PARIS - La France dénonce l'arrestation de deux journalistes ivoiriens et condamne les violences survenues lundi dans un quartier d'Abidjan, a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères.
"L'interpellation et la détention de ces journalistes, si ces deux informations étaient confirmées, constitueraient une atteinte à la liberté de la presse à laquelle nous sommes attachés en toutes circonstances", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
"Nous sommes particulièrement vigilants sur le sort de ces deux journalistes et essayons d'en savoir plus", a-t-il ajouté.
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, les deux journalistes, Aboubacar Sanogo et Yayoro Charles Lopez Kangbe, sont emprisonnés depuis 10 jours dans leur pays sans avoir été inculpés et seraient victimes de tortures en prison.
Les deux hommes ont été accusés d'être des "rebelles" par les médias soutenant le président sortant Laurent Gbagbo, qui conteste les résultats de la présidentielle de novembre le donnant perdant face à son opposant Alassane Ouattara, selon la même source.
"Nous condamnons les violences qui ont eu lieu lundi dans un quartier d'Abidjan et qui ont fait des victimes", a aussi dit le porte-parole du Quai d'Orsay.
Les corps de trois hommes ont été découverts mardi dans ce quartier favorable à Alassane Ouattara, au lendemain de violents heurts entre manifestants et forces de l'ordre fidèles à son rival, Laurent Gbagbo
"L'interpellation et la détention de ces journalistes, si ces deux informations étaient confirmées, constitueraient une atteinte à la liberté de la presse à laquelle nous sommes attachés en toutes circonstances", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
"Nous sommes particulièrement vigilants sur le sort de ces deux journalistes et essayons d'en savoir plus", a-t-il ajouté.
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, les deux journalistes, Aboubacar Sanogo et Yayoro Charles Lopez Kangbe, sont emprisonnés depuis 10 jours dans leur pays sans avoir été inculpés et seraient victimes de tortures en prison.
Les deux hommes ont été accusés d'être des "rebelles" par les médias soutenant le président sortant Laurent Gbagbo, qui conteste les résultats de la présidentielle de novembre le donnant perdant face à son opposant Alassane Ouattara, selon la même source.
"Nous condamnons les violences qui ont eu lieu lundi dans un quartier d'Abidjan et qui ont fait des victimes", a aussi dit le porte-parole du Quai d'Orsay.
Les corps de trois hommes ont été découverts mardi dans ce quartier favorable à Alassane Ouattara, au lendemain de violents heurts entre manifestants et forces de l'ordre fidèles à son rival, Laurent Gbagbo