«La parole tue plus que le fusil», dit la maxime africaine. Si la Côte d’Ivoire est empêtrée dans une crise à n’en point finir avec son corollaire de morts aujourd’hui, cela est, en grande partie, dû aux discours haineux distillés au sein de la population par les tenants du régime Gbagbo. Tellement les messages et propos tenus, sur la place publique et dans les médias à leur solde sont acerbes, qu’ils ont contribué à fragiliser, à outrance, le tissu social déjà ébranlé par dix années de crise.
En fait, depuis que l’ancien chef de l’Etat s’est emmuré dans sa tentative de confiscation du pouvoir, Laurent Gbagbo a crée une crise postélectorale dont les effets incalculables ont des répercussions sur le vécu quotidien des Ivoiriens qui, autrefois, vivaient en parfaite intelligence.
Pour désarticuler, au maximum la cohésion nationale, Laurent Gbagbo a réquisitionné les médiats d’Etat. Depuis lors, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et Fraternité Matin, participent, à diffuser et à publier des messages de division. La palme revient surtout à la télévision nationale. Avec des plateaux dont "le plus redoutable" est "Raison d’Etat". A cette émission, les animateurs Awa Ehoura, Claude Franck About et Herman Aboa font défiler des personnes de mauvais aloi, déversant des balivernes et des insanités sur d’honnêtes personnalités. Un exemple palpable qui n’a pas manqué de choquer la morale est de voir au 20H de la télévision nationale une dame qui
dit allée libérer l’Hôtel du Golf dans le rang des "jeunes patriotes" tenir des propos suivants: «Nous allons chasser tous ceux qui sont au Golf. Ce n’est pas parce qu’on leur a dit de venir s’asseoir avec nous pour manger qu’ils vont vouloir prendre tout notre pays!» Et celle qui se réclame de "la jeunesse Atchan" de poursuivre: «Ici-là, c’est notre terre donc, on accueille qui on veut».
Ces propos qui traduisent clairement l’état d’esprit «exclusionniste» de plusieurs membres de LMP sont diffusés, en boucle, sur les écrans de la télévision.
A cela, il faut ajouter la panoplie d’experts (?) d’un autre acabit au nombre desquels des estropiés politiques comme Jean- Jacques Béchio, qui viennent déverser leur haine viscérale sur tous ceux qui ne chantent pas l’Alléluia de Laurent Gbagbo.
Que dire des pamphlets publiés très souvent par le journal à capitaux publics?
En effet, dans sa parution N°13877 du 09 février 2011, Fraternité Matin a publié un billet intitulé "Partition" dans lequel l’auteur penche même pour la division de la Côte d’Ivoire avec une partie pour Alassane Ouattara et une autre pour Laurent Gbagbo.
Au-delà des médias, ces messages de la division rependus dans la population, font que des Ivoiriens qui, autrefois vivaient en bonne intelligence, se regardent aujourd’hui en chiens de faïence. Les valeurs de fraternité et de bon voisinage ont foutu le camp. La délation, les dénonciations calomnieuses sont le lot quotidien. En tout cas, aujourd’hui, les membres de LMP livrent aux miliciens, mercenaires et à aux éléments des forces de l’ordre aux ordres
de Gbagbo, tous ceux qui ne sont pas de leur bord politique. La sanction est connue. Ces personnes sont exécutées purement et simplement.
Par-dessus tout, les messages haineux, les dénonciations calomnieuses des partisans du régime Gbagbo ont fini par creuser un large fossé entre les Ivoiriens. Les notions de fraternité, d’unité nationale et autres notions qui ont permis l’harmonie entre les Ivoiriens sont reléguées aux calendes grecques. Ce qui prouve que Laurent Gbagbo et ses partisans ne sont pas ceux qui devraient sceller l’union des fils de la Côte d’Ivoire.
Jean- Antoine Doudou
En fait, depuis que l’ancien chef de l’Etat s’est emmuré dans sa tentative de confiscation du pouvoir, Laurent Gbagbo a crée une crise postélectorale dont les effets incalculables ont des répercussions sur le vécu quotidien des Ivoiriens qui, autrefois, vivaient en parfaite intelligence.
Pour désarticuler, au maximum la cohésion nationale, Laurent Gbagbo a réquisitionné les médiats d’Etat. Depuis lors, la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et Fraternité Matin, participent, à diffuser et à publier des messages de division. La palme revient surtout à la télévision nationale. Avec des plateaux dont "le plus redoutable" est "Raison d’Etat". A cette émission, les animateurs Awa Ehoura, Claude Franck About et Herman Aboa font défiler des personnes de mauvais aloi, déversant des balivernes et des insanités sur d’honnêtes personnalités. Un exemple palpable qui n’a pas manqué de choquer la morale est de voir au 20H de la télévision nationale une dame qui
dit allée libérer l’Hôtel du Golf dans le rang des "jeunes patriotes" tenir des propos suivants: «Nous allons chasser tous ceux qui sont au Golf. Ce n’est pas parce qu’on leur a dit de venir s’asseoir avec nous pour manger qu’ils vont vouloir prendre tout notre pays!» Et celle qui se réclame de "la jeunesse Atchan" de poursuivre: «Ici-là, c’est notre terre donc, on accueille qui on veut».
Ces propos qui traduisent clairement l’état d’esprit «exclusionniste» de plusieurs membres de LMP sont diffusés, en boucle, sur les écrans de la télévision.
A cela, il faut ajouter la panoplie d’experts (?) d’un autre acabit au nombre desquels des estropiés politiques comme Jean- Jacques Béchio, qui viennent déverser leur haine viscérale sur tous ceux qui ne chantent pas l’Alléluia de Laurent Gbagbo.
Que dire des pamphlets publiés très souvent par le journal à capitaux publics?
En effet, dans sa parution N°13877 du 09 février 2011, Fraternité Matin a publié un billet intitulé "Partition" dans lequel l’auteur penche même pour la division de la Côte d’Ivoire avec une partie pour Alassane Ouattara et une autre pour Laurent Gbagbo.
Au-delà des médias, ces messages de la division rependus dans la population, font que des Ivoiriens qui, autrefois vivaient en bonne intelligence, se regardent aujourd’hui en chiens de faïence. Les valeurs de fraternité et de bon voisinage ont foutu le camp. La délation, les dénonciations calomnieuses sont le lot quotidien. En tout cas, aujourd’hui, les membres de LMP livrent aux miliciens, mercenaires et à aux éléments des forces de l’ordre aux ordres
de Gbagbo, tous ceux qui ne sont pas de leur bord politique. La sanction est connue. Ces personnes sont exécutées purement et simplement.
Par-dessus tout, les messages haineux, les dénonciations calomnieuses des partisans du régime Gbagbo ont fini par creuser un large fossé entre les Ivoiriens. Les notions de fraternité, d’unité nationale et autres notions qui ont permis l’harmonie entre les Ivoiriens sont reléguées aux calendes grecques. Ce qui prouve que Laurent Gbagbo et ses partisans ne sont pas ceux qui devraient sceller l’union des fils de la Côte d’Ivoire.
Jean- Antoine Doudou