Aziz Pahad a été ex-vice ministre des affaires étrangères d’Afrique du Sud de 1994 à 2008. Analyse.
La grave crise et les risques de guerre civile en Côte d’Ivoire sont de sérieux signaux qui entameront la paix et la stabilité dans toute la région. Ce qui aura des conséquences négatives dans toute l’Afrique, y compris l’Afrique du Sud. Il est aussi très utile que l’Afrique du Sud et l’Afrique agissent de façon collégiale et décisive de sorte à aider à stabiliser la situation et crére, à long terme, des conditions de paix, de stabilité et de démocratie.
Dans les médias, la sortie de crise a simplement dépeind tel une bataille entre Ouattara, ‘’le vainqueur démocratique’’ , et Gbagbo, le ‘’perdant despote’’ qui refuse de céder le pouvoir et qui cependant doit être renversé du pouvoir. Certaines puissances ont pris le devant de cette initiative et le Secrétaire général de l’Onu, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le Comité de sécurité et de paix de l’Union Africaine ont été mandatés pour mettre à exécution leur volonté.
Quelle est la vérité?
Au terme de tous les accords entre les différentes parties ivoiriennes, après la guerre cicle de 2002, qui ont approuvés par le Conseil de paix et de sécurité et l’Union Africaine, il était dit qu’aucune élection n’aurait lieu avant la démobilisation, le désarmement et la réintégration (DDR) et tant que les forces armées n’avaient pas achévées du pays. Malgré des avancées notables dans le processus DDR, les Etats-Unis et le gouvernement français ont impiqué plusieurs gouvernements et certains non légitimes de sorte à forcer Gbagbo à organiser les élections foulant au pied les accords signés. Des observateurs indépendants avaient même commencé à prévenir que le changement du chronogramme n’est pas opportun en Côte d’Ivoire.
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire s’est tenue le 31 octobre 2010. Il n’y a pas eu de vainqueur et selon la loi ivoirienne, le président Gbagbo et le candidat à la présidentielle Ouattara devraient se retrouver au second tour de l’élection qui s’est le 28 novembre 2010. Légalement, la Commission électorale indépendante (CEI) doit proclamer les résultats provisoires en 72 heures. Le Conseil Constitutionnel, lui, devra prendre en compte toutes les informations provenant de la CEI, des agents électoraux, les observateurs et les plaintes des candidats avant que ne soit annoncé le résultat final.
La CEI a failli à sa mission dans le délais prévu de 72 heures et le Conseil Constitutionnel a déclaré hors délai ses informations permettant au Conseil Constitutionnel d’achever le processus. Malgré le délai de publication passé ou poursuivant le travail de la CEI, le président s’est rendu de son propre chef dans le QG de Ouattara et a annoncé que Ouattara a gagné les élections.
Les autres membres de la CEI ne l’ont appris que lorsqu’ils ont suivi la procclamation sur la chaîne française. Le Conseil Constitutionnel, après avoir étudié et consulté les documents a annoncé que Gbagbo a gangné les élections. Selon la consitution, le Conseil Constitutionnel est la seule institution autorisée à le faire. Cette procédure a été suivie pendant le premier tour et tout le monde a reconnu l’autorité légale du Conseil Constitutionnel.Une campagne de dénigrement orchestrée a été lancé sur le plan national et internationnal contre Paul Yao N’dré, le président du Conseil Constitutionnel qui est très respecté dans la région. On a ignoré le fait qu’il agissait dans le cadre du mandat que lui donne la constitution quand il a déclaré que la proclamation du président de la CEI était invalide. Il y a de réels disfonctionnements dans les résultats annoncés par le président de la CEI. Sans tenir compte de cela et des graves violations des lois et de la Consitution ivoirienne, et des procédures des Nations Unies, les grandes puissances telles la France et les Etats-Unies, aussi bien que le représentant des Nations Unies M. Choi, soutienent mordicus la ‘’victoire’’ de Ouattara.
