Ce qui devait être une très belle porte de sortie de crise en Côte d’Ivoire est devenu, par la volonté de Gbagbo Laurent, une crise post électorale sans précédent. Le candidat LMP, battu dans les urnes lors du second tour de l’élection présidentielle par Alassane Ouattara, a décidé de donner dans l’imposture. Il tente d’usurper un pouvoir perdu. A tous les prix. Y compris celui du sang de ses compatriotes. Depuis le 28 novembre 2010, pour accomplir son sale destin, Gbagbo Laurent tue, tue et tue les Ivoiriens. L’ONU dénombre plus de 300 morts au jour d’aujourd’hui. Mais en réalité, la barre des 500 morts est franchie avec son cortège de disparus et de blessés. Gbagbo a décidé de s’asseoir dans le sang des Ivoiriens pour gérer un pouvoir que ses compatriotes
lui ont retiré dans les urnes. Dès la proclamation des résultats par la CEI, une partie de l’armée qui lui est restée fidèle est réquisitionnée pour mater toute manifestation du peuple. Le point culminant de cette bêtise humaine intervient le jeudi 16 décembre dernier. Les militants du RHDP qui tentaient une marche pacifique sur la télévision embrigadée par le camp LMP, ont été purement et
simplement pris à partie par les miliciens, mercenaires et une aile de l’armée.
La suite est sans commentaires. Plusieurs morts, des disparus, des centaines de blessés, des femmes violées. Les tueries ne s’arrêteront jamais. Chaque jour et chaque nuit, les militants pro-Ouattara ou supposés tels, sont arrêtés et froidement assassinés. Les quartiers réputés accueillir les militants RHDP sont devenus des camps assiégés par les hommes de Gbagbo Laurent. La mort est devenue le quotidien de ces populations qui sont souvent obligées de se barricader. L’exemple le plus éloquent est le quartier dortoir d’Abobo. Ce quartier qui est le fief du président élu ne connait aucun répit depuis l’élection de l’ancien DGA du FMI à la magistrature suprême. Sous couvre feu depuis bientôt deux mois, cette grande commune dortoir souffre les affres des «
balafrés » de Gbagbo Laurent. Elle ne cesse de compter ses morts et disparus.
Rien que le lundi dernier, six civils ont été tués à Abobo par des hommes en armes de Laurent Gbagbo. Depuis le 28 novembre 2010, Gbagbo a précipité la Côte d’Ivoire dans un cycle de violence sans précédent. Et tous les jours qui passent en rajoutent au nombre effroyable d’Ivoiriens qui sont lâchement assassinés à cause de leur conviction politique et surtout à cause de leur attachement à la démocratie. Il est plus que temps que ces tueries et autres assassinats s’arrêtent. C’est pourquoi, le panel des chefs d’Etat doit obtenir ici et maintenant le départ de ce dictateur des lagunes avant que l’irréparable ne se produise. Il est plus que jamais temps de mettre fin aux massacres orchestrés par les hommes de Gbagbo et toute la communauté internationale
doit se mobiliser pour qu’enfin le choix démocratique du peuple de Côte d’Ivoire s’exprime.
Koné Lassiné
lui ont retiré dans les urnes. Dès la proclamation des résultats par la CEI, une partie de l’armée qui lui est restée fidèle est réquisitionnée pour mater toute manifestation du peuple. Le point culminant de cette bêtise humaine intervient le jeudi 16 décembre dernier. Les militants du RHDP qui tentaient une marche pacifique sur la télévision embrigadée par le camp LMP, ont été purement et
simplement pris à partie par les miliciens, mercenaires et une aile de l’armée.
La suite est sans commentaires. Plusieurs morts, des disparus, des centaines de blessés, des femmes violées. Les tueries ne s’arrêteront jamais. Chaque jour et chaque nuit, les militants pro-Ouattara ou supposés tels, sont arrêtés et froidement assassinés. Les quartiers réputés accueillir les militants RHDP sont devenus des camps assiégés par les hommes de Gbagbo Laurent. La mort est devenue le quotidien de ces populations qui sont souvent obligées de se barricader. L’exemple le plus éloquent est le quartier dortoir d’Abobo. Ce quartier qui est le fief du président élu ne connait aucun répit depuis l’élection de l’ancien DGA du FMI à la magistrature suprême. Sous couvre feu depuis bientôt deux mois, cette grande commune dortoir souffre les affres des «
balafrés » de Gbagbo Laurent. Elle ne cesse de compter ses morts et disparus.
Rien que le lundi dernier, six civils ont été tués à Abobo par des hommes en armes de Laurent Gbagbo. Depuis le 28 novembre 2010, Gbagbo a précipité la Côte d’Ivoire dans un cycle de violence sans précédent. Et tous les jours qui passent en rajoutent au nombre effroyable d’Ivoiriens qui sont lâchement assassinés à cause de leur conviction politique et surtout à cause de leur attachement à la démocratie. Il est plus que temps que ces tueries et autres assassinats s’arrêtent. C’est pourquoi, le panel des chefs d’Etat doit obtenir ici et maintenant le départ de ce dictateur des lagunes avant que l’irréparable ne se produise. Il est plus que jamais temps de mettre fin aux massacres orchestrés par les hommes de Gbagbo et toute la communauté internationale
doit se mobiliser pour qu’enfin le choix démocratique du peuple de Côte d’Ivoire s’exprime.
Koné Lassiné