L`étranglement financier tenté par Alassane Ouattara et ses alliés extérieurs contre Laurent Gbagbo pour le forcer à céder le pouvoir en Côte d`Ivoire commence à affecter durement le régime en place, mais contribue aussi à une sérieuse dégradation de l`économie du pays. C`est ce que relate un article publié le samedi 5 février dernier par l`Agence France Presse(Afp) signé d`Emmanuel Peuchot. D`entrée, il y est démontré que la fermeture des agences des antennes de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Bceao) est en train d`affecter dangereusement le système bancaire ivoirien.
" En décidant fin janvier de fermer le robinet de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (Bceao) à ses agences ivoiriennes, l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a porté un coup très dur au président sortant ", écrit l`auteur de l`article selon qui, " Si, en réquisitionnant les antennes ivoiriennes de la Bceao juste avant, le gouvernement Gbagbo a pu, selon des sources concordantes, récupérer d`importantes sommes d`argent, le système bancaire ivoirien s`est trouvé profondément désorganisé ". Et de prédire, en se fondant sur l`inquiétude d`un banquier sous le sceau d`anonymat, que " D`ici une semaine, dix jours, tout risque de se bloquer". Toutefois, Emmanuel Peuchot écrit que le gouvernement Gbagbo est "en train de déployer" un nouveau système pour permettre aux banques de la place de travailler correctement. Selon l`article, Pour le régime Gbagbo, l`enjeu du moment est " d`alimenter le système en liquidité " alors qu`il y a "de moins en moins d`argent pour faire tourner l`économie", désormais largement coupée de l`extérieur. Il souligne cependant qu`il y a un "risque que des banques ferment". D`autant que la rupture avec la Bceao s`ajoute aux sanctions (gel des avoirs), notamment européennes, contre le camp Gbagbo et des entreprises ivoiriennes (ports, banques, pétrole...) accusées de financer un pouvoir "illégitime". Aussi, Emmanuel Peuchot avance que `` le pays n`a pas honoré le paiement prévu fin janvier des 30 millions de dollars d`intérêts d`un emprunt à des créanciers privés``. Pour lui, cela est une évidence que les caisses se vident. Pis, au niveau des transactions interbancaires sur place, les chèques ne passent plus par mesure de sécurité. Avant de démontrer que l`instabilité post-électorale pèse sur l`économie de la Côte d`Ivoire et de ses voisins. Par un effet domino, tous les secteurs de l`économie la plus puissante d`Afrique de l`Ouest francophone sont aujourd`hui affectés par la crise. Fermeture d`entreprises, chômage technique, inflation, opérations d`import-export ralenties: "la situation socio-économique se dégrade drastiquement", précise-t-il citant une source de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci). Selon l`article “le cacao, dont la Côte d`Ivoire est premier producteur mondial, n`échappe pas au combat entre les deux rivaux. Le camp Ouattara en a ordonné l`arrêt des exportations jusqu`à fin février et des exportateurs majeurs semblent avoir obtempéré. Le carburant risque aussi de manquer. Les difficultés d`approvisionnement de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), sous sanctions européennes peuvent "à brève échéance" entraîner une "pénurie en carburant et en gaz"
Coulibaly N`Golo A.
" En décidant fin janvier de fermer le robinet de la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (Bceao) à ses agences ivoiriennes, l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a porté un coup très dur au président sortant ", écrit l`auteur de l`article selon qui, " Si, en réquisitionnant les antennes ivoiriennes de la Bceao juste avant, le gouvernement Gbagbo a pu, selon des sources concordantes, récupérer d`importantes sommes d`argent, le système bancaire ivoirien s`est trouvé profondément désorganisé ". Et de prédire, en se fondant sur l`inquiétude d`un banquier sous le sceau d`anonymat, que " D`ici une semaine, dix jours, tout risque de se bloquer". Toutefois, Emmanuel Peuchot écrit que le gouvernement Gbagbo est "en train de déployer" un nouveau système pour permettre aux banques de la place de travailler correctement. Selon l`article, Pour le régime Gbagbo, l`enjeu du moment est " d`alimenter le système en liquidité " alors qu`il y a "de moins en moins d`argent pour faire tourner l`économie", désormais largement coupée de l`extérieur. Il souligne cependant qu`il y a un "risque que des banques ferment". D`autant que la rupture avec la Bceao s`ajoute aux sanctions (gel des avoirs), notamment européennes, contre le camp Gbagbo et des entreprises ivoiriennes (ports, banques, pétrole...) accusées de financer un pouvoir "illégitime". Aussi, Emmanuel Peuchot avance que `` le pays n`a pas honoré le paiement prévu fin janvier des 30 millions de dollars d`intérêts d`un emprunt à des créanciers privés``. Pour lui, cela est une évidence que les caisses se vident. Pis, au niveau des transactions interbancaires sur place, les chèques ne passent plus par mesure de sécurité. Avant de démontrer que l`instabilité post-électorale pèse sur l`économie de la Côte d`Ivoire et de ses voisins. Par un effet domino, tous les secteurs de l`économie la plus puissante d`Afrique de l`Ouest francophone sont aujourd`hui affectés par la crise. Fermeture d`entreprises, chômage technique, inflation, opérations d`import-export ralenties: "la situation socio-économique se dégrade drastiquement", précise-t-il citant une source de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci). Selon l`article “le cacao, dont la Côte d`Ivoire est premier producteur mondial, n`échappe pas au combat entre les deux rivaux. Le camp Ouattara en a ordonné l`arrêt des exportations jusqu`à fin février et des exportateurs majeurs semblent avoir obtempéré. Le carburant risque aussi de manquer. Les difficultés d`approvisionnement de la Société ivoirienne de raffinage (Sir), sous sanctions européennes peuvent "à brève échéance" entraîner une "pénurie en carburant et en gaz"
Coulibaly N`Golo A.