Le représentant de l’Onu qui est n’est pas mandaté par l’Onu ou par l’Union Africaine a agi en violation des accords signés par les deux parties dans le conflit. Ces accords qui ont été dument endossés par l’Union africaine et l’Onu mentionne clairelent que le rôle du représentant de l’Onu était de permettre le bon déroulement des élections ‘’libres et trasparentes’’ et non de proclamer les résultats.
Son attitude est sans précedent
La Cedeao a cautionné cette position qui, par la suite sera approuvée par Comité politique et sécuritaire de l’Union Africaine. Après, le constat a été fait, qu’ils n’ont pas pris en compte les résultats conflictuels qui ont été annoncés. La CEI et l’Onu ont constitutionnellement annoncé la victoire de Ouattara. Il est claire que les puissances telles la France, les USA, l’UE, le Comité politique et sécuritaire de l’Union Africaine, de même que les médias nationaux y compris ceux de l’Afrique du Sud, ont ignoré les observations de crédibles observateurs sur le continent africain.
La forte mission de 200 observateurs de l’Union Africaine, conduite par l’ex-premier ministre, Joseph Koffigoh, a commenté: “La mission a noté avec regret de sérieux actes de violences, des pertes en vie humaines, atteintes à l’intégrité physique, des intimidations, atteintes et destruction du matériel électoral’’.
La mission a enregistré de ‘’sérieuses irrégularités’’ dans plus de 70 bureaux de vote dans le nord. Le rapport fait savoir que ‘’ces sérieux événements prouvent que le processus de dépouillement à Bouaké, Korhogo, Ferkessedougou, Samatiguila et Mankono et dans bien de localités, n’a pu se tenir dans la transparence’’. Le rapport conclu qu’elle ne peut garantir ‘’l’honnéteté des résultats’’.
Une équipe d’observateurs indépendants de l’Afrique de l’Ouest, lors d’une conférence de presse a dit qu’après qu’avoir visité 620 bureaux de vote, elle a enregistré des actes de violences et autres sérieuses violations du code électoral, et ‘’confirme que la crédibilité du second tour (dans les localités visités) est mise en doute’’. Dans un autre rapport, Jean-Marie Ngongjibangte du Cameroun, chef de la mission d’observateurs du Cameroun, Sénégal, Benin, Mali, Morocco, Gabon et Togo soutient qu’il y a eu plusieurs problèmes dans la validation du processus électoral: “Ces problèmes sont retrait des urnes, des représentants de candidats arrêtés; des votes multiples; le refus de permettre aux observateurs internationaux d’être témoins du dépouillement et le meurtre de représentants de candidats. Au vu de tout de cela, nous déclarons que le second tour de l’élection n’était pas libre, juste et transparente dans ces localités”. Cependant, les gouvernements français et américains et le Secrétaire général de l’Onu ont intensifié leur campagne pour le chute de Gbagbo.
Le 20 décembre, le secrétaire chargé de la presse de la Maison blanche, Robert Gibbs, a relévé qu’il ‘’est temps que Gbagbo s’en aille’’. Un jour après, le Département d’Etat américain a fait part des sanctions interdisant tout voyage à Gbagbo et 30 de ses proches.
Le jour suivant, le Département d’Etat indique que la victoire de Ouattara est irréfutable et a réconsidéré la demande des Etats-Unis de faire partir Gbagbo. Vu que la crise s’accentuait, Gbagbo a proposé qu’un panel qui sera constitué de l’UA, la Cedeao, l’UE, la Ligue Arabe et les membres permanents du conseil de paix et de sécurité arrive pour analyser les résultats et donner le résultat. Ce qui pourrait être soumis aux deux candidats à la présidentiel. Ouattara a rejeté cette suggestion. La situation s’est détériorée et les violences ont éclaté. Aucune des parties n’était prête à changer de positions et il est claire que sans une solution politique, une nouvelle guerre civile éclaterait bientôt.
Le Secrétaire de de l’UA a par ailleurs recommandé à l’ex-président Thabo Mbéki, interrompant sa mission au Soudan, pour qu’il se rende en Côte d’Ivoire se rendre compte de la situation; celui-ci a proposé un moyen de résoudre la crise. Mbéki a rencontré tous ceux qui jouent un rôle dans la crise et a soumis un rapport détaillé à l’UA. En dépit des conclusions du rapport de Thabo Mbéki ou des rapports de l’UA et autres missions d’observations, des pressions ont été faites pour influencer les gouvernants africains de sorte que ceux-ci adoptent une ligne ‘’rigide’’ contre Gbagbo. Des émissaires seront répartis dans plusieurs capitales africaines pour les convaincre de prendre la ‘’bonne’’ position. Le message était clair: Gbagbo doir partir. Malheureusement, une fois de plus, les médias sud-africains ont été approchés pour se joindre à cette campagne.
Le gouvernement sud-africain a considérablement pris la bonne position que même l’UA, à la lumière des résultats conflictuels, n’aurait pas pris de décisions sans auparavant vérifié toute information.
L’Afrique du Sud a résisté à toutes les pressions souterraines parce qu’elle a été chargée de trouver une solution de paix et a rappelé qu’elle s’opposait à toute autre initiative qui changerait son chronogramme.
Les pressions se sont véritablement accrues avant le sommet de l’UA qui s’est tenu à Addis Abeba du 29 au 31 janvier 2011. Malgré les pressions des grandes puissances et du Secrétaire général des Nations Unies, le sommet de l’UA a refusé de se voir imposer de l’extérieur du contient un autre chronogramme. Le sommet a établi un panel de Chefs d’Etats comprenant Zuma, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Jakaya Kikwete de la Tanzania, Abdel Aziz de la Mauritania et Idris Déby du Tchad pour trouver une issue politique. Leur mandat est de finaliser leur travail dans un délai d’un mois et leurs conclusions seront soumises aux différentes parties. L’indépendance et la souvérainété de tous les Etats Africains est en train d’être menacé. Dans l’intérêt de l’Afrique et dans nos efforts pour consolider le processus démocratique en Afrique, il est impérieux que nous ne succombions pas pour des programmes anti démocratiques qui viennent de l’extérieur du continent.
Source : connectionivoirienne.net
La grave crise et les risques de guerre civile en Côte d’Ivoire sont de sérieux signaux qui entameront la paix et la stabilité dans toute la région. Ce qui aura des conséquences négatives dans toute l’Afrique, y compris l’Afrique du Sud. Il est aussi très utile que l’Afrique du Sud et l’Afrique agissent de façon collégiale et décisive de sorte à aider à stabiliser la situation et crére, à long terme, des conditions de paix, de stabilité et de démocratie.
Dans les médias, la sortie de crise a simplement dépeind tel une bataille entre Ouattara, ‘’le vainqueur démocratique’’ , et Gbagbo, le ‘’perdant despote’’ qui refuse de céder le pouvoir et qui cependant doit être renversé du pouvoir. Certaines puissances ont pris le devant de cette initiative et le Secrétaire général de l’Onu, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le Comité de sécurité et de paix de l’Union Africaine ont été mandatés pour mettre à exécution leur volonté.
Quelle est la vérité?
Au terme de tous les accords entre les différentes parties ivoiriennes, après la guerre cicle de 2002, qui ont approuvés par le Conseil de paix et de sécurité et l’Union Africaine, il était dit qu’aucune élection n’aurait lieu avant la démobilisation, le désarmement et la réintégration (DDR) et tant que les forces armées n’avaient pas achévées du pays. Malgré des avancées notables dans le processus DDR, les Etats-Unis et le gouvernement français ont impiqué plusieurs gouvernements et certains non légitimes de sorte à forcer Gbagbo à organiser les élections foulant au pied les accords signés. Des observateurs indépendants avaient même commencé à prévenir que le changement du chronogramme n’est pas opportun en Côte d’Ivoire.
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire s’est tenue le 31 octobre 2010. Il n’y a pas eu de vainqueur et selon la loi ivoirienne, le président Gbagbo et le candidat à la présidentielle Ouattara devraient se retrouver au second tour de l’élection qui s’est le 28 novembre 2010. Légalement, la Commission électorale indépendante (CEI) doit proclamer les résultats provisoires en 72 heures. Le Conseil Constitutionnel, lui, devra prendre en compte toutes les informations provenant de la CEI, des agents électoraux, les observateurs et les plaintes des candidats avant que ne soit annoncé le résultat final.
La CEI a failli à sa mission dans le délais prévu de 72 heures et le Conseil Constitutionnel a déclaré hors délai ses informations permettant au Conseil Constitutionnel d’achever le processus. Malgré le délai de publication passé ou poursuivant le travail de la CEI, le président s’est rendu de son propre chef dans le QG de Ouattara et a annoncé que Ouattara a gagné les élections.
Les autres membres de la CEI ne l’ont appris que lorsqu’ils ont suivi la procclamation sur la chaîne française. Le Conseil Constitutionnel, après avoir étudié et consulté les documents a annoncé que Gbagbo a gangné les élections. Selon la consitution, le Conseil Constitutionnel est la seule institution autorisée à le faire. Cette procédure a été suivie pendant le premier tour et tout le monde a reconnu l’autorité légale du Conseil Constitutionnel.Une campagne de dénigrement orchestrée a été lancé sur le plan national et internationnal contre Paul Yao N’dré, le président du Conseil Constitutionnel qui est très respecté dans la région. On a ignoré le fait qu’il agissait dans le cadre du mandat que lui donne la constitution quand il a déclaré que la proclamation du président de la CEI était invalide. Il y a de réels disfonctionnements dans les résultats annoncés par le président de la CEI. Sans tenir compte de cela et des graves violations des lois et de la Consitution ivoirienne, et des procédures des Nations Unies, les grandes puissances telles la France et les Etats-Unies, aussi bien que le représentant des Nations Unies M. Choi, soutienent mordicus la ‘’victoire’’ de Ouattara.
Le représentant de l’Onu qui est n’est pas mandaté par l’Onu ou par l’Union Africaine a agi en violation des accords signés par les deux parties dans le conflit. Ces accords qui ont été dument endossés par l’Union africaine et l’Onu mentionne clairelent que le rôle du représentant de l’Onu était de permettre le bon déroulement des élections ‘’libres et trasparentes’’ et non de proclamer les résultats.
Son attitude est sans précedent
La Cedeao a cautionné cette position qui, par la suite sera approuvée par Comité politique et sécuritaire de l’Union Africaine. Après, le constat a été fait, qu’ils n’ont pas pris en compte les résultats conflictuels qui ont été annoncés. La CEI et l’Onu ont constitutionnellement annoncé la victoire de Ouattara. Il est claire que les puissances telles la France, les USA, l’UE, le Comité politique et sécuritaire de l’Union Africaine, de même que les médias nationaux y compris ceux de l’Afrique du Sud, ont ignoré les observations de crédibles observateurs sur le continent africain.
La forte mission de 200 observateurs de l’Union Africaine, conduite par l’ex-premier ministre, Joseph Koffigoh, a commenté: “La mission a noté avec regret de sérieux actes de violences, des pertes en vie humaines, atteintes à l’intégrité physique, des intimidations, atteintes et destruction du matériel électoral’’.
La mission a enregistré de ‘’sérieuses irrégularités’’ dans plus de 70 bureaux de vote dans le nord. Le rapport fait savoir que ‘’ces sérieux événements prouvent que le processus de dépouillement à Bouaké, Korhogo, Ferkessedougou, Samatiguila et Mankono et dans bien de localités, n’a pu se tenir dans la transparence’’. Le rapport conclu qu’elle ne peut garantir ‘’l’honnéteté des résultats’’.
Une équipe d’observateurs indépendants de l’Afrique de l’Ouest, lors d’une conférence de presse a dit qu’après qu’avoir visité 620 bureaux de vote, elle a enregistré des actes de violences et autres sérieuses violations du code électoral, et ‘’confirme que la crédibilité du second tour (dans les localités visités) est mise en doute’’. Dans un autre rapport, Jean-Marie Ngongjibangte du Cameroun, chef de la mission d’observateurs du Cameroun, Sénégal, Benin, Mali, Morocco, Gabon et Togo soutient qu’il y a eu plusieurs problèmes dans la validation du processus électoral: “Ces problèmes sont retrait des urnes, des représentants de candidats arrêtés; des votes multiples; le refus de permettre aux observateurs internationaux d’être témoins du dépouillement et le meurtre de représentants de candidats. Au vu de tout de cela, nous déclarons que le second tour de l’élection n’était pas libre, juste et transparente dans ces localités”. Cependant, les gouvernements français et américains et le Secrétaire général de l’Onu ont intensifié leur campagne pour le chute de Gbagbo.
Le 20 décembre, le secrétaire chargé de la presse de la Maison blanche, Robert Gibbs, a relévé qu’il ‘’est temps que Gbagbo s’en aille’’. Un jour après, le Département d’Etat américain a fait part des sanctions interdisant tout voyage à Gbagbo et 30 de ses proches.
Le jour suivant, le Département d’Etat indique que la victoire de Ouattara est irréfutable et a réconsidéré la demande des Etats-Unis de faire partir Gbagbo. Vu que la crise s’accentuait, Gbagbo a proposé qu’un panel qui sera constitué de l’UA, la Cedeao, l’UE, la Ligue Arabe et les membres permanents du conseil de paix et de sécurité arrive pour analyser les résultats et donner le résultat. Ce qui pourrait être soumis aux deux candidats à la présidentiel. Ouattara a rejeté cette suggestion. La situation s’est détériorée et les violences ont éclaté. Aucune des parties n’était prête à changer de positions et il est claire que sans une solution politique, une nouvelle guerre civile éclaterait bientôt.
Le Secrétaire de de l’UA a par ailleurs recommandé à l’ex-président Thabo Mbéki, interrompant sa mission au Soudan, pour qu’il se rende en Côte d’Ivoire se rendre compte de la situation; celui-ci a proposé un moyen de résoudre la crise. Mbéki a rencontré tous ceux qui jouent un rôle dans la crise et a soumis un rapport détaillé à l’UA. En dépit des conclusions du rapport de Thabo Mbéki ou des rapports de l’UA et autres missions d’observations, des pressions ont été faites pour influencer les gouvernants africains de sorte que ceux-ci adoptent une ligne ‘’rigide’’ contre Gbagbo. Des émissaires seront répartis dans plusieurs capitales africaines pour les convaincre de prendre la ‘’bonne’’ position. Le message était clair: Gbagbo doir partir. Malheureusement, une fois de plus, les médias sud-africains ont été approchés pour se joindre à cette campagne.
Le gouvernement sud-africain a considérablement pris la bonne position que même l’UA, à la lumière des résultats conflictuels, n’aurait pas pris de décisions sans auparavant vérifié toute information.
L’Afrique du Sud a résisté à toutes les pressions souterraines parce qu’elle a été chargée de trouver une solution de paix et a rappelé qu’elle s’opposait à toute autre initiative qui changerait son chronogramme.
Les pressions se sont véritablement accrues avant le sommet de l’UA qui s’est tenu à Addis Abeba du 29 au 31 janvier 2011. Malgré les pressions des grandes puissances et du Secrétaire général des Nations Unies, le sommet de l’UA a refusé de se voir imposer de l’extérieur du contient un autre chronogramme. Le sommet a établi un panel de Chefs d’Etats comprenant Zuma, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Jakaya Kikwete de la Tanzania, Abdel Aziz de la Mauritania et Idris Déby du Tchad pour trouver une issue politique. Leur mandat est de finaliser leur travail dans un délai d’un mois et leurs conclusions seront soumises aux différentes parties. L’indépendance et la souvérainété de tous les Etats Africains est en train d’être menacé. Dans l’intérêt de l’Afrique et dans nos efforts pour consolider le processus démocratique en Afrique, il est impérieux que nous ne succombions pas pour des programmes anti démocratiques qui viennent de l’extérieur du continent.
Source : connectionivoirienne.net