Les organisations de la société civile ivoirienne se mobilisent pour la sortie de crise postélectorale.
C’est le cas de l’Ong Agir Pour la Gouvernance (APG) pilotée par Adam Wagué. Dans une déclaration de presse dont nous avons obtenue copie le mardi 8 février 2011, cette structure s’invite dans le débat autour de l’arrêt du conseil constitutionnel. Qui, à son avis, a plongé le Côte d’Ivoire dans la crise actuelle. «Après le second tour de l’élection présidentielle, tenue le 28 novembre 2010, la Côte d’Ivoire s’est trouvée subitement précipitée au fond de l’abime. Les valeurs d’éthique et de responsabilité politiques proclamées et sacralisées par les deux mouvements politiques opposés à ce second tour, ont été aussitôt dévoyées et piétinées par un mécanisme institutionnalisé», estime l’organisation. Avant de signifier qu’elle entend contribuer, par ses actions à la promotion de la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire. Qui, dans l’entendement de l’APG suppose la conduite des affaires de l’Etat par une application effective de la démocratie et l’Etat de droit. Mieux, un fonctionnement effectif et efficace des institutions démocratiques dans le respect notamment de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice. «Le conseil constitutionnel a visiblement opéré un passage en force au profit de son mentor, en fermant les yeux sur tout ce qui pouvait en résulter comme conséquences dramatiques à tous les niveaux. Ce faisant, cette institution a compromis l’Etat de droit, a discrédité et affaibli ainsi le fonctionnement normal des institutions du pays», soutient l’APG. Non sans relever que l’opérationnalité de la bonne gouvernance se fait au travers des institutions. Et que la cause fondamentale de la crise postélectorale doit être vue sous l’angle d’une mauvaise gouvernance, d’un dysfonctionnement institutionnel du conseil constitutionnel. «La mauvaise gouvernance est l’exercice de l’autorité dans des conditions de non application des lois et règles édictées, d’absence d’éthique sociale et de non recherche de l’efficacité. C’est cette pratique qui a été malheureusement exercée par le conseil constitutionnel. Au regard de ce qui précède, nous condamnons ces pratiques de mauvaise gouvernance qui freinent le développement et la croissance. En outre, nous soutenons la CEDEAO, l’UA, l’UE, l’ONU dans leurs efforts de redonner au peuple Ivoirien sa souveraineté ; Le président élu Son Excellence M. Alassane Ouattara dans sa recherche continue d’une solution pacifique à cette crise ; Le groupe d’experts de l’UA présent en Côte d’Ivoire pour l’établissement de la démocratie ; et le peuple de Côte d’Ivoire pour ses sacrifices et souffrances qui n’ont que trop durées», conclut l’APG.
M Tié Traoré
C’est le cas de l’Ong Agir Pour la Gouvernance (APG) pilotée par Adam Wagué. Dans une déclaration de presse dont nous avons obtenue copie le mardi 8 février 2011, cette structure s’invite dans le débat autour de l’arrêt du conseil constitutionnel. Qui, à son avis, a plongé le Côte d’Ivoire dans la crise actuelle. «Après le second tour de l’élection présidentielle, tenue le 28 novembre 2010, la Côte d’Ivoire s’est trouvée subitement précipitée au fond de l’abime. Les valeurs d’éthique et de responsabilité politiques proclamées et sacralisées par les deux mouvements politiques opposés à ce second tour, ont été aussitôt dévoyées et piétinées par un mécanisme institutionnalisé», estime l’organisation. Avant de signifier qu’elle entend contribuer, par ses actions à la promotion de la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire. Qui, dans l’entendement de l’APG suppose la conduite des affaires de l’Etat par une application effective de la démocratie et l’Etat de droit. Mieux, un fonctionnement effectif et efficace des institutions démocratiques dans le respect notamment de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice. «Le conseil constitutionnel a visiblement opéré un passage en force au profit de son mentor, en fermant les yeux sur tout ce qui pouvait en résulter comme conséquences dramatiques à tous les niveaux. Ce faisant, cette institution a compromis l’Etat de droit, a discrédité et affaibli ainsi le fonctionnement normal des institutions du pays», soutient l’APG. Non sans relever que l’opérationnalité de la bonne gouvernance se fait au travers des institutions. Et que la cause fondamentale de la crise postélectorale doit être vue sous l’angle d’une mauvaise gouvernance, d’un dysfonctionnement institutionnel du conseil constitutionnel. «La mauvaise gouvernance est l’exercice de l’autorité dans des conditions de non application des lois et règles édictées, d’absence d’éthique sociale et de non recherche de l’efficacité. C’est cette pratique qui a été malheureusement exercée par le conseil constitutionnel. Au regard de ce qui précède, nous condamnons ces pratiques de mauvaise gouvernance qui freinent le développement et la croissance. En outre, nous soutenons la CEDEAO, l’UA, l’UE, l’ONU dans leurs efforts de redonner au peuple Ivoirien sa souveraineté ; Le président élu Son Excellence M. Alassane Ouattara dans sa recherche continue d’une solution pacifique à cette crise ; Le groupe d’experts de l’UA présent en Côte d’Ivoire pour l’établissement de la démocratie ; et le peuple de Côte d’Ivoire pour ses sacrifices et souffrances qui n’ont que trop durées», conclut l’APG.
M Tié Traoré