Il n’a voulu entendre que ses propres dires et discours. Il s’est laissé griser par les propos dithyrambiques et flagorneurs de ses laudateurs et missi dominici, qui n’ont de cesse de lui faire croire que sa tentative de confiscation du pouvoir est un signe divin. A présent, Laurent Gbagbo, c’est de lui qu’il s’agit, est en passe d’être KO. Pour avoir voulu donner libre cours à ses pulsions et désirs, l’ancien président entend depuis quelques heures, le chant du cygne, annonciateur de la fin d’un cycle. Celui d’un nationalisme étroit et obtus, d’une surestimation maladive de soi et d’une dictature féroce. Et pourtant, ce ne sont pas les médiations qui ont manqué pour lui faire entendre raison, pour lui demander de quitter le pouvoir au profit du Président élu, Alassane Ouattara.
L’homme s’est entêté et comme à son habitude, il a tenté de ruser avec ses interlocuteurs. Quand il dit une chose, c’est pour mieux faire autre chose. Raïla Odinga, Thabo Mbeki, Olusegun Obasanjo ont pu mesurer la grande roublardise de Gbagbo. Il a pensé qu’avec sa cour de patriotes et des pasteurs avides d’argent, il pouvait se sortir d’affaire. Il n’a pas vu le temps changer. Il a mal apprécié la détermination de l’opinion nationale et internationale. A présent, il est en plein dans l’errance et dans la déliquescence. La signature dont il se prévalait naguère, a changé de propriétaire. Son stylo n’a plus d’encre, il est totalement asséché. Laurent Gbagbo ne peut plus nommer d’ambassadeurs, ni en démettre. Il n’a plus aucune emprise sur la manne nationale, réduit qu’il est à braquer les banques et établissements financiers, pour nourrir les siens et pour payer les mercenaires et miliciens. Pas un jour ne passe sans que l’on ne fasse état de pillages orchestrés par les mandarins et estafettes de la refondation. Avec amusement et certainement avec désolation aussi, les Ivoiriens regardent Gbagbo et ses amis dits socialistes se donner en spectacle, dans une pièce tragi-comique. Les signes sont manifestes. Dans une période très courte, le Seplou de Mama va tomber. Il n’a plus de tour dans son sac. C’est un homme fini qui joue désormais à se faire peur.
Bakary Nimaga
L’homme s’est entêté et comme à son habitude, il a tenté de ruser avec ses interlocuteurs. Quand il dit une chose, c’est pour mieux faire autre chose. Raïla Odinga, Thabo Mbeki, Olusegun Obasanjo ont pu mesurer la grande roublardise de Gbagbo. Il a pensé qu’avec sa cour de patriotes et des pasteurs avides d’argent, il pouvait se sortir d’affaire. Il n’a pas vu le temps changer. Il a mal apprécié la détermination de l’opinion nationale et internationale. A présent, il est en plein dans l’errance et dans la déliquescence. La signature dont il se prévalait naguère, a changé de propriétaire. Son stylo n’a plus d’encre, il est totalement asséché. Laurent Gbagbo ne peut plus nommer d’ambassadeurs, ni en démettre. Il n’a plus aucune emprise sur la manne nationale, réduit qu’il est à braquer les banques et établissements financiers, pour nourrir les siens et pour payer les mercenaires et miliciens. Pas un jour ne passe sans que l’on ne fasse état de pillages orchestrés par les mandarins et estafettes de la refondation. Avec amusement et certainement avec désolation aussi, les Ivoiriens regardent Gbagbo et ses amis dits socialistes se donner en spectacle, dans une pièce tragi-comique. Les signes sont manifestes. Dans une période très courte, le Seplou de Mama va tomber. Il n’a plus de tour dans son sac. C’est un homme fini qui joue désormais à se faire peur.
Bakary Nimaga