Tra Bi Charles (L’Inter)
Monsieur le Secrétaire général par intérim, nous croyons que le Pdci est fini par la création du Rhdp, est-ce que ce réveil est une façon de dire que le Pdci revit et qu’il n’est pas question de le fondre dans le Rhdp. Aussi, voudrais-je savoir, si le Panel des Chefs d’Etat échoue, pour le Pdci, est-ce qu’il faille déloger Gbagbo par la force ?
Le Pdci-Rda n’a jamais disparu et ne disparaîtra jamais. Le Pdci a pris une part déterminante dans la victoire du Rhdp. Il y a bien sûr un projet de création d’un parti unique avec les membres du Rhdp, mais nous n’en sommes pas encore là. Que cela soit clair pour tout le monde. Le Pdci reste toujours implanté sur tout le territoire ivoirien. Maintenant, vous parlez de Panel de Chefs d’Etat. Attendons que les choses évoluent. Nous avons foi en ce que les représentants de l’UA sont en train de faire.
Patrick Wanset
(Le Démocrate)
Depuis la fin du second tour de la Présidentielle qui a consacré le Docteur Alassane Ouattara comme le Président de la République et malgré les différentes médiations et négociations, le Président sortant est accroché au pouvoir. Est-ce à dire que Laurent Gbagbo est un homme fort?
Est-ce qu’un braqueur armé est fort ? Oui un braqueur armé est fort, il peut même être très fort par la qualité des armes qu’il possède. Il n’en demeure pas moins usurpateur, voleur et malhonnête. Si vous penser qu’être fort dans ces conditions est une bonne chose, bon on y va ! Mais nous pensons que c’est une mauvaise chose. Voilà pourquoi, nous continuons de le combattre. Et puis, l’histoire est jonchée d’exemples de ce genre. Dans le passé, nous avons vu des gens qui étaient aussi forts, mais nous savons ce qu’ils sont devenus. Hitler était fort, mais qu’est-il devenu ? Pour ce qui est de la force de Gbagbo, nous savons ce qu’il va faire. Nous nous sommes armés de patience pour laisser aboutir les médiations. Nous laissons encore cette énième tentative se faire et nous aviserons.
Kra Bernard (L’Expression)
Monsieur le secrétaire général, dans vos propos liminaires, vous aviez dit que les déstabilisateurs au sein du Pdci s’exposent à des sanctions. Pour parler de Atsé Jean Claude, puisqu’à l’état actuel des choses, c’est le plus gros poisson. Est-ce que, à un moment donné de la vie du parti, lors de la campagne, vous avez senti un signe de son rapprochement avec Monsieur Laurent Gbagbo ? La crise dure et perdure, il y a des impératifs alimentaires et des menaces qui s’imposent. Avec ces glissements, n’avez-vous pas peur que des cadres du parti suivent l’exemple d’Atsé Jean Claude?
Un glissement vis à vis de Laurent Gbagbo, il faut dire que cela ne nous préoccupait pas. Nous étions plutôt occuper à gagner les élections et nous les avons gagnées. Que fait tel ou tel militant, cela ne nous intéresse pas. Un mot d’ordre a été donné, ceux qui ont voulu le suivre l’on suivi. Ecoutez, la majorité au sein Pdci avec le Rhdp ont remporté la victoire. Ceux qui sont partis sont minoritaires. Nous savons que Laurent Gbagbo se livre depuis un certain moment à des captures individuelles de certains militants. Et on sait ce que ça a donné comme résultat. S’ils étaient aussi nombreux, la balance aurait penché de son côté. Parce qu’ils ne sont pas très nombreux qu’ils ont perdu l’élection présidentielle. Que ceux qui veulent partir partent, ceux qui restent sont nombreux, très nombreux d’ailleurs. C’est pourquoi, le Pdci est encore débout et près à travailler pour relever la Côte d’Ivoire comme il l’a toujours fait. Maintenant, est-ce que nous n’avons pas peur ? Non ! Nous n’avons pas peur. Je pense que la démocratie commence en notre sein. Le Pdci est un parti très ouvert. Ceux qui veulent partir sont libres, mais ceux qui resteront seront toujours nombreux et contribueront à faire avancer le Pdci. Nous voulons par cette rencontre avec la presse siffler la fin de la récréation et rappeler aux uns et autres que toutes les instances du Pdci fonctionnent.
