Un incendie s’est déclenché, hier, à la cité financière du Plateau, ravageant le service des vignettes logé à la Tour A.
Le pire a été évité, hier, à la cité financière du Plateau. Le service des vignettes, au troisième étage, de la tour principale du centre des finances est pratiquement parti en fumée. Causant d’importants dégâts matériels. Selon le directeur des affaires financières du Ministère de l’Economie et des Finances, Sylla Lanssana, le bureau des vignettes était vide au moment de l’incendie. Le local, à l’en croire, est en réfection depuis un moment et ses occupants ont tous déménagé dans d’autres bureaux en attendant la fin des travaux. L’incendie s’est déclenché aux environs de 12 h 15. Selon les informations recueillies sur les lieux, les premières flammes ont été aperçues au troisième étage de l’immeuble. Alertés, les employés qui occupaient les différents paliers ainsi que ceux logés dans les bâtiments annexes ont vite fait de descendre. Les techniciens du ministère présents sont aussitôt montés dans le bâtiment annexe à la tour A. A l’aide de tuyaux d’arrosage, ils ont essayé de stopper la propagation du feu. Pendant ce temps, les sapeurs pompiers, ne disposant pas du plan des lieux, s’afféraient à trouver les bouches d’incendie. Leur tâche n’a pas été facile. Parce que, alertés par la fumée qui s’échappait du bâtiment, les gens affluaient de partout, obstruant l’accès au cite des fourgons des pompiers. A 13 h 54, un autre véhicule des sapeurs pompiers arrive pour appuyer l’équipe déjà en place.
Quelques instants plus tard, trois autres fourgons affrétés par la Sir, la Gestoci et l’Asecna sont arrivés pour renforcer le dispositif. Les soldats du feu de la caserne d’Adjamé étaient déjà au front avec les techniciens du ministère qui n’ont pas attendu l’arrivée des fourgons pour commencer à éteindre le feu. Après trois heures de combat avec les flammes, dont ses éléments ont eu raison, le commandant des sapeurs pompiers, Adama Coulibaly, s’est adressé à la presse.
A l’en croire, l’on n’a déploré aucune perte en vie humaine, encore moins de blessé. L’incendie dont l’origine reste à déterminer, est parti, selon lui, du deuxième sous-sol de l’immeuble. Il s’est propagé dans la gaine de la cage d’ascenseur jusqu’au troisième étage (service des vignettes) où il s’est stabilisé, ravageant toute la moitié du service. Le commandant qui a lui-même bravé les flammes pour se retrouver au troisième étage, a tiré son chapeau aux vigiles et techniciens du ministère. Adama Coulibaly a ensuite déploré le fait que les employés n’aient pas été présents pour donner les clés des bureaux en feu. « C’est un jour ouvrable, en principes les travailleurs devaient être là pour nous donner les clés des bureaux. Nous avons dû casser les portes pour y accéder et éteindre le feu. Si le feu était localisé, on pouvait l’éteindre facilement. Mais il s’est propagé dans les gaines, il fallait les ouvrir pour en venir à bout. Nous l’avons fait avec 105 sapeurs pompiers », a-t-il expliqué. Il a ensuite rassuré que certains de ses éléments resteront sur les lieux jusqu’à ce matin. Parce que, a-t-il souligné, le feu a été circonscrit, mais il fallait refroidir le cite et veiller à ce que le foyer ne s’embrase à nouveau. L’enquête, selon lui, par les experts permettra de définir l’origine de l’incendie.
Kuyo Anderson
Le pire a été évité, hier, à la cité financière du Plateau. Le service des vignettes, au troisième étage, de la tour principale du centre des finances est pratiquement parti en fumée. Causant d’importants dégâts matériels. Selon le directeur des affaires financières du Ministère de l’Economie et des Finances, Sylla Lanssana, le bureau des vignettes était vide au moment de l’incendie. Le local, à l’en croire, est en réfection depuis un moment et ses occupants ont tous déménagé dans d’autres bureaux en attendant la fin des travaux. L’incendie s’est déclenché aux environs de 12 h 15. Selon les informations recueillies sur les lieux, les premières flammes ont été aperçues au troisième étage de l’immeuble. Alertés, les employés qui occupaient les différents paliers ainsi que ceux logés dans les bâtiments annexes ont vite fait de descendre. Les techniciens du ministère présents sont aussitôt montés dans le bâtiment annexe à la tour A. A l’aide de tuyaux d’arrosage, ils ont essayé de stopper la propagation du feu. Pendant ce temps, les sapeurs pompiers, ne disposant pas du plan des lieux, s’afféraient à trouver les bouches d’incendie. Leur tâche n’a pas été facile. Parce que, alertés par la fumée qui s’échappait du bâtiment, les gens affluaient de partout, obstruant l’accès au cite des fourgons des pompiers. A 13 h 54, un autre véhicule des sapeurs pompiers arrive pour appuyer l’équipe déjà en place.
Quelques instants plus tard, trois autres fourgons affrétés par la Sir, la Gestoci et l’Asecna sont arrivés pour renforcer le dispositif. Les soldats du feu de la caserne d’Adjamé étaient déjà au front avec les techniciens du ministère qui n’ont pas attendu l’arrivée des fourgons pour commencer à éteindre le feu. Après trois heures de combat avec les flammes, dont ses éléments ont eu raison, le commandant des sapeurs pompiers, Adama Coulibaly, s’est adressé à la presse.
A l’en croire, l’on n’a déploré aucune perte en vie humaine, encore moins de blessé. L’incendie dont l’origine reste à déterminer, est parti, selon lui, du deuxième sous-sol de l’immeuble. Il s’est propagé dans la gaine de la cage d’ascenseur jusqu’au troisième étage (service des vignettes) où il s’est stabilisé, ravageant toute la moitié du service. Le commandant qui a lui-même bravé les flammes pour se retrouver au troisième étage, a tiré son chapeau aux vigiles et techniciens du ministère. Adama Coulibaly a ensuite déploré le fait que les employés n’aient pas été présents pour donner les clés des bureaux en feu. « C’est un jour ouvrable, en principes les travailleurs devaient être là pour nous donner les clés des bureaux. Nous avons dû casser les portes pour y accéder et éteindre le feu. Si le feu était localisé, on pouvait l’éteindre facilement. Mais il s’est propagé dans les gaines, il fallait les ouvrir pour en venir à bout. Nous l’avons fait avec 105 sapeurs pompiers », a-t-il expliqué. Il a ensuite rassuré que certains de ses éléments resteront sur les lieux jusqu’à ce matin. Parce que, a-t-il souligné, le feu a été circonscrit, mais il fallait refroidir le cite et veiller à ce que le foyer ne s’embrase à nouveau. L’enquête, selon lui, par les experts permettra de définir l’origine de l’incendie.
Kuyo Anderson
