Objet : Rapport circonstancié relatif au déroulement des élections présidentielles du 2e tour
Faisant suite à mon rapport d’étape relatif au déroulement du scrutin du 2e tour de l’élection présidentielle, tenu à Bouaké, le dimanche 28 novembre 2010, j’ai l’honneur d faire ci-joint, le rapport circonstancié relatif auxdites élections.
Il convient de rappeler que le département de Bouaké compté 796 bureaux de vote pour 207951 inscrits. Le taux de participation a été estimé à 78, 11%.
Dès 8h30minutes, mes collaborateurs et moi avons fait le tour de certains bureaux de vote de la commune de Bouaké- Diabo et Bouaké-Brobo.
Dans le même temps, les sous-préfets ont été instruits en vue de s’assurer du bon démarrage du vote dans leurs circonscriptions respectives. Un rapport partiel vous a d’ailleurs été adressé à ce sujet dès le dimanche 28 novembre à 15h30 minutes.
Dans l’ensemble, les bureaux de vote ont ouvert à temps et le scrutin se déroulait normalement.
En revanche, il m’a été donné de constater des perturbations dans quelques lieux de vote.
En effet, dans les lieux de vote sis au lycée Nanan Yamousso, à l’EPP Dar Es Salam2, quelques perturbations ont été constatées.
C’est ainsi qu’au lycée Nanan Yamoussou, un délégué LMP détenteur de listing dits parallèles, a été pris à partie par les populations à l’entrée de l’établissement. Afin de le sauver de ses poursuivants, j’ai fait appel aux forces du CCI conduits par le commissaire Tahi et au Commandant Cherif. Grâce à leurs interventions respectives, le calme est revenu et le vote a continué normalement.
Le même type d’incident se serait produit au collège St Jacques, situé également au quartier Dar Es Salam avant mon arrivé sur les lieux où nous avons constaté que le vote se déroulait normalement.
Par ailleurs, au groupe scolaire Dar Es Salam 2, les représentants du candidat LMP étaient absents au moment de mon passage dans les quatre (04) bureaux de vote. En guise d’explication, il m’a été indiqué que les dits représentants avaient quitté les lieux, suite au refus des présidents de bureaux de vote de les laisser utiliser les listings parallèles.
Il convient également de signaler, que le pillage du siège du FPI sis au quartier Gonfreville dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 novembre 2010.
J’y ai constaté que des documents et des affiches et du candidat LMP ont été soit emportés soit détruits.
Le permanent FPI des lieux, affirme avoir été dépossédé d’une somme d’argent ainsi que des vivres et non vivres.
Les éléments du CCI et des FAFN avaient déjà fait leurs constats d’usage et promis d’ouvrir une enquête.
Suite à ces évènements, et à la demande du DGAT, j’ai rencontré à mon cabinet une délégation du LMP composé de messieurs Gnamba Esmel, Amani et un certain Alexis.
Ceux-ci m’ont laissé entendre que certains des leurs auraient été interpellés par les FAFN et seraient détenus au 3ème bataillon. Le commissaire Tahi du CCI a été instruit à l’effet de vérifier ces allégations et faire libérer les intéressés dans les meilleurs délais et de m’en rendre compte. Ce qui fut fait.
Par ailleurs, monsieur Ehgène Djué, natif de la région, que j’ai rencontré vers 16 heures, m’a informé de la décision prise par le FPI de retirer ses représentants dans les bureaux de vote au motif que ceux-ci n’étaient pas en sécurité.
Quelques instants plus tard, monsieur le directeur de Cabinet du ministre de l’intérieur m’a instruit au téléphone de vérifier la véracité de l’information.
Accompagné d’un de mes collaborateurs, j’ai fait le tour d’une dizaine de BV dans lesquels la présence des représentants des deux candidats a été faite à la secrétaire de monsieur le directeur de Cabinet, en l’absence de celui-ci.
Le même constat a été fait au niveau de la commission locale du quartier Belle-ville, qui était au travail en présence de tous ses membres y compris les représentants des deux candidats aux environs de 19heures.
Le lendemain 29 novembre 2010, au siège de la coordination régionale de la CEI au quartier Air France et en présence du porte parole de la CEI, par ailleurs coordonnateur régional de la Vallée du Bandama, les membres de la coordination ont prit part aux travaux de consolidation des résultats.
En tout état de cause, hormis le saccage du siège du FPI sis à Gonfreville, et des incidents signalés plus haut, le scrutin dans les autres lieux de vote de la commune s’est déroulé normalement.
Dans les trois sous-préfectures (Bouaké, Brobo, Djebonoua) aucun incident majeur ne m’a été signalé par les sous-préfets, en dehors des perturbations liés aux listings dits parallèles, détenus par certains délégués LMP.
Mais ces incidents ont été circonscrits sur le terrain par les sous-préfets.
Tel est monsieur le ministre, le constat que j’ai pu faire à l’occasion du vote du 28 novembre dans le département de Bouaké.
