La star ivoirienne du Reggae, Alpha Blondy a encore donné de la voix sur le site du journal « Libération », en prélude au lancement d’un film réalisé sur lui et qui sera diffusé aujourd’hui sur France ô,e à 20h30. Celui que les Ivoiriens appellent affectueusement « Jagger » a invité son candidat, Laurent Gbagbo, à céder le pouvoir à Alassane Ouattara qu’il considère comme le vainqueur de la présidentielle du 28 novembre 2010. Le fait que son candidat ait perdu, au dire d’Alpha Blondy, n’est pas un hasard. Et il analyse cette défaite comme un piège que l’entourage de Gbagbo lui a tendu. « Je me dis, si on a perdu, c’est que Gbagbo a été piégé par son propre camp, ça c’est important. Et c’est important de le mentionner. Non seulement il est sous pression, mais son propre camp a fait de lui le dindon de la farce. Les Ivoiriens savent que je ne leur ai jamais menti. Je n’ai pas la science infuse, mais quand j’ai participé à ce processus de paix en tant qu’ambassadeur de la CEDEAO, en tant que messager de la paix des Nations unies, je ne peux pas m’amuser à trahir les Ivoiriens, ni trahir un quelconque camp. Ce que je dis, c’est la vérité.
Nous avons perdu les élections, je voudrais que nous le reconnaissions », a-t-il indiqué au cours d’un entretien, le mercredi 9 février 2011 au Club de l’étoile, un cinéma de Paris. Alpha Blondy dit avoir fait un constat avant de se prononcer, répondant ainsi au journaliste qui voulait savoir si sa position est un revirement étant entendu qu’il soutenait Laurent Gbagbo pendant le scrutin présidentiel. « Ce n’est pas un revirement, c’est un constat, on me dit qu’on va à la démocratie. Je suis l’un des piliers des accords de Ouaga. Quand on dit qu’on va aux élections démocratiques, transparentes et apaisées, lorsqu’on a perdu, il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de dire qu’on a perdu », a-t-il soutenu, avant d’enfoncer le clou : « Gbagbo demeure mon candidat, mais quand on a perdu, je dis on a perdu. C’est ça le fair-play », a-t-il tranché.
Y.DOUMBIA
Nous avons perdu les élections, je voudrais que nous le reconnaissions », a-t-il indiqué au cours d’un entretien, le mercredi 9 février 2011 au Club de l’étoile, un cinéma de Paris. Alpha Blondy dit avoir fait un constat avant de se prononcer, répondant ainsi au journaliste qui voulait savoir si sa position est un revirement étant entendu qu’il soutenait Laurent Gbagbo pendant le scrutin présidentiel. « Ce n’est pas un revirement, c’est un constat, on me dit qu’on va à la démocratie. Je suis l’un des piliers des accords de Ouaga. Quand on dit qu’on va aux élections démocratiques, transparentes et apaisées, lorsqu’on a perdu, il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de dire qu’on a perdu », a-t-il soutenu, avant d’enfoncer le clou : « Gbagbo demeure mon candidat, mais quand on a perdu, je dis on a perdu. C’est ça le fair-play », a-t-il tranché.
Y.DOUMBIA