Propos recueillis par
Jérôme N’dri
Monsieur le Secrétaire général par intérim, nous croyons que le Pdci est fini par la création du Rhdp, est-ce que ce réveil est une façon de dire que le Pdci revit et qu’il n’est pas question de le fondre dans le Rhdp. Aussi, voudrais-je savoir, si le Panel des Chefs d’Etat échoue, pour le Pdci, est-ce qu’il faille déloger Gbagbo par la force ?
Le Pdci-Rda n’a jamais disparu et ne disparaîtra jamais. Le Pdci a pris une part déterminante dans la victoire du Rhdp. Il y a bien sûr un projet de création d’un parti unique avec les membres du Rhdp, mais nous n’en sommes pas encore là. Que cela soit clair pour tout le monde. Le Pdci reste toujours implanté sur tout le territoire ivoirien. Maintenant, vous parlez de Panel de Chefs d’Etat. Attendons que les choses évoluent. Nous avons foi en ce que les représentants de l’UA sont en train de faire.
Patrick Wanset
(Le Démocrate)
Depuis la fin du second tour de la Présidentielle qui a consacré le Docteur Alassane Ouattara comme le Président de la République et malgré les différentes médiations et négociations, le Président sortant est accroché au pouvoir. Est-ce à dire que Laurent Gbagbo est un homme fort?
Est-ce qu’un braqueur armé est fort ? Oui un braqueur armé est fort, il peut même être très fort par la qualité des armes qu’il possède. Il n’en demeure pas moins usurpateur, voleur et malhonnête. Si vous penser qu’être fort dans ces conditions est une bonne chose, bon on y va ! Mais nous pensons que c’est une mauvaise chose. Voilà pourquoi, nous continuons de le combattre. Et puis, l’histoire est jonchée d’exemples de ce genre. Dans le passé, nous avons vu des gens qui étaient aussi forts, mais nous savons ce qu’ils sont devenus. Hitler était fort, mais qu’est-il devenu ? Pour ce qui est de la force de Gbagbo, nous savons ce qu’il va faire. Nous nous sommes armés de patience pour laisser aboutir les médiations. Nous laissons encore cette énième tentative se faire et nous aviserons.
Kra Bernard (L’Expression)
Monsieur le secrétaire général, dans vos propos liminaires, vous aviez dit que les déstabilisateurs au sein du Pdci s’exposent à des sanctions. Pour parler de Atsé Jean Claude, puisqu’à l’état actuel des choses, c’est le plus gros poisson. Est-ce que, à un moment donné de la vie du parti, lors de la campagne, vous avez senti un signe de son rapprochement avec Monsieur Laurent Gbagbo ? La crise dure et perdure, il y a des impératifs alimentaires et des menaces qui s’imposent. Avec ces glissements, n’avez-vous pas peur que des cadres du parti suivent l’exemple d’Atsé Jean Claude?
Un glissement vis à vis de Laurent Gbagbo, il faut dire que cela ne nous préoccupait pas. Nous étions plutôt occuper à gagner les élections et nous les avons gagnées. Que fait tel ou tel militant, cela ne nous intéresse pas. Un mot d’ordre a été donné, ceux qui ont voulu le suivre l’on suivi. Ecoutez, la majorité au sein Pdci avec le Rhdp ont remporté la victoire. Ceux qui sont partis sont minoritaires. Nous savons que Laurent Gbagbo se livre depuis un certain moment à des captures individuelles de certains militants. Et on sait ce que ça a donné comme résultat. S’ils étaient aussi nombreux, la balance aurait penché de son côté. Parce qu’ils ne sont pas très nombreux qu’ils ont perdu l’élection présidentielle. Que ceux qui veulent partir partent, ceux qui restent sont nombreux, très nombreux d’ailleurs. C’est pourquoi, le Pdci est encore débout et près à travailler pour relever la Côte d’Ivoire comme il l’a toujours fait. Maintenant, est-ce que nous n’avons pas peur ? Non ! Nous n’avons pas peur. Je pense que la démocratie commence en notre sein. Le Pdci est un parti très ouvert. Ceux qui veulent partir sont libres, mais ceux qui resteront seront toujours nombreux et contribueront à faire avancer le Pdci. Nous voulons par cette rencontre avec la presse siffler la fin de la récréation et rappeler aux uns et autres que toutes les instances du Pdci fonctionnent.
Propos recueillis par
Jérôme N’dri
