‘‘Qui se ressemble, s’assemble’’, dit-on ! Ce petit adage populaire serait-il suffisant pour expliquer l’attitude pour le moins ambiguë et à la limite de l’étrange du Président Sud-africain JACOB Zuma ?
S’il y a un fait sur lequel tout le monde est d’accord, y compris le concerné lui-même, c’est l’extrême versatilité du tyran, du dictateur de la Lagune Ebrié. Pour le même sujet, il est capable de vous donner 3 réponses en moins de 24 heures. Ceci est tellement vrai qu’il se plaît lui-même dans l’appellation de Boulanger d’Abidjan…
En reconnaissant la victoire d’Alassane Ouattara dès le départ avant d’adopter une attitude qui s’oppose à la première, Zuma jette un discrédit sur sa propre personne et se positionne au même niveau que le dictateur d’Abidjan, désormais au banc de la communauté internationale.
Après ce premier trait de ressemblance, on est encore beaucoup plus édifié quand on observe les conditions calamiteuses d’accession au pouvoir.
Tout le monde sait que, comme Président, Gbagbo Laurent n’a jamais été un élu. En octobre 2000, il a tout simplement opéré un braquage électoral, toléré du fait du ras-le-bol créé et entretenu par la junte au pouvoir d’alors avec pour Chef le Général Gueï Robert paix à son âme !
Tout comme Gbagbo Laurent, Jacob Zuma n’est pas arrivé au pouvoir par élection. Il a tout simplement braqué le pouvoir en humiliant le sobre et intello, mais aussi affairiste Thabo MBeki ; et cela avec le soutien de la puissante machine de l’ANC.
Parvenu au pouvoir dans des ‘‘conditions calamiteuses’’ que l’on sait, (comme en Côte d’Ivoire), Zuma n’arrive point à répondre aux attentes du vaillant peuple sud-africain.
Plutôt que de s’atteler à trouver les voies et moyens pour redonner le bonheur et l’espoir au peuple zoulou, Jacob Zuma a préféré mener au grand jour, une vie corrompue faite de vices et d’excès en tout genre.
En effet, l’on se souvient de ses démêlées avec sa première épouse, de ses pratiques sexuelles qui ont défrayés la chronique en faisant la ‘‘Une’’ de la presse mondiale.
Si on ajoute à cela le fait que l’homme (le président sud-africain) a officiellement 3 épouses sous la menace du fléau mondial qu’est le sida (Zuma a de nombreux rapports non protégés malgré ses nombreuses conquêtes féminines).
Le tour des vices attribués à Zuma n’est pas encore exhaustif; cependant on aura déjà compris que Jacob Zuma n’est pas le modèle de Président qui peut donner des leçons. C’est même un anti-modèle qui s’ignore peut-être.
Alors, plutôt que de s’atteler à redorer le blason terni de la présidence sud-africaine par sa faute, Zuma enfonce le clou en donnant de lui, l’image d’un Président corrompu et corruptible.
Sinon, comment expliquer le revirement spectaculaire de Zuma après avoir rencontrer des membres du faux gouvernement ivoirien qui s’accrochent désespérément encore au pouvoir.
Mais que Zuma se rassure et fasse désormais profil bas, parce que son jeu est découvert.
Sous le couvert de théories brumeuses de souveraineté, de panafricanisme et que sais-je encore, Jacob Zuma s’apprête plutôt à se jeter à bras raccourci sur l’économie ivoirienne avec la complicité du gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo.
Hélas ! La forfaiture n’aura pas lieu ; tout est déjà prêt et tout sera mis en œuvre pour annuler les faux contrats en cours de signature.
Zuma l’affairiste, le corrompu pense aussi pouvoir effrayer les Ivoiriens avec un navire de guerre au large d’Abidjan. Là aussi, c’est peine perdue parce que la fin des illusions est pour bientôt.
Ah ! On comprend pourquoi les Sud-Africains blancs ont démantelé l’arme nucléaire sud-africaine avant de quitter le pouvoir. Que ce serait-il passé si elle existait encore et qu’elle tombait entre les mains de quelques présidents fantasques ?
Jacob Zuma ferait mieux de s’atteler à répondre aux préoccupations existentielles du peuple sud-africain, en combattant la pauvreté grandissante, la criminalité excessive (un mort par balle toutes les 20 minutes) et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs pour arrêter les grèves perlées des puissantes organisations syndicales, plutôt que de chercher à aller à la conquête de l’Afrique avec des thèses et théories saugrenues.
Pour la grande majorité des Ivoiriens, nous préférons la domination française et américaine à une domination sud-africaine.
