« Après moi, ce sera le chaos », avait prévenu Laurent Gbagbo, il y a de cela quelques années. Aujourd’hui, le président sortant s’attèle à réunir les ingrédients pouvant lui permettre de réaliser ce vœu des plus funestes. Il ne se passe plus un seul jour sans que Laurent Gbagbo et ses partisans ne poussent la Côte d’Ivoire vers ce chaos qu’ils ont tant annoncé. Proprement battu au
second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, le candidat dit de « la majorité présidentielle » a décidé de s’accrocher au pouvoir d’Etat, de façon illégale et illégitime. Dans cette manœuvre de confiscation, Laurent Gbagbo et ses sbires n’hésitent pas à marcher sur des corps des centaines d’Ivoiriens. Ils n’hésitent pas à commettre toutes sortes d’exactions. Pourtant,
si l’ex-chef d’Etat ivoirien et ses hommes sont bien conscients d’une chose, c’est que leur règne est bel et bien arrivé à son terme. Et d’une manière ou d’une autre, ils seront contraints à céder le pouvoir au gouvernement légal et légitime du président démocratiquement élu, c’est-à-dire le Dr Alassane Ouattara. Mais avant de rendre le tablier, le chef de file des refondateurs veut d’abord mettre la Côte d’Ivoire totalement à plat. Ce, avec une stratégie bien connue : la «terre-brûlée ». En effet, Laurent Gbagbo a pour seule ambition aujourd’hui de rendre la Côte d’Ivoire ingouvernable avant son départ. Il veut tout détruire sur son chemin de sortie, quelque soit le prix à payer. Une
situation qui, malheureusement, pourrait conduire à un véritable pourrissement du climat sociopolitique dans les jours à venir. Elle pourrait même ressusciter -et là, de manière effective- ce spectre de guerre civile qui menace le pays. Comme le démontrent les affrontements constatés ces temps-ci à Abidjan et dans plusieurs localités à l’intérieur du pays. Chose qui fait bien
plaisir à Laurent Gbagbo et aux siens. Eux qui aiment bien verser dans la manipulation, avec des propos du genre : « Si on nous enlève, ce sera la guerre civile en Côte d’Ivoire ». C’est pourquoi, il est aujourd’hui plus que jamais urgent pour la Communauté internationale, garant du respect de la démocratie dans le monde, vienne rétablir l’ordre institutionnel en Côte d’Ivoire. Les Nations Unies, l’Union Africaine et la CEDEAO doivent coûte-que-coûte empêcher Laurent Gbagbo de conduire les Ivoiriens dans sa guerre, une guerre sans fondement et sans issue. Donc plus qu’un cri de cœur, c’est la grande majorité des Ivoiriens qui remet aujourd’hui son destin entre les mains de la
Communauté internationale. Vivement qu’elle agisse maintenant, pour ne pas être le médecin après la mort.
Diawara Samou
second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier, le candidat dit de « la majorité présidentielle » a décidé de s’accrocher au pouvoir d’Etat, de façon illégale et illégitime. Dans cette manœuvre de confiscation, Laurent Gbagbo et ses sbires n’hésitent pas à marcher sur des corps des centaines d’Ivoiriens. Ils n’hésitent pas à commettre toutes sortes d’exactions. Pourtant,
si l’ex-chef d’Etat ivoirien et ses hommes sont bien conscients d’une chose, c’est que leur règne est bel et bien arrivé à son terme. Et d’une manière ou d’une autre, ils seront contraints à céder le pouvoir au gouvernement légal et légitime du président démocratiquement élu, c’est-à-dire le Dr Alassane Ouattara. Mais avant de rendre le tablier, le chef de file des refondateurs veut d’abord mettre la Côte d’Ivoire totalement à plat. Ce, avec une stratégie bien connue : la «terre-brûlée ». En effet, Laurent Gbagbo a pour seule ambition aujourd’hui de rendre la Côte d’Ivoire ingouvernable avant son départ. Il veut tout détruire sur son chemin de sortie, quelque soit le prix à payer. Une
situation qui, malheureusement, pourrait conduire à un véritable pourrissement du climat sociopolitique dans les jours à venir. Elle pourrait même ressusciter -et là, de manière effective- ce spectre de guerre civile qui menace le pays. Comme le démontrent les affrontements constatés ces temps-ci à Abidjan et dans plusieurs localités à l’intérieur du pays. Chose qui fait bien
plaisir à Laurent Gbagbo et aux siens. Eux qui aiment bien verser dans la manipulation, avec des propos du genre : « Si on nous enlève, ce sera la guerre civile en Côte d’Ivoire ». C’est pourquoi, il est aujourd’hui plus que jamais urgent pour la Communauté internationale, garant du respect de la démocratie dans le monde, vienne rétablir l’ordre institutionnel en Côte d’Ivoire. Les Nations Unies, l’Union Africaine et la CEDEAO doivent coûte-que-coûte empêcher Laurent Gbagbo de conduire les Ivoiriens dans sa guerre, une guerre sans fondement et sans issue. Donc plus qu’un cri de cœur, c’est la grande majorité des Ivoiriens qui remet aujourd’hui son destin entre les mains de la
Communauté internationale. Vivement qu’elle agisse maintenant, pour ne pas être le médecin après la mort.
Diawara Samou
