Les intellectuels africains continuent de donner leur avis sur la situation postélectorale en Côte d’Ivoire, née à la fin du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Opposant historique du président Camerounais Paul Biya, John Fru Ndi estime que Laurent Gbagbo est bel et bien le président élu en Côte d’Ivoire.
Le président du Social democratic front (SDF), parti de l’opposition Camerounaise s’est prononcé sur la situation en Côte d’Ivoire, à la faveur d’un entretien accordé au mensuel panafricain « Notre afrik » n°8 du mois de février 2011. Pour John Fru Ndi, il est incontestable que Laurent Gbagbo est le président de la République de Côte d’Ivoire. « Laurent Gbagbo est le président ivoirien », dit-il avec assurance, estimant que la communauté internationale soutient Alassane Ouattara, sans aucune analyse sérieuse de la situation. « La communauté internationale ne fait aucune analyse sérieuse et dit simplement que Gbagbo doit partir. On pourrait quand même prendre en considération les revendications de M. Gbagbo, qui estime que le scrutin a été entaché de graves irrégularités dans les zones sous contrôle des rebelles. Je ne suis pas d’accord qu’on veuille exclure quelqu’un sans écouter ses arguments », s’offusque John Fru Ndi qui se demande ce qu’on fait de la souveraineté du peuple ivoirien. « Je suis tellement déçu par la réaction de la communauté internationale. Je ne dis pas que Gbagbo est mon ami, mais parce que c’est lui le vainqueur de cette élection. Regardez de près le rôle de Raila Odinga. Il estime avoir remporté une élection qui a fait un millier de morts au Kenya et c’est ce monsieur qui va à Abidjan demander à M. Gbagbo de partir. Avant même d’avoir quitté Nairobi, il avait déjà déclaré que Gbagbo devait partir », a fait remarquer John Fru Ndi, l’opposant camerounais. A l’en croire, il y a des questions à se poser quant à l’activisme de la France dans la situation actuelle en Côte d’Ivoire et propose la voie du dialogue pour sortir de l’impasse. « La solution passe par le dialogue et la communauté internationale devrait encourager le dialogue en Côte d’Ivoire », a déclaré le Chairman, comme on l’appelle au Cameroun.
O.Dion
Le président du Social democratic front (SDF), parti de l’opposition Camerounaise s’est prononcé sur la situation en Côte d’Ivoire, à la faveur d’un entretien accordé au mensuel panafricain « Notre afrik » n°8 du mois de février 2011. Pour John Fru Ndi, il est incontestable que Laurent Gbagbo est le président de la République de Côte d’Ivoire. « Laurent Gbagbo est le président ivoirien », dit-il avec assurance, estimant que la communauté internationale soutient Alassane Ouattara, sans aucune analyse sérieuse de la situation. « La communauté internationale ne fait aucune analyse sérieuse et dit simplement que Gbagbo doit partir. On pourrait quand même prendre en considération les revendications de M. Gbagbo, qui estime que le scrutin a été entaché de graves irrégularités dans les zones sous contrôle des rebelles. Je ne suis pas d’accord qu’on veuille exclure quelqu’un sans écouter ses arguments », s’offusque John Fru Ndi qui se demande ce qu’on fait de la souveraineté du peuple ivoirien. « Je suis tellement déçu par la réaction de la communauté internationale. Je ne dis pas que Gbagbo est mon ami, mais parce que c’est lui le vainqueur de cette élection. Regardez de près le rôle de Raila Odinga. Il estime avoir remporté une élection qui a fait un millier de morts au Kenya et c’est ce monsieur qui va à Abidjan demander à M. Gbagbo de partir. Avant même d’avoir quitté Nairobi, il avait déjà déclaré que Gbagbo devait partir », a fait remarquer John Fru Ndi, l’opposant camerounais. A l’en croire, il y a des questions à se poser quant à l’activisme de la France dans la situation actuelle en Côte d’Ivoire et propose la voie du dialogue pour sortir de l’impasse. « La solution passe par le dialogue et la communauté internationale devrait encourager le dialogue en Côte d’Ivoire », a déclaré le Chairman, comme on l’appelle au Cameroun.
O.Dion