Ils sont de tous les coups fourrés et tordus de la Refondation. De sorte qu’ils se prennent pour des intouchables. De sorte aussi que le pouvoir usurpé de Gbagbo ne jure que par eux. Les miliciens et les mercenaires, car il s’agit bien d’eux, sont devenus les ‘’enfants chéris’’ du président sortant Laurent Gbagbo. Leur intrusion dans le paysage politique remonte à l’éclatement de la crise du 19 septembre 2002. Mis en déroute par une ex-rébellion qui, en l’espace de quelques jours avait pris possession de 60% du pays, le chef de file de la Refondation, n’a eu d’autre issue que de s’octroyer, rubis sur ongle, les services de ces ‘’chiens de guerre’’. Ils sont nationalités russe, ukrainienne, française (Robert Montaya) aux quels se sont joints des Angolais, des Libériens. L’apparition de ces tueurs a entraîné beaucoup de désagréments. Ils ont en effet, fortement contribué à la dégradation du climat socio politique. Car ils ont été et continuent d’être ‘’sans pitié’’ à l’endroit de tous ceux qui ne partagent pas les mêmes points que leur bienfaiteur. Ce sont bien ces mercenaires qui ont volé, violé, pillé dans la partie ouest du pays au plus fort de la crise. Habitués à commettre les crise et autres tueries sans état d’âme, ils sont semés tristesse et désolation dans les familles ivoiriennes. Jusqu’à ce que les Forces nouvelles, par l’entremise d’un de leur combattant, en l’occurrence le Commandant Chérif Ousmane, mette de l’ordre dans cette partie du pays. Mais le calvaire des populations n’a pour autant pas pris fin. Car, cette fois-ci, ce sont leurs propres enfants qui ont pris le relais. Manipulés par certains cadres de l’ex-parti au pouvoir, les miliciens ont souvent fait pire que les mercenaires. Ni eux ni les mercenaires n’ont été inquiétés. Quoi de plus normal. Le président sortant ayant décidé de leur confier son sort.
Désormais, ce sont eux qui montent au front. Plus équipés que les forces régulières, mercenaires et miliciens sont en première ligne pour mater la moindre manifestation de l’opposition. En tout état de cause, même si les Forces de défense et de sécurité ont, elles aussi pris part à la répression des manifestations, force est de constater que qu’il s’agit juste d’un groupe et d’une minorité, fidèle à l’ancien président. Recrutés sur la base de leur appartenance ethnique et politique, ces tueurs payés grassement alors que les fonctionnaires arrivent à joindre les deux bouts, n’ont qu’un seul objectif: maintenir coûte que coûte, le régime moribond des Refondateurs. Et ils s’y adonnent à cœur joie. Leur dernier fait d’armes, c’est la répression sauvage et aveugle contre les militants lors de la marche pacifique organisée le 16 décembre 2010. Une barbarie qui a fait de nombreux blessés/ Quant aux victimes, elles se comptent par centaines. Selon chiffres des organisateurs, l’on a dénombré plus de 300 morts en moins d’un mois. Parce que justement, les tueries et autres enlèvements, se sont poursuivis dans les quartiers et les concessions. Même sous le couvre-feu, les miliciens et les mercenaires ont continué de tuer d’honnêtes citoyens. Par leurs méthodes et modes d’opération, ces derniers rappellent les tristement célèbres ‘’escadrons de la mort’’, ces ‘’tueurs sans visages’’ qui ont endeuillé des dizaines de familles quelques semaines seulement après l’éclatement de l’ex-rébellion
Yves-M. ABIET
Désormais, ce sont eux qui montent au front. Plus équipés que les forces régulières, mercenaires et miliciens sont en première ligne pour mater la moindre manifestation de l’opposition. En tout état de cause, même si les Forces de défense et de sécurité ont, elles aussi pris part à la répression des manifestations, force est de constater que qu’il s’agit juste d’un groupe et d’une minorité, fidèle à l’ancien président. Recrutés sur la base de leur appartenance ethnique et politique, ces tueurs payés grassement alors que les fonctionnaires arrivent à joindre les deux bouts, n’ont qu’un seul objectif: maintenir coûte que coûte, le régime moribond des Refondateurs. Et ils s’y adonnent à cœur joie. Leur dernier fait d’armes, c’est la répression sauvage et aveugle contre les militants lors de la marche pacifique organisée le 16 décembre 2010. Une barbarie qui a fait de nombreux blessés/ Quant aux victimes, elles se comptent par centaines. Selon chiffres des organisateurs, l’on a dénombré plus de 300 morts en moins d’un mois. Parce que justement, les tueries et autres enlèvements, se sont poursuivis dans les quartiers et les concessions. Même sous le couvre-feu, les miliciens et les mercenaires ont continué de tuer d’honnêtes citoyens. Par leurs méthodes et modes d’opération, ces derniers rappellent les tristement célèbres ‘’escadrons de la mort’’, ces ‘’tueurs sans visages’’ qui ont endeuillé des dizaines de familles quelques semaines seulement après l’éclatement de l’ex-rébellion
Yves-M. ABIET
