’Abobo. Les affrontements se sont poursuivis et intensifiés toute l`après-midi, avec l`arrivée des renforts tant du côté des manifestants que des forces de l`ordre. Une autre version a été donnée par d’autres témoins, qui disent qu’aux environs de 13h30 mn, des individus en cagoule et à bord d’un véhicule de type 4x4, ont ouvert le feu sur le commissariat du 21ème arrondissement sis à Abobo Derrière-rail. La riposte des éléments des FDS ne s’est pas fait attendre. Des tirs ont commencé à retentir, obligeant les commerces à fermer. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on enregistre des affrontements entre populations civiles armées et forces de défense et de sécurité à Bagdad, le nom donné à la commune d’Abobo. Pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens, le gouvernement Aké Ngbo a instauré, à la suite de violences meurtrières mi-décembre, un couvre-feu régulièrement renouvelé dans les communes d`Abobo et Anyama, des quartiers d’Abidjan favorables à Ouattara. La situation était toujours tendue en début de soirée, malgré la présence d’un hélicoptère dans le ciel abobolais et l’entrée en scène de la gendarmerie nationale.
O.Dion avec xinhua et M.O