De même, aucun préfet de département, de la région ne m’a signalé ni par écrit ni par toute autre voie des incidents éventuels Signé Konin Aka, Préfet de région
Faisant suite à mon rapport d’étape relatif au déroulement du scrutin du 2e tour de l’élection présidentielle, tenu à Bouaké, le dimanche 28 novembre 2010, j’ai l’honneur d faire ci-joint, le rapport circonstancié relatif auxdites élections.
Il convient de rappeler que le département de Bouaké compté 796 bureaux de vote pour 207951 inscrits. Le taux de participation a été estimé à 78, 11%.
Dès 8h30minutes, mes collaborateurs et moi avons fait le tour de certains bureaux de vote de la commune de Bouaké- Diabo et Bouaké-Brobo.
Dans le même temps, les sous-préfets ont été instruits en vue de s’assurer du bon démarrage du vote dans leurs circonscriptions respectives. Un rapport partiel vous a d’ailleurs été adressé à ce sujet dès le dimanche 28 novembre à 15h30 minutes.
Dans l’ensemble, les bureaux de vote ont ouvert à temps et le scrutin se déroulait normalement.
En revanche, il m’a été donné de constater des perturbations dans quelques lieux de vote.
En effet, dans les lieux de vote sis au lycée Nanan Yamousso, à l’EPP Dar Es Salam2, quelques perturbations ont été constatées.
C’est ainsi qu’au lycée Nanan Yamoussou, un délégué LMP détenteur de listing dits parallèles, a été pris à partie par les populations à l’entrée de l’établissement. Afin de le sauver de ses poursuivants, j’ai fait appel aux forces du CCI conduits par le commissaire Tahi et au Commandant Cherif. Grâce à leurs interventions respectives, le calme est revenu et le vote a continué normalement.
Le même type d’incident se serait produit au collège St Jacques, situé également au quartier Dar Es Salam avant mon arrivé sur les lieux où nous avons constaté que le vote se déroulait normalement.
Par ailleurs, au groupe scolaire Dar Es Salam 2, les représentants du candidat LMP étaient absents au moment de mon passage dans les quatre (04) bureaux de vote. En guise d’explication, il m’a été indiqué que les dits représentants avaient quitté les lieux, suite au refus des présidents de bureaux de vote de les laisser utiliser les listings parallèles.
Il convient également de signaler, que le pillage du siège du FPI sis au quartier Gonfreville dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 novembre 2010.
J’y ai constaté que des documents et des affiches et du candidat LMP ont été soit emportés soit détruits.
Le permanent FPI des lieux, affirme avoir été dépossédé d’une somme d’argent ainsi que des vivres et non vivres.
Les éléments du CCI et des FAFN avaient déjà fait leurs constats d’usage et promis d’ouvrir une enquête.
Suite à ces évènements, et à la demande du DGAT, j’ai rencontré à mon cabinet une délégation du LMP composé de messieurs Gnamba Esmel, Amani et un certain Alexis.
Ceux-ci m’ont laissé entendre que certains des leurs auraient été interpellés par les FAFN et seraient détenus au 3ème bataillon. Le commissaire Tahi du CCI a été instruit à l’effet de vérifier ces allégations et faire libérer les intéressés dans les meilleurs délais et de m’en rendre compte. Ce qui fut fait.
Par ailleurs, monsieur Ehgène Djué, natif de la région, que j’ai rencontré vers 16 heures, m’a informé de la décision prise par le FPI de retirer ses représentants dans les bureaux de vote au motif que ceux-ci n’étaient pas en sécurité.
Quelques instants plus tard, monsieur le directeur de Cabinet du ministre de l’intérieur m’a instruit au téléphone de vérifier la véracité de l’information.
Accompagné d’un de mes collaborateurs, j’ai fait le tour d’une dizaine de BV dans lesquels la présence des représentants des deux candidats a été faite à la secrétaire de monsieur le directeur de Cabinet, en l’absence de celui-ci.
Le même constat a été fait au niveau de la commission locale du quartier Belle-ville, qui était au travail en présence de tous ses membres y compris les représentants des deux candidats aux environs de 19heures.
Le lendemain 29 novembre 2010, au siège de la coordination régionale de la CEI au quartier Air France et en présence du porte parole de la CEI, par ailleurs coordonnateur régional de la Vallée du Bandama, les membres de la coordination ont prit part aux travaux de consolidation des résultats.
En tout état de cause, hormis le saccage du siège du FPI sis à Gonfreville, et des incidents signalés plus haut, le scrutin dans les autres lieux de vote de la commune s’est déroulé normalement.
Dans les trois sous-préfectures (Bouaké, Brobo, Djebonoua) aucun incident majeur ne m’a été signalé par les sous-préfets, en dehors des perturbations liés aux listings dits parallèles, détenus par certains délégués LMP.
Mais ces incidents ont été circonscrits sur le terrain par les sous-préfets.
Tel est monsieur le ministre, le constat que j’ai pu faire à l’occasion du vote du 28 novembre dans le département de Bouaké.
De même, aucun préfet de département, de la région ne m’a signalé ni par écrit ni par toute autre voie des incidents éventuels Signé Konin Aka, Préfet de région