Salif N`Diaye à Kouadio Yao Séraphin : “J`ai hâte de reprendre la lutte”

Kô fôla a tigui kô (l'affaire se déroule en l'absence d'un acteur majeur). Salif N'Diaye qui aurait apporté une note particulière à l'animation de cette crise post-électorale, supporte difficilement son éloignement de la scène politique. « Le secrétaire général dit qu'il a hâte de reprendre la lutte », a confié Kouadio Yao Séraphin, joint, hier, par téléphone. « Il supporte difficilement son éloignement de la scène politique. Il dit qu'il avait voulu animer une conférence de presse à Paris avec des intellectuels dont Venance Konan. Mais son médecin le lui a déconseillé », a poursuivi le président de la Jeunesse de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (JUdpci). Qui révélait le contenu d'une demi-heure de communication téléphonique avec Salif N'Diaye. Kouadio Séraphin a ajouté que le professeur « se sent bien » et n'attend que le feu vert du président du parti, Mabri Toikeusse, pour rentrer. Un retour que ses camarades de parti attendent impatiemment. « C'est difficile lorsque le poumon du secrétariat général est absent. Nous avions souhaité l'avoir à nos côtés pendant la campagne, cela n'a pas été possible. Nous sommes dans l'attente du retour du grand Salif N'Diaye », a souhaité le président de la JUdpci. Qui se réjouit que le directeur national de campagne (Dnc) de Mabri Toikeusse se porte mieux : « Nous sommes heureux qu'il aille bien ». Salif N'Diaye s'était éloigné de la scène politique nationale au moment où la campagne électorale pour le premier tour battait son plein. Dnc de son candidat, cette situation avait donné naissance à des supputations. D'un côté, certains l'accusaient d'avoir rejoint le camp du président d'alors. Alors que ses camarades de parti soutenaient qu'il est aux Etats-Unis pour des raisons de santé. Le flou était demeuré jusqu'à lundi lorsqu'un de ses proches nous a confié qu'il se trouve actuellement en France. Après avoir quitté ''le pays de l'oncle Sam'' où il était effectivement allé se faire soigner.

Bamba K. Inza