Envoyés par le Panel de Chefs d’Etat chargés par l’Union Africaine (UA) de dénouer la crise ivoirienne pour préparer le terrain avant leur venue prochaine afin d’accorder une sortie honaorable à Laurent Gbagbo, les Experts conduits par le Commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, sont depuis le lundi 7 février dernier au travail. Mais, si pour l’heure rien n’a filtré des différentes consultations qu’ils ont entreprises durant les 72 h de leur présence sur les bords de la Lagune Ebrié, les commentaires vont bon train.
Aux pas de course digne d’un marathonier et dans la plus grande discrétion, les Experts conduits par le Commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, s’attèlent à préparer le terrain pour leurs mandants chargés de trouver une issue pacifique à la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Ainsi, depuis leur arrivée en terre ivoirienne, ils ont tenté d’accomplir la mission pour laquelle, ils ont été depêchés auprès des différents acteurs de la crise. Du Golf Hôtel au quartier général du clan Gbagbo en passant par l’Hôtel Pullman où ils ont élu domicile, les 13 missionnaires du Panel de Chefs d’Etat ont rencontré diplomates occidentaux et africains, les Forces vives de la société civile, les religieux et les opérateurs économiques.
Guillaume Soro, le premier à être consulté
Le Premier ministre Guillaume Soro, et le camp de Laurent Gbagbo ont ouvert la serie des consultations. Si l’entretien de l’ancien Chef de gouvernement de Laurent Gbagbo de 2007 à 2010 a été le premier sur l’agenda des émissaires, les représentants du camp Gbagbo, notamment son ministre des Affaires Etrangères Alcide Djédjé et Pascal Affi N’Guessan, chef de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI) ont été reçus en seconde position par la délégation de l’UA à leur hôtel. Ainsi, après ces différents protagonistes impliqués directement dans cette crise, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix était à l’honneur. De même que les membres du Conseil Constitutionnel et ceux de la Commisssion Electorale Indépendante. Après eux, opérateurs économiques, les religieux, la société civile et le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire ont été consultés lors de la seconde journée.
Le respect de la victoire d’ADO comme préalable pour le RHDP
Pour le gouvernement Guillaume Soro et les membres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp), Ramtamne Lamanra et ses 12 collaborateurs doivent se tenir compte de la victoire du Président Alassane Ouattara. Cela est une exigence pour eux. Le camp du Président élu au soir du 28 novembre 2010 reste déterminé à ne pas céder sur la « reconnaissance de la victoire d`Alassane Ouattara ». Les différentes positions convergentes de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation des Nations Unies (Onu), et surtout du dernier Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, sont rappelées dans toutes leurs communications. Le Premier ministre Guillaume Soro, au cours de sa rencontre avec les Experts africains, le lundi 7 février à l’Hôtel du Golf, a quasiment mis en garde ses visiteurs, contre toute tentative de remettre en cause cette position réaffirmée par l’UA, le 31 janvier dernier en Ethiopie. Dans la soirée du même jour, le Rhdp qui a exposé tard dans la nuit, devant les experts à l’Hôtel du Golf, n’a pas dit autre chose. Avant-hier mardi 8 février, le Rhdp qui s’est réuni, a décidé de ne faire aucune concession sur les résultats de la présidentielle, proclamés par la Cei et certifiés par la Communauté internationale. « Pour nous, les Experts de l’UA doivent s’atteler à recueillir les conditions de départ du pouvoir de Laurent Gbagbo », avait confié un membre du Rhdp.
Les religieux pour la droiture et dans la sincérité
Si pour les premières consultations, les langues trainent à se délier, la rencontre avec le Forum national des confessions religieuses, conduit par l’Archevêque d’Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, a permis aux uns et autres de se situer sur les différentes recommandations faites aux missionnaires. Parce qu’ après les échanges avec les émissaires de l’UA, dans le cadre du travail d’évaluation de la crise, nécessaire au Panel des Chefs d’Etat, les religieux ont demandé, par la voix de l’Imam Idriss Koudouss, de travailler dans la droiture et dans la sincérité, sans préjugés ni appréhension pour un travail objectif. Ainsi, Patrick N’Gouan, coordonnateur de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), Me Diallo Geneviève, présidente des femmes juristes, Salimata Porquet, président du Réseau de paix et sécurité des femmes ont également eu le temps d’expliquer la crise aux Experts. De même que le corps diplomatique dans toute sa diversité. Arrivée dimanche, la délégation de l’UA, dont le départ est prévu pour aujourd’hui rédigera un rapport après toutes les différentes consultations, pour le Panel de cinq Chefs d’Etat africains, qui doivent se retrouver le 20 février à Nouakchott avant de se rendre eux-mêmes à Abidjan. Le Panel a jusqu’à fin février pour arrêter des décisions "contraignantes" aux deux camps.
Laurent Gbagbo et le président Alassane Ouattara ont clos la série des consultations
Les experts commis par le panel de chefs d`Etat chargé par l`Union africaine de dénouer la crise ivoirienne ont achevé leur mission par des entretient mercredi avec le président sortant Laurent Gbagbo.L`entretien de plus d`une heure s`est déroulé au palais présidentiel.Les experts ont ensuite rencontré Alassane Ouattara, reconnu président élu par la quasi-totalité de la communauté internationale, dont l`UA, au Golf hôtel d`Abidjan où il est retranché avec son gouvernement. Dans la plus grande discrétion, les experts, conduits par le Commissaire pour la paix et la sécurité de l`UA, Ramtane Lamamra, se sont entretenus depuis lundi avec les deux camps ainsi qu`avec des organisations de la société civile et le corps diplomatique. Leur mission prend fin aujourd’hui
JULES CESAR
Aux pas de course digne d’un marathonier et dans la plus grande discrétion, les Experts conduits par le Commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, s’attèlent à préparer le terrain pour leurs mandants chargés de trouver une issue pacifique à la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Ainsi, depuis leur arrivée en terre ivoirienne, ils ont tenté d’accomplir la mission pour laquelle, ils ont été depêchés auprès des différents acteurs de la crise. Du Golf Hôtel au quartier général du clan Gbagbo en passant par l’Hôtel Pullman où ils ont élu domicile, les 13 missionnaires du Panel de Chefs d’Etat ont rencontré diplomates occidentaux et africains, les Forces vives de la société civile, les religieux et les opérateurs économiques.
Guillaume Soro, le premier à être consulté
Le Premier ministre Guillaume Soro, et le camp de Laurent Gbagbo ont ouvert la serie des consultations. Si l’entretien de l’ancien Chef de gouvernement de Laurent Gbagbo de 2007 à 2010 a été le premier sur l’agenda des émissaires, les représentants du camp Gbagbo, notamment son ministre des Affaires Etrangères Alcide Djédjé et Pascal Affi N’Guessan, chef de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI) ont été reçus en seconde position par la délégation de l’UA à leur hôtel. Ainsi, après ces différents protagonistes impliqués directement dans cette crise, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix était à l’honneur. De même que les membres du Conseil Constitutionnel et ceux de la Commisssion Electorale Indépendante. Après eux, opérateurs économiques, les religieux, la société civile et le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire ont été consultés lors de la seconde journée.
Le respect de la victoire d’ADO comme préalable pour le RHDP
Pour le gouvernement Guillaume Soro et les membres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp), Ramtamne Lamanra et ses 12 collaborateurs doivent se tenir compte de la victoire du Président Alassane Ouattara. Cela est une exigence pour eux. Le camp du Président élu au soir du 28 novembre 2010 reste déterminé à ne pas céder sur la « reconnaissance de la victoire d`Alassane Ouattara ». Les différentes positions convergentes de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation des Nations Unies (Onu), et surtout du dernier Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, sont rappelées dans toutes leurs communications. Le Premier ministre Guillaume Soro, au cours de sa rencontre avec les Experts africains, le lundi 7 février à l’Hôtel du Golf, a quasiment mis en garde ses visiteurs, contre toute tentative de remettre en cause cette position réaffirmée par l’UA, le 31 janvier dernier en Ethiopie. Dans la soirée du même jour, le Rhdp qui a exposé tard dans la nuit, devant les experts à l’Hôtel du Golf, n’a pas dit autre chose. Avant-hier mardi 8 février, le Rhdp qui s’est réuni, a décidé de ne faire aucune concession sur les résultats de la présidentielle, proclamés par la Cei et certifiés par la Communauté internationale. « Pour nous, les Experts de l’UA doivent s’atteler à recueillir les conditions de départ du pouvoir de Laurent Gbagbo », avait confié un membre du Rhdp.
Les religieux pour la droiture et dans la sincérité
Si pour les premières consultations, les langues trainent à se délier, la rencontre avec le Forum national des confessions religieuses, conduit par l’Archevêque d’Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, a permis aux uns et autres de se situer sur les différentes recommandations faites aux missionnaires. Parce qu’ après les échanges avec les émissaires de l’UA, dans le cadre du travail d’évaluation de la crise, nécessaire au Panel des Chefs d’Etat, les religieux ont demandé, par la voix de l’Imam Idriss Koudouss, de travailler dans la droiture et dans la sincérité, sans préjugés ni appréhension pour un travail objectif. Ainsi, Patrick N’Gouan, coordonnateur de la Convention de la société civile ivoirienne (Csci), Me Diallo Geneviève, présidente des femmes juristes, Salimata Porquet, président du Réseau de paix et sécurité des femmes ont également eu le temps d’expliquer la crise aux Experts. De même que le corps diplomatique dans toute sa diversité. Arrivée dimanche, la délégation de l’UA, dont le départ est prévu pour aujourd’hui rédigera un rapport après toutes les différentes consultations, pour le Panel de cinq Chefs d’Etat africains, qui doivent se retrouver le 20 février à Nouakchott avant de se rendre eux-mêmes à Abidjan. Le Panel a jusqu’à fin février pour arrêter des décisions "contraignantes" aux deux camps.
Laurent Gbagbo et le président Alassane Ouattara ont clos la série des consultations
Les experts commis par le panel de chefs d`Etat chargé par l`Union africaine de dénouer la crise ivoirienne ont achevé leur mission par des entretient mercredi avec le président sortant Laurent Gbagbo.L`entretien de plus d`une heure s`est déroulé au palais présidentiel.Les experts ont ensuite rencontré Alassane Ouattara, reconnu président élu par la quasi-totalité de la communauté internationale, dont l`UA, au Golf hôtel d`Abidjan où il est retranché avec son gouvernement. Dans la plus grande discrétion, les experts, conduits par le Commissaire pour la paix et la sécurité de l`UA, Ramtane Lamamra, se sont entretenus depuis lundi avec les deux camps ainsi qu`avec des organisations de la société civile et le corps diplomatique. Leur mission prend fin aujourd’hui
JULES CESAR