Le danseur de Zoulou ébloui par les richesses de la Côte d’Ivoire
Depuis le lundi 07 février dernier, des Experts désignés par le Panel des Chefs d’Etat sont à l’œuvre à Abidjan pour une évaluation technique de la situation avant la grande réunion décisive du Panel de l’UA à Nouakchott, en Mauritanie.
Cependant, au RHDP et à la CEDEAO, l’on continue de s’interroger et à juste titre sur Jacob Zuma et le Panel.
Et c’est ce qui explique la vive réaction du Nigerian James Victor Gbeho, Président de la commission de l’Union Africaine en s’interrogeant sur les grandes manœuvres de l’Afrique du Sud sur terre et mer en Côte d’Ivoire.
En effet, l’on a encore en mémoire la triste prestation de Thabo Mbeki en 2004 où l’on a assisté à un spectaculaire retournement de veste de celui qui était alors le représentant légal du peuple sud-africain, arrivé en Côte d’Ivoire comme médiateur dans la grave crise franco-ivoirienne suite au bombardement de Bouaké par les FDS, il s’est plutôt révélé comme un farouche allié de Gbagbo.
Thabo Mbeki s’est vu alors offrir des pans de l’économie ivoirienne dont MTN, le prosper groupe de téléphonie mobile.
Jacob Zuma comme son prédécesseur, est lui aussi en train d’opérer un spectaculaire revirement qui suscite une suspicion légitime.
En effet, l’on se souvient de ce que, récemment, une forte délégation conduite par Aké Ngbo, le Premier ministre du gouvernement fantoche de Gbagbo s’est rendue en Afrique du Sud. Ici en Côte d’Ivoire, après le braquage de la BCEAO des rumeurs persistantes sur la nationalisation de groupes importants de notre économie circulent avec en point de mire des structures telles que la CI-Télécom, la CIE-SODECI etc.
Acculé et désargenté comme il est, par le gouvernement légitime du Président Ouattara et la communauté internationale, le clan Gbagbo n’hésitera pas un seul instant à offrir à Jacob Zuma ces secteurs porteurs de notre économie.
L’on comprend ainsi aisément les saccadés pas de danse que nous sert le danseur Zoulou, Jacob Zuma ; comme il en a d’ailleurs l’habitude au pays de l’illustre Nelson Mandela.
En agissant ainsi, le Président sud-africain se discrédite en oubliant sa propre histoire, le noble combat du peuple Zoulou.
Diderot Lalumière
S’il y a un fait sur lequel tout le monde est d’accord, y compris le concerné lui-même, c’est l’extrême versatilité du tyran, du dictateur de la Lagune Ebrié. Pour le même sujet, il est capable de vous donner 3 réponses en moins de 24 heures. Ceci est tellement vrai qu’il se plaît lui-même dans l’appellation de Boulanger d’Abidjan…
En reconnaissant la victoire d’Alassane Ouattara dès le départ avant d’adopter une attitude qui s’oppose à la première, Zuma jette un discrédit sur sa propre personne et se positionne au même niveau que le dictateur d’Abidjan, désormais au banc de la communauté internationale.
Après ce premier trait de ressemblance, on est encore beaucoup plus édifié quand on observe les conditions calamiteuses d’accession au pouvoir.
Tout le monde sait que, comme Président, Gbagbo Laurent n’a jamais été un élu. En octobre 2000, il a tout simplement opéré un braquage électoral, toléré du fait du ras-le-bol créé et entretenu par la junte au pouvoir d’alors avec pour Chef le Général Gueï Robert paix à son âme !
Tout comme Gbagbo Laurent, Jacob Zuma n’est pas arrivé au pouvoir par élection. Il a tout simplement braqué le pouvoir en humiliant le sobre et intello, mais aussi affairiste Thabo MBeki ; et cela avec le soutien de la puissante machine de l’ANC.
Parvenu au pouvoir dans des ‘‘conditions calamiteuses’’ que l’on sait, (comme en Côte d’Ivoire), Zuma n’arrive point à répondre aux attentes du vaillant peuple sud-africain.
Plutôt que de s’atteler à trouver les voies et moyens pour redonner le bonheur et l’espoir au peuple zoulou, Jacob Zuma a préféré mener au grand jour, une vie corrompue faite de vices et d’excès en tout genre.
En effet, l’on se souvient de ses démêlées avec sa première épouse, de ses pratiques sexuelles qui ont défrayés la chronique en faisant la ‘‘Une’’ de la presse mondiale.
Si on ajoute à cela le fait que l’homme (le président sud-africain) a officiellement 3 épouses sous la menace du fléau mondial qu’est le sida (Zuma a de nombreux rapports non protégés malgré ses nombreuses conquêtes féminines).
