Yao Paul N’Dré, Président du Conseil constitutionnel et l’ancien ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, ont menti aux Ivoiriens. Les deux personnalités du FPI s’étaient précipitées à la télévision, prétextant des rapports des administrateurs de l’Etat, pour soutenir que le scrutin du 28 novembre dernier n’a pas été libre dans les zones du Nord du pays. Empêchements de vote, bourrages d’urnes, convoyages d’urnes et de PV par le FAFN, votes sous la menace des armes. Tel aurait été selon les deux pontes du FPI, le décor au cours de la journée du 28 novembre. Ces documents que nous publions, sont des rapports établis par les préfets des régions de Bouaké, Korhogo et Séguéla, établis à la demande de l’ancien ministre de l’Intérieur. Flagrant délit de manipulation : selon les trois Préfets, soutenus par leurs sous-préfets, le vote s’est déroulé dans des conditions globalement satisfaisantes. Et donc, rien ne justifie qu’on remette en cause la sincérité du scrutin dans ces localités.
Politique Publié le mardi 8 février 2011 | Le Patriote