ABIDJAN - Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé
jeudi le "tour de vis" du président sortant Laurent Gbagbo sur les médias en
Côte d`Ivoire, en pleine bataille avec son rival Alassane Ouattara.
Dans un communiqué, l`organisation de défense de la presse exprime "sa très
vive inquiétude face au tour de vis donné par le gouvernement de Laurent
Gbagbo sur le secteur des médias".
"La direction du Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation
de la presse écrite) a été limogée, l`autorisation d`émettre de la radio
Onuci-FM a été retirée, les conditions de sécurité de nombreux journalistes
restent très précaires", écrit RSF.
"Le gouvernement de Laurent Gbagbo vient de procéder à un véritable
accaparement du Conseil national de la presse, un organe pourtant reconnu pour
son sérieux et son impartialité", accuse l`organisation, en référence à la
nomination cette semaine d`un proche de M. Gbagbo à la tête du CNP.
RSF condamne "une décision arbitraire et politique" qui "risque de renvoyer
la Côte d`Ivoire vingt ans en arrière en ce qui concerne la liberté de la
presse".
L`organisation dénonce également le retrait - annoncé mercredi mais encore
inappliqué - des fréquences d`Onuci-FM, radio de l`Opération des Nations unies
en Côte d`Ivoire (Onuci) dont M. Gbagbo réclame le départ.
RSF fait part enfin de son inquiétude pour deux journalistes de la chaîne
Télévision Notre Patrie (TVNP, proche de l`ex-rébellion des Forces nouvelles),
arrêtés fin janvier à Abidjan et qui auraient alors été "frappés à coups de
crosse et maltraités".
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée
entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la
communauté internationale, dont l`ONU, qui presse en vain le sortant de céder
le pouvoir.
jeudi le "tour de vis" du président sortant Laurent Gbagbo sur les médias en
Côte d`Ivoire, en pleine bataille avec son rival Alassane Ouattara.
Dans un communiqué, l`organisation de défense de la presse exprime "sa très
vive inquiétude face au tour de vis donné par le gouvernement de Laurent
Gbagbo sur le secteur des médias".
"La direction du Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation
de la presse écrite) a été limogée, l`autorisation d`émettre de la radio
Onuci-FM a été retirée, les conditions de sécurité de nombreux journalistes
restent très précaires", écrit RSF.
"Le gouvernement de Laurent Gbagbo vient de procéder à un véritable
accaparement du Conseil national de la presse, un organe pourtant reconnu pour
son sérieux et son impartialité", accuse l`organisation, en référence à la
nomination cette semaine d`un proche de M. Gbagbo à la tête du CNP.
RSF condamne "une décision arbitraire et politique" qui "risque de renvoyer
la Côte d`Ivoire vingt ans en arrière en ce qui concerne la liberté de la
presse".
L`organisation dénonce également le retrait - annoncé mercredi mais encore
inappliqué - des fréquences d`Onuci-FM, radio de l`Opération des Nations unies
en Côte d`Ivoire (Onuci) dont M. Gbagbo réclame le départ.
RSF fait part enfin de son inquiétude pour deux journalistes de la chaîne
Télévision Notre Patrie (TVNP, proche de l`ex-rébellion des Forces nouvelles),
arrêtés fin janvier à Abidjan et qui auraient alors été "frappés à coups de
crosse et maltraités".
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée
entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la
communauté internationale, dont l`ONU, qui presse en vain le sortant de céder
le pouvoir.