L`ambassadeur de la Côte d`Ivoire en France, SEM Ally Coulibaly, était, hier, face aux membres de la commission des affaires étrangères de l`Assemblée nationale française. Avec son éloquence naturelle, le nouvel ambassadeur a éclairé la lanterne des parlementaires français sur la situation en Côte d`Ivoire.
Les députés français avaient besoin d`être éclairés sur la situation politique en Côte d`Ivoire. Hier, ils ont été bien servis après le brillant exposé de l`ambassadeur de la Côte d`Ivoire en France, SEM Ally Coulibaly, à la salle Las Cases de l`assemblée nationale française. Face aux membres de la Commission des affaires étrangères du parlement français, présidée par M. Axel Poniatowski, le nouvel ambassadeur n`a pas porté de gants pour fustiger le gangstérisme politique orchestré par Gbagbo et son camp en Côte d`Ivoire. "Je sais que la situation en Côte d`Ivoire est un véritable sujet de préoccupation pour vous. Vous avez raison. Ce qui devait être une belle espérance, le début d`une nouvelle ère de progrès et de prospérité, avec la possibilité pour les Ivoiriens de choisir leur avenir, est devenu une tragédie. Après une longue crise qui a fait régresser la Côte d`Ivoire, l`élection présidentielle devait sceller la réconciliation entre les Ivoiriens et permettre à notre pays de reprendre sa marche en avant et donner de l`espoir à une jeunesse qui désespère.
Il n`en a rien été. Pour tous les Ivoiriens qui s`étaient pris à rêver d`un nouvel horizon, d`un horizon de paix, un horizon de développement et de prospérité partagé. C`est une grande déception. La Côte d`Ivoire a renoué avec ses vieux démons. Un destin implacable semble s`acharner sur la Côte d`Ivoire depuis que Laurent Gbagbo, indifférent aux souffrances du peuple ivoirien, a décidé de nier la réalité avec un aplomb confondant, en usurpant le pouvoir au grand dam de tous alors qu`il sait qu`il a bel et bien perdu les élections. Mon pays, la Côte d`Ivoire, va certainement connaître les jours les plus noirs de son histoire ", a-t-il martelé. Face à cette situation, pour l`ambassadeur, il n`y a pas d`autres alternatives. Il faut, si nécessaire, user la force pour faire partir Laurent Gbagbo car, "On ne négocie pas avec un homme qui tire sur son propre peuple. Maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir, c`est tuer toute espérance du peuple de prendre son destin en main. C`est donner un chèque en blanc à Gbagbo pour imposer son système totalitaire avec tout ce que cela comporte comme violation des libertés : liberté d`avoir une opinion différente, liberté d`expression, liberté de presse, liberté de déplacement, bref, toutes les libertés qui constituent l`emblème d`un pays véritablement démocratique. Maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir, c`est le laisser poursuivre impunément sa politique d`exclusion, ces atteintes graves aux droits de l`homme, c`est adresser le pire des messages à l`Afrique et créer un précédent dangereux. Car l`enjeu dépasse le cadre de la Côte d`Ivoire. Il concerne toute l`Afrique où se déroulent cette année dix-sept élections". Les députés, qui avaient besoin de ces genres d`informations, ont apprécié les explications du nouvel homme fort de la diplomatie ivoirienne en France. Ces parlementaires, qui n`avaient surement pas les vraies informations sur la situation en Côte d`Ivoire n`ont pas caché leur satisfecit à la sortie de cette rencontre comme le témoignent ces propos de M. Axel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères du parlement français : "Merci à vous, Excellence Monsieur l`ambassadeur, pour ce brillant exposé. Vous nous avez permis de mieux appréhender une situation sur laquelle plusieurs langues divergent. Désormais, chacun saura comment traiter le sujet". Une belle leçon de diplomatie donnée par SEM Ally Coulibaly dont doivent s`inspirer certains imposteurs diplomatiques qui n`ont fait que passer le clair de leur temps dans les associations à vilipender le pays qui les a accueillis. Il faut signaler que l`ambassadeur avait à ses côtés, M. Adama Toungara, ministre ivoirien des Mines et de l`énergie et Mme Affoussy Bamba, porte-parole des Forces nouvelles
