L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Phillip carter III a violé le droit de réserve en tant que diplomate dans les affaires internes d’un Etat. Le Congrès américain doit être saisi pour mettre fin à son activisme.
Phillip Carter III, Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire fait partie de ceux qui sont farouchement opposés au président de la République, Laurent Gbagbo. Ce, malgré son élection à la présidentielle du 28 novembre 2010. Le jeudi dernier, lors d’une visite à Washington, il a indiqué devant la presse américaine qu’ « Il ne reste plus de temps à Laurent Gbagbo pour quitter le pouvoir pacifiquement et honorablement en Côte d’Ivoire ». Pour Phillip Carter III, la fenêtre est en train de se refermer pour un départ honorable et pacifique de Gbagbo accompagné d`une amnistie. Il a aussi soutenu que le président de la République, Laurent Gbagbo n`avait plus les moyens de payer les Forces armées ivoiriennes et que celles-ci allaient inéluctablement s`éloigner de son régime. Il a toutefois reconnu qu`il ne pouvait prédire à quelle date le président Gbagbo laisserait la place à son rival Alassane Ouattara. Ces déclarations attestent clairement la position de Carter III depuis le déclenchement de la crise née des élections du deuxième tour. Il a décidé de soutenir à fond Alassane Dramane Ouattara, le chef rebelle retranché au Golf Hôtel depuis que Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a proclamé des prétendus résultats dans cet Hôtel qui est son Quartier général. Il a oublié le droit de réserve que doit observer le diplomate dans le pays où il exerce. Et pourtant, en 1976, le président des Etats-Unis, Gérald Ford a signé l’Exécutive order 11905. Cet ordre interdit à toute personne travaillant pour le gouvernement américain y compris le président des Etats-Unis lui-même, à participer ou à planifier la mort d’un leader politique d’un autre pays, quel que soit le statut de ce leader politique. Malheureusement, cette restriction n’est pas respectée par Phillip Carter III. Les faits parlent d’eux-mêmes. Le 3 décembre dernier, c’est en compagnie de l’Ambassadeur Phillip carter III que, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, Young Yin Choï que Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a annoncé des résultats donnant Ouattara vainqueur de la présidentielle. Depuis lors, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire n’a cessé d’apporter son soutien moral à ce dernier. Oubliant du coup, ces mesures l’interdisant d’intervenir dans les affaires internes d’une Nation ; la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien et plusieurs organisations des Droits de l’Homme ont décidé de monter au créneau pour saisir le Congrès américain en vue de dénoncer les agissements de l’ambassadeur des Usa en Côte d’Ivoire. Afin qu’il soit relevé de ses fonctions. Car, ce qu’il pose comme acte en Côte d’Ivoire relève du banditisme.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Phillip Carter III, Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire fait partie de ceux qui sont farouchement opposés au président de la République, Laurent Gbagbo. Ce, malgré son élection à la présidentielle du 28 novembre 2010. Le jeudi dernier, lors d’une visite à Washington, il a indiqué devant la presse américaine qu’ « Il ne reste plus de temps à Laurent Gbagbo pour quitter le pouvoir pacifiquement et honorablement en Côte d’Ivoire ». Pour Phillip Carter III, la fenêtre est en train de se refermer pour un départ honorable et pacifique de Gbagbo accompagné d`une amnistie. Il a aussi soutenu que le président de la République, Laurent Gbagbo n`avait plus les moyens de payer les Forces armées ivoiriennes et que celles-ci allaient inéluctablement s`éloigner de son régime. Il a toutefois reconnu qu`il ne pouvait prédire à quelle date le président Gbagbo laisserait la place à son rival Alassane Ouattara. Ces déclarations attestent clairement la position de Carter III depuis le déclenchement de la crise née des élections du deuxième tour. Il a décidé de soutenir à fond Alassane Dramane Ouattara, le chef rebelle retranché au Golf Hôtel depuis que Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a proclamé des prétendus résultats dans cet Hôtel qui est son Quartier général. Il a oublié le droit de réserve que doit observer le diplomate dans le pays où il exerce. Et pourtant, en 1976, le président des Etats-Unis, Gérald Ford a signé l’Exécutive order 11905. Cet ordre interdit à toute personne travaillant pour le gouvernement américain y compris le président des Etats-Unis lui-même, à participer ou à planifier la mort d’un leader politique d’un autre pays, quel que soit le statut de ce leader politique. Malheureusement, cette restriction n’est pas respectée par Phillip Carter III. Les faits parlent d’eux-mêmes. Le 3 décembre dernier, c’est en compagnie de l’Ambassadeur Phillip carter III que, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, Young Yin Choï que Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a annoncé des résultats donnant Ouattara vainqueur de la présidentielle. Depuis lors, l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire n’a cessé d’apporter son soutien moral à ce dernier. Oubliant du coup, ces mesures l’interdisant d’intervenir dans les affaires internes d’une Nation ; la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien et plusieurs organisations des Droits de l’Homme ont décidé de monter au créneau pour saisir le Congrès américain en vue de dénoncer les agissements de l’ambassadeur des Usa en Côte d’Ivoire. Afin qu’il soit relevé de ses fonctions. Car, ce qu’il pose comme acte en Côte d’Ivoire relève du banditisme.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr