La Côte d`Ivoire, affronte ce soir la RD Congo au stade EL Merreikh d’Omdurman de Khartoum dans le cadre de la 2ème journée de poule (C) du championnat d’Afrique des nations de football.
Dans cet entretien, le sélectionneur des Eléphants, Kouadio Georges dit dans quel état d’esprit ses joueurs comptent aborder cette opposition.
Après votre succès face au Mali, vous serez face à la RD Congo qui essaiera de se relancer suite à sa défaite concédée devant le Cameroun. Quel sera votre plan de bataille?
Nous sommes venus au Soudan pour réussir cette compétition après le fiasco d’il y a deux ans à Abidjan. Nous remercions Dieu d’avoir permis que nous rentrions bien dans la compétition avec à la clef une victoire. Mais, cette victoire n’est pas suffisante. Il faut un autre succès pour être en quart de finale. Le match face à la RD Congo sera extrêmement difficile car chaque équipe voudra les trois points pour soit se qualifier pour le tour suivant ou soit se relancer. Nous allons nous battre pour avoir la victoire. Et, cela nous évitera des calculs. Notre plan de bataille, c’est de savoir gérer sachant que l’adversaire viendra aussi pour les trois points. Nous allons opposer une farouche résistance pour gagner.
Est-ce la victoire du Cameroun sur la RD Congo qui est championne en titre, qui vous permet de croire que vous pouvez terrasser une équipe des Léopards certes un peu essoufflée?
Nous avons un grand respect pour la RD Congo qui est une nation de football. Mais, cela n’enlève rien à notre volonté de nous qualifier pour la suite de la compétition. Les Congolais ont réussi un grand coup à Abidjan en gagnant le trophée. Si nous réussissons un grand coup le jeudi soir contre eux, je crois que nous rentrerons aussi dans l`histoire à leur place. C’est le champion sortant et le battre permet de croire à nos chances pour la suite du tournoi. Les joueurs en sont conscients.
Au vu de votre première rencontre au CHAN 2011, pensez-vous vraiment que votre équipe a les moyens nécessaires pour aller loin dans cette compétition?
L’appétit vient en mangeant. Une équipe ça se joue sur le plan technico-tactique, mental et la victoire appelle aussi la victoire. Nous avons un groupe qui se dessine et nous osons croire que les trois matches de poule s’ils sont bien négociés, nous serviront de préparation pour la suite de la compétition. Au fur et à mesure, nous verrons. Nous n’avons pas préparé ce tournoi mais nous allons essayer de jouer à fond pour aller le plus loin possible.
Au tournoi UEMOA en novembre 2010 à Niamey, vous avez signé une victoire 2-0 devant les Aigles du Mali lors de votre première sortie avant de sombrer à l`issue des deux matches de poule. Deux matches soldés par des défaites. Ne craignez-vous pas ce scénario catastrophie ici au Soudan?
Nous avons joué un tournoi UEMOA, qui n’a été du tout bon mais quelques jours après, nous avons réalisé une belle performance en Tanzanie au tournoi CECAFA. Rien, ne dit que nous allons subir le même scénario comme a Niamey. Nous avons retenu la leçon et nous ferons en sorte d’éviter ce syndrome. Ce qui importe aux yeux des joueurs ivoiriens, c’est de se battre jusqu’au bout pour honorer le drapeau ivoirien. Et, nous allons nous battre.
Réalisé à Khartoum par Annoncia Séhoué
Dans cet entretien, le sélectionneur des Eléphants, Kouadio Georges dit dans quel état d’esprit ses joueurs comptent aborder cette opposition.
Après votre succès face au Mali, vous serez face à la RD Congo qui essaiera de se relancer suite à sa défaite concédée devant le Cameroun. Quel sera votre plan de bataille?
Nous sommes venus au Soudan pour réussir cette compétition après le fiasco d’il y a deux ans à Abidjan. Nous remercions Dieu d’avoir permis que nous rentrions bien dans la compétition avec à la clef une victoire. Mais, cette victoire n’est pas suffisante. Il faut un autre succès pour être en quart de finale. Le match face à la RD Congo sera extrêmement difficile car chaque équipe voudra les trois points pour soit se qualifier pour le tour suivant ou soit se relancer. Nous allons nous battre pour avoir la victoire. Et, cela nous évitera des calculs. Notre plan de bataille, c’est de savoir gérer sachant que l’adversaire viendra aussi pour les trois points. Nous allons opposer une farouche résistance pour gagner.
Est-ce la victoire du Cameroun sur la RD Congo qui est championne en titre, qui vous permet de croire que vous pouvez terrasser une équipe des Léopards certes un peu essoufflée?
Nous avons un grand respect pour la RD Congo qui est une nation de football. Mais, cela n’enlève rien à notre volonté de nous qualifier pour la suite de la compétition. Les Congolais ont réussi un grand coup à Abidjan en gagnant le trophée. Si nous réussissons un grand coup le jeudi soir contre eux, je crois que nous rentrerons aussi dans l`histoire à leur place. C’est le champion sortant et le battre permet de croire à nos chances pour la suite du tournoi. Les joueurs en sont conscients.
Au vu de votre première rencontre au CHAN 2011, pensez-vous vraiment que votre équipe a les moyens nécessaires pour aller loin dans cette compétition?
L’appétit vient en mangeant. Une équipe ça se joue sur le plan technico-tactique, mental et la victoire appelle aussi la victoire. Nous avons un groupe qui se dessine et nous osons croire que les trois matches de poule s’ils sont bien négociés, nous serviront de préparation pour la suite de la compétition. Au fur et à mesure, nous verrons. Nous n’avons pas préparé ce tournoi mais nous allons essayer de jouer à fond pour aller le plus loin possible.
Au tournoi UEMOA en novembre 2010 à Niamey, vous avez signé une victoire 2-0 devant les Aigles du Mali lors de votre première sortie avant de sombrer à l`issue des deux matches de poule. Deux matches soldés par des défaites. Ne craignez-vous pas ce scénario catastrophie ici au Soudan?
Nous avons joué un tournoi UEMOA, qui n’a été du tout bon mais quelques jours après, nous avons réalisé une belle performance en Tanzanie au tournoi CECAFA. Rien, ne dit que nous allons subir le même scénario comme a Niamey. Nous avons retenu la leçon et nous ferons en sorte d’éviter ce syndrome. Ce qui importe aux yeux des joueurs ivoiriens, c’est de se battre jusqu’au bout pour honorer le drapeau ivoirien. Et, nous allons nous battre.
Réalisé à Khartoum par Annoncia Séhoué