Eugène YOBOUET à Paris
Les députés français avaient besoin d`être éclairés sur la situation politique en Côte d`Ivoire. Hier, ils ont été bien servis après le brillant exposé de l`ambassadeur de la Côte d`Ivoire en France, SEM Ally Coulibaly, à la salle Las Cases de l`assemblée nationale française. Face aux membres de la Commission des affaires étrangères du parlement français, présidée par M. Axel Poniatowski, le nouvel ambassadeur n`a pas porté de gants pour fustiger le gangstérisme politique orchestré par Gbagbo et son camp en Côte d`Ivoire. "Je sais que la situation en Côte d`Ivoire est un véritable sujet de préoccupation pour vous. Vous avez raison. Ce qui devait être une belle espérance, le début d`une nouvelle ère de progrès et de prospérité, avec la possibilité pour les Ivoiriens de choisir leur avenir, est devenu une tragédie. Après une longue crise qui a fait régresser la Côte d`Ivoire, l`élection présidentielle devait sceller la réconciliation entre les Ivoiriens et permettre à notre pays de reprendre sa marche en avant et donner de l`espoir à une jeunesse qui désespère.
Il n`en a rien été. Pour tous les Ivoiriens qui s`étaient pris à rêver d`un nouvel horizon, d`un horizon de paix, un horizon de développement et de prospérité partagé. C`est une grande déception. La Côte d`Ivoire a renoué avec ses vieux démons. Un destin implacable semble s`acharner sur la Côte d`Ivoire depuis que Laurent Gbagbo, indifférent aux souffrances du peuple ivoirien, a décidé de nier la réalité avec un aplomb confondant, en usurpant le pouvoir au grand dam de tous alors qu`il sait qu`il a bel et bien perdu les élections. Mon pays, la Côte d`Ivoire, va certainement connaître les jours les plus noirs de son histoire ", a-t-il martelé. Face à cette situation, pour l`ambassadeur, il n`y a pas d`autres alternatives. Il faut, si nécessaire, user la force pour faire partir Laurent Gbagbo car, "On ne négocie pas avec un homme qui tire sur son propre peuple. Maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir, c`est tuer toute espérance du peuple de prendre son destin en main. C`est donner un chèque en blanc à Gbagbo pour imposer son système totalitaire avec tout ce que cela comporte comme violation des libertés : liberté d`avoir une opinion différente, liberté d`expression, liberté de presse, liberté de déplacement, bref, toutes les libertés qui constituent l`emblème d`un pays véritablement démocratique. Maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir, c`est le laisser poursuivre impunément sa politique d`exclusion, ces atteintes graves aux droits de l`homme, c`est adresser le pire des messages à l`Afrique et créer un précédent dangereux. Car l`enjeu dépasse le cadre de la Côte d`Ivoire. Il concerne toute l`Afrique où se déroulent cette année dix-sept élections". Les députés, qui avaient besoin de ces genres d`informations, ont apprécié les explications du nouvel homme fort de la diplomatie ivoirienne en France. Ces parlementaires, qui n`avaient surement pas les vraies informations sur la situation en Côte d`Ivoire n`ont pas caché leur satisfecit à la sortie de cette rencontre comme le témoignent ces propos de M. Axel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères du parlement français : "Merci à vous, Excellence Monsieur l`ambassadeur, pour ce brillant exposé. Vous nous avez permis de mieux appréhender une situation sur laquelle plusieurs langues divergent. Désormais, chacun saura comment traiter le sujet". Une belle leçon de diplomatie donnée par SEM Ally Coulibaly dont doivent s`inspirer certains imposteurs diplomatiques qui n`ont fait que passer le clair de leur temps dans les associations à vilipender le pays qui les a accueillis. Il faut signaler que l`ambassadeur avait à ses côtés, M. Adama Toungara, ministre ivoirien des Mines et de l`énergie et Mme Affoussy Bamba, porte-parole des Forces nouvelles
Eugène YOBOUET à Paris
