PARIS - De nouveaux ambassadeurs de Côte d'Ivoire, nommés par Alassane Ouattara, vont bientôt prendre leurs fonctions dans "les principaux pays européens", notamment en Belgique et en Suisse, a indiqué mardi son ambassadeur à Paris, Ali Coulibaly, devant des députés français.
"En plus de la France, il y a des nominations qui ont été faites dans les
principaux pays européens", a expliqué M. Coulibaly invité à s'exprimer sur la
situation dans son pays devant la commission des Affaires étrangères de
l'Assemblée nationale française.
"Ces ambassadeurs vont prendre fonctions dès la semaine prochaine, en
Suisse, en Belgique", a-t-il précisé.
"Il y a déjà un ambassadeur aux Nations unies et l'ambassadeur qui a été
nommé aux Etats-Unis va présenter ses lettres de créance le 22 février au
président Barack Obama", a poursuivi M. Coulibaly, ancien conseiller
diplomatique d'Alassane Ouattara.
La victoire de M. Ouattara à la présidentielle du 28 novembre est reconnue
par la quasi-totalité de la communauté internationale mais est contestée par
le président sortant Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir.
Ali Coulibaly, qui a déjà présenté ses lettres de créance au président
français Nicolas Sarkozy, a répété devant les députés français que Laurent
Gbagbo cherchait "à gagner du temps".
"Il veut que la communauté internationale se lasse et ainsi il
s'installera", a expliqué le diplomate assurant que la solution militaire pour
faire partir Laurent Gbagbo, évoquée par la Communauté des Etats d'Afrique de
l'Ouest (Cédéao), "n'est pas écartée".
"Ce n'est pas une guerre. C'est une opération de rétablissement de l'ordre
et de la démocratie", a plaidé M. Coulibaly à propos d'une éventuelle action
militaire de la Cédéao.
"En plus de la France, il y a des nominations qui ont été faites dans les
principaux pays européens", a expliqué M. Coulibaly invité à s'exprimer sur la
situation dans son pays devant la commission des Affaires étrangères de
l'Assemblée nationale française.
"Ces ambassadeurs vont prendre fonctions dès la semaine prochaine, en
Suisse, en Belgique", a-t-il précisé.
"Il y a déjà un ambassadeur aux Nations unies et l'ambassadeur qui a été
nommé aux Etats-Unis va présenter ses lettres de créance le 22 février au
président Barack Obama", a poursuivi M. Coulibaly, ancien conseiller
diplomatique d'Alassane Ouattara.
La victoire de M. Ouattara à la présidentielle du 28 novembre est reconnue
par la quasi-totalité de la communauté internationale mais est contestée par
le président sortant Laurent Gbagbo qui refuse de céder le pouvoir.
Ali Coulibaly, qui a déjà présenté ses lettres de créance au président
français Nicolas Sarkozy, a répété devant les députés français que Laurent
Gbagbo cherchait "à gagner du temps".
"Il veut que la communauté internationale se lasse et ainsi il
s'installera", a expliqué le diplomate assurant que la solution militaire pour
faire partir Laurent Gbagbo, évoquée par la Communauté des Etats d'Afrique de
l'Ouest (Cédéao), "n'est pas écartée".
"Ce n'est pas une guerre. C'est une opération de rétablissement de l'ordre
et de la démocratie", a plaidé M. Coulibaly à propos d'une éventuelle action
militaire de la Cédéao.