Moscou n’est certainement pas pour une solution militaire à la résolution de la crise poste électorale ivoirienne. Tout comme le président de la République Alassane Ouattara privilégie toujours la voie pacifique dans la résolution de la crise. Mieux, tout comme le président Alassane Ouattara, le Kremlin ne souhait, non plus voir, la forfaiture de Laurent Gbagbo contre la démocratie, faire école dans un continent qui s’apprête à faire face à plus de 13 élections présidentielles au cours de cette année 2011. Ce sont des valeurs et des positions que le président de la République Alassane Ouattara et Moscou partagent en commun sur la crise poste électorale. Rejetant la solution militaire, estimant qu'elle est susceptible de déstabiliser l’Afrique occidentale et sur tout le continent africain, le président Alassane Ouattara précise que l’action militaire si elle s’avère nécessaire, ne veut nullement dire une guerre contre les Ivoiriens, ou contre la sous région ouest africaine, mais plutôt une opération millimétrée, rondement menée pour extirper comme une gangrène dans un corps sain, Laurent Gbagbo du Palais pour le bonheur des Ivoiriens.
Une chose reste pourtant formelle, Moscou se réjouit et s’accorde avec le reste du monde pour infliger des sanctions économiques, des gels d’avoirs à l’étranger, des interdictions de voyages au dictateur Laurent Gbagbo et ses proches dans la perspective de les acculer et les contraindre à respecter le verdict des urnes. La dernière Résolution Conseil de Sécurité de l’ONU votée à l’unanimité des cinq membres permanant dont la Russie, au mois de janvier dernier, atteste que Moscou n’est pas cet allié à 200% que les quotidiens pro-Gbagbo tentent de faire croire. Dans son entretien, le mardi dernier avec son homologue sénégalais qui a servi de choux gras aux quotidiens bleus, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué qu’il reste convaincu que le Conseil de sécurité de l’ONU va soutenir les efforts pour permettre un dénouement pacifique. Car pour lui, seul le Conseil de Sécurité de l'Onu peut autoriser une intervention militaire. Quand on sait que l’ONU reconnait comme président élu à l’issue du scrutin présidentielle du 28 novembre dernier, le Dr Alassane Ouattara, l’intervention militaire, si elle s’impose, n’est qu’une question de jours. Car Moscou continuera d’être un faux soutien pour le clan Gbagbo.
Moussa Keita
Une chose reste pourtant formelle, Moscou se réjouit et s’accorde avec le reste du monde pour infliger des sanctions économiques, des gels d’avoirs à l’étranger, des interdictions de voyages au dictateur Laurent Gbagbo et ses proches dans la perspective de les acculer et les contraindre à respecter le verdict des urnes. La dernière Résolution Conseil de Sécurité de l’ONU votée à l’unanimité des cinq membres permanant dont la Russie, au mois de janvier dernier, atteste que Moscou n’est pas cet allié à 200% que les quotidiens pro-Gbagbo tentent de faire croire. Dans son entretien, le mardi dernier avec son homologue sénégalais qui a servi de choux gras aux quotidiens bleus, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué qu’il reste convaincu que le Conseil de sécurité de l’ONU va soutenir les efforts pour permettre un dénouement pacifique. Car pour lui, seul le Conseil de Sécurité de l'Onu peut autoriser une intervention militaire. Quand on sait que l’ONU reconnait comme président élu à l’issue du scrutin présidentielle du 28 novembre dernier, le Dr Alassane Ouattara, l’intervention militaire, si elle s’impose, n’est qu’une question de jours. Car Moscou continuera d’être un faux soutien pour le clan Gbagbo.
Moussa Keita