Le 5 février 2011. Voici une autre date à retenir dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. En effet, c’est cette date que nous avons choisie, une fois de plus pour investir la désormais mythique place de la République pour crier haut et fort notre attachement à notre pays, la Côte d’Ivoire, et aux institutions qui l’incarnent. Et, comme il fallait s’y attendre, la mythique place de la République était noire de femmes, d’hommes et de jeunes patriotes accourus de tous les horizons du pays à l’effet de témoigner de leur soutien indéfectible au chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d’Ivoire. Mais qui, pour des raisons «françafricaines», est l’objet d’attaques de la part de la nébuleuse communauté internationale, qui, elle, a choisi, à la place des ivoiriens, un certain Alassane Ouattara, qui à ses yeux, peut mieux exploiter à son profit les ressources naturelles de la Côte d’Ivoire. D’où les menaces et autres sanctions contre des personnalités ivoiriennes à ne point finir. C’est à se demander si Ouattara ne sanctionnera pas à ce rythme le garçon de chambre qui fait son lit à l’Hôtel du Golf. Sanctions à l’ensemble du peuple ivoirien que l’on entend ici et là depuis la proclamation des résultats de l’élection dans notre pays.
Mais les Ivoiriens n’ont que faire des hurlements des loups. En tout cas, samedi, à la place de la République, vous avez démontré, à la face de Nicolas Sarkozy, acteur déterminant dans la crise ivoirienne, que la Côte d’Ivoire n’est pas un prolongement de l’administration française. Mais, mieux, Laurent Gbagbo n’en est pas son représentant local. Et que Sarkozy qui a été élu pour les français, ferait mieux de se pencher sur l’incompétence notoire affichée par le gouvernement François Fillon face à la montée grandissante du chômage en France plutôt que de vouloir nous imposer Alassane Ouattara, un homme lige au service des intérêts des multinationales européennes.
En tout état de cause, le panel des chefs d’Etat africains est le bienvenu en Côte d’Ivoire, excepté le président burkinabé, Blaise Compaoré, qui lui-même est l’incarnation parfaite du problème ivoirien. Un tel monsieur ne peut, en aucune manière, bénéficier de la confiance du peuple de Côte d’Ivoire dont il n’a cure de la souffrance qu’il endure depuis le déclenchement en 2002 de la crise qui frappe le pays de Laurent Gbagbo.
Nous voudrions d’ailleurs profiter de ces lignes pour exprimer, au nom de mes amis membres de l’Alliance des jeunes patriotes, notre profonde gratitude à toute la communauté africaine, à la diaspora africaine, à tous les démocrates du monde entier mais en particulier au brave peuple de Côte d’Ivoire pour leur soutien au combat du Président Laurent Gbagbo quant à la souveraineté des Etats africains. Remercions également le 1er ministre Aké N’Gbo et l’ensemble du gouvernement pour leur détermination à sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve. Remerciements particuliers à la 1 ère Dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, le Président du Conseil économique et social et père du sursaut national, Laurent Dona Fologo, pour avoir rehaussé de leur présence cette cérémonie.
Une chose est sûre, notre pays s’en sortira comme bien des nations qui sont passées par cette épreuve extrêmement difficile et qui constituent aujourd’hui des modèles de développement dans le monde. L’exemple de l’Afrique du sud est là pour nous conforter dans notre position.
Gardons donc espoir pour notre pays. Car la tempête passera et la Côte d’Ivoire demeurera. Plus forte que jamais.
Nous saluons encore votre discipline. Cette disposition particulière que vous avez adoptée, avant, pendant et après cette rencontre est à saluer. Continuons dans cette voie. Merci une fois de plus d’avoir répondu à l’appel de la République. Nous devons être fiers de notre patriotisme.
En effet, nous devons perpétrer les idées de nos modèles, Patrice Lumumba, Kwame N’krumah, Thomas Sankara. Comme le fleuve, nous devons nous-mêmes faire notre lit. Personne ne viendra mener le combat de la libération de la Côte d’Ivoire à notre place.
La lutte continue, ne baissons pas les bras.
Charles Blé Goudé
Président de l’Alliance
des Jeunes patriotes
Mais les Ivoiriens n’ont que faire des hurlements des loups. En tout cas, samedi, à la place de la République, vous avez démontré, à la face de Nicolas Sarkozy, acteur déterminant dans la crise ivoirienne, que la Côte d’Ivoire n’est pas un prolongement de l’administration française. Mais, mieux, Laurent Gbagbo n’en est pas son représentant local. Et que Sarkozy qui a été élu pour les français, ferait mieux de se pencher sur l’incompétence notoire affichée par le gouvernement François Fillon face à la montée grandissante du chômage en France plutôt que de vouloir nous imposer Alassane Ouattara, un homme lige au service des intérêts des multinationales européennes.
En tout état de cause, le panel des chefs d’Etat africains est le bienvenu en Côte d’Ivoire, excepté le président burkinabé, Blaise Compaoré, qui lui-même est l’incarnation parfaite du problème ivoirien. Un tel monsieur ne peut, en aucune manière, bénéficier de la confiance du peuple de Côte d’Ivoire dont il n’a cure de la souffrance qu’il endure depuis le déclenchement en 2002 de la crise qui frappe le pays de Laurent Gbagbo.
Nous voudrions d’ailleurs profiter de ces lignes pour exprimer, au nom de mes amis membres de l’Alliance des jeunes patriotes, notre profonde gratitude à toute la communauté africaine, à la diaspora africaine, à tous les démocrates du monde entier mais en particulier au brave peuple de Côte d’Ivoire pour leur soutien au combat du Président Laurent Gbagbo quant à la souveraineté des Etats africains. Remercions également le 1er ministre Aké N’Gbo et l’ensemble du gouvernement pour leur détermination à sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve. Remerciements particuliers à la 1 ère Dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, le Président du Conseil économique et social et père du sursaut national, Laurent Dona Fologo, pour avoir rehaussé de leur présence cette cérémonie.
Une chose est sûre, notre pays s’en sortira comme bien des nations qui sont passées par cette épreuve extrêmement difficile et qui constituent aujourd’hui des modèles de développement dans le monde. L’exemple de l’Afrique du sud est là pour nous conforter dans notre position.
Gardons donc espoir pour notre pays. Car la tempête passera et la Côte d’Ivoire demeurera. Plus forte que jamais.
Nous saluons encore votre discipline. Cette disposition particulière que vous avez adoptée, avant, pendant et après cette rencontre est à saluer. Continuons dans cette voie. Merci une fois de plus d’avoir répondu à l’appel de la République. Nous devons être fiers de notre patriotisme.
En effet, nous devons perpétrer les idées de nos modèles, Patrice Lumumba, Kwame N’krumah, Thomas Sankara. Comme le fleuve, nous devons nous-mêmes faire notre lit. Personne ne viendra mener le combat de la libération de la Côte d’Ivoire à notre place.
La lutte continue, ne baissons pas les bras.
Charles Blé Goudé
Président de l’Alliance
des Jeunes patriotes