Le tour des vices attribués à Zuma n’est pas encore exhaustif; cependant on aura déjà compris que Jacob Zuma n’est pas le modèle de Président qui peut donner des leçons. C’est même un anti-modèle qui s’ignore peut-être.
Alors, plutôt que de s’atteler à redorer le blason terni de la présidence sud-africaine par sa faute, Zuma enfonce le clou en donnant de lui, l’image d’un Président corrompu et corruptible.
Sinon, comment expliquer le revirement spectaculaire de Zuma après avoir rencontrer des membres du faux gouvernement ivoirien qui s’accrochent désespérément encore au pouvoir.
Mais que Zuma se rassure et fasse désormais profil bas, parce que son jeu est découvert.
Sous le couvert de théories brumeuses de souveraineté, de panafricanisme et que sais-je encore, Jacob Zuma s’apprête plutôt à se jeter à bras raccourci sur l’économie ivoirienne avec la complicité du gouvernement fantoche de Laurent Gbagbo.
Hélas ! La forfaiture n’aura pas lieu ; tout est déjà prêt et tout sera mis en œuvre pour annuler les faux contrats en cours de signature.
Zuma l’affairiste, le corrompu pense aussi pouvoir effrayer les Ivoiriens avec un navire de guerre au large d’Abidjan. Là aussi, c’est peine perdue parce que la fin des illusions est pour bientôt.
Ah ! On comprend pourquoi les Sud-Africains blancs ont démantelé l’arme nucléaire sud-africaine avant de quitter le pouvoir. Que ce serait-il passé si elle existait encore et qu’elle tombait entre les mains de quelques présidents fantasques ?
Jacob Zuma ferait mieux de s’atteler à répondre aux préoccupations existentielles du peuple sud-africain, en combattant la pauvreté grandissante, la criminalité excessive (un mort par balle toutes les 20 minutes) et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs pour arrêter les grèves perlées des puissantes organisations syndicales, plutôt que de chercher à aller à la conquête de l’Afrique avec des thèses et théories saugrenues.
Pour la grande majorité des Ivoiriens, nous préférons la domination française et américaine à une domination sud-africaine.
Le danseur de Zoulou ébloui par les richesses de la Côte d’Ivoire
Depuis le lundi 07 février dernier, des Experts désignés par le Panel des Chefs d’Etat sont à l’œuvre à Abidjan pour une évaluation technique de la situation avant la grande réunion décisive du Panel de l’UA à Nouakchott, en Mauritanie.
Cependant, au RHDP et à la CEDEAO, l’on continue de s’interroger et à juste titre sur Jacob Zuma et le Panel.
Et c’est ce qui explique la vive réaction du Nigerian James Victor Gbeho, Président de la commission de l’Union Africaine en s’interrogeant sur les grandes manœuvres de l’Afrique du Sud sur terre et mer en Côte d’Ivoire.
En effet, l’on a encore en mémoire la triste prestation de Thabo Mbeki en 2004 où l’on a assisté à un spectaculaire retournement de veste de celui qui était alors le représentant légal du peuple sud-africain, arrivé en Côte d’Ivoire comme médiateur dans la grave crise franco-ivoirienne suite au bombardement de Bouaké par les FDS, il s’est plutôt révélé comme un farouche allié de Gbagbo.
Thabo Mbeki s’est vu alors offrir des pans de l’économie ivoirienne dont MTN, le prosper groupe de téléphonie mobile.
Jacob Zuma comme son prédécesseur, est lui aussi en train d’opérer un spectaculaire revirement qui suscite une suspicion légitime.
En effet, l’on se souvient de ce que, récemment, une forte délégation conduite par Aké Ngbo, le Premier ministre du gouvernement fantoche de Gbagbo s’est rendue en Afrique du Sud. Ici en Côte d’Ivoire, après le braquage de la BCEAO des rumeurs persistantes sur la nationalisation de groupes importants de notre économie circulent avec en point de mire des structures telles que la CI-Télécom, la CIE-SODECI etc.
Acculé et désargenté comme il est, par le gouvernement légitime du Président Ouattara et la communauté internationale, le clan Gbagbo n’hésitera pas un seul instant à offrir à Jacob Zuma ces secteurs porteurs de notre économie.
L’on comprend ainsi aisément les saccadés pas de danse que nous sert le danseur Zoulou, Jacob Zuma ; comme il en a d’ailleurs l’habitude au pays de l’illustre Nelson Mandela.
En agissant ainsi, le Président sud-africain se discrédite en oubliant sa propre histoire, le noble combat du peuple Zoulou.
Diderot